Israël et Liban en route vers un cessez-le-feu historique : les détails d’un accord en cours de finalisation

Une avancée diplomatique majeure semble se profiler entre Israël et le Liban, marquant une possible fin aux affrontements persistants entre l’État hébreu et le Hezbollah, groupe armé opérant depuis le sud du Liban. Selon plusieurs sources, les deux pays auraient accepté les termes d’un accord de cessez-le-feu, bien que des détails restent à préciser.

Le cabinet de guerre israélien doit se réunir ce mardi afin d’examiner et, potentiellement, approuver un plan de trêve qui mettrait fin aux hostilités sur la frontière nord. Des discussions préliminaires entre responsables israéliens, y compris le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont déjà permis d’établir un consensus de principe, bien que certaines réserves subsistent sur des points techniques.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a insisté sur deux conditions essentielles pour garantir la viabilité de cet accord : empêcher tout redéploiement du Hezbollah au sud du fleuve Litani et veiller à ce que l’organisation ne puisse pas se réarmer sur l’ensemble du territoire libanais. Ces garanties, selon lui, seront le véritable test de l’accord.

Du côté libanais, le vice-président du Parlement, Elias Bou Saab, a affirmé que les obstacles majeurs à la mise en œuvre de la trêve de 60 jours proposée par les États-Unis avaient été levés. Ce délai permettrait notamment aux forces israéliennes de se retirer des zones contestées, tout en donnant à l’armée libanaise le temps nécessaire pour se déployer dans le sud du pays.

Pour assurer le suivi de cet accord, un comité international présidé par les États-Unis et incluant notamment la France sera mis en place. Cette structure de surveillance vise à garantir la stabilité et à éviter une reprise des hostilités. Cependant, la France, bien que souhaitée par le Liban comme partenaire clé, a suscité des tensions en raison de sa politique vis-à-vis des mandats d’arrêt internationaux, ce qui a compliqué les négociations.

Malgré des progrès notables, des points restent à clarifier, notamment sur la question de la surveillance et du rôle des acteurs internationaux. Selon des sources proches des négociations, un accord pourrait néanmoins être annoncé dans les jours à venir, voire plus tôt si les derniers détails sont rapidement résolus.

Des milliers de civils, des deux côtés de la frontière, ont déjà payé un lourd tribut au conflit, entre déplacements massifs et pertes humaines. Un cessez-le-feu offrirait une lueur d’espoir pour ces populations durement affectées, ainsi qu’une occasion de rétablir une certaine stabilité dans la région.

Alors que le monde observe avec attention, cet accord, s’il est finalisé, pourrait marquer une étape majeure dans la gestion des tensions israélo-libanaises, bien qu’il reste tributaire de sa mise en œuvre sur le terrain. Pour l’heure, tous les regards sont tournés vers les dirigeants israéliens et libanais, en espérant qu’ils parviennent à transformer cet élan diplomatique en une réalité durable.

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Asher Cohen

Le hezbollah, qui tire toujours 250 roquettes par jour, ne se sentira pas lié par cet accord. C’est à l’armée libanaise de le désarmer et le repousser au-delà du fleuve Litani, ce qu’elle n’a pas été capable de réaliser depuis 2006. Je ne vois pas comment les choses changeraient après 18 ans d’échec? La France cherche à sauver le Liban cosmopolite qu’elle a créé, ce qui n’est qu’une illusion, mais les français se rêvent infaillibles, donc ils n’acceptent jamais s’être trompés. Ils se prennent pour Dieu. Le hezbollah, dont la seule raison d’être est de servir l’iran, qui le finance et l’arme, va saisir l’opportunité sur ces 60 jours, de se refaire une santé. Israël accorde ces 60 jours de trêve pour se réorganiser sur tous ses fronts et régler son manque de réservistes, mais nous avons déjà vu, avec la trève des otages du hamas de novembre 2023, comment les combats ont ensuite repris de plus belle. En conclusion, je ne crois pas que le hezbollah va se laisser désarmer, ni repousser au-delà du fleuve Litani, pour simplement 2 mois. Il est obligé de servir l’iran qui le mandate, et n’acceptera donc pas de disparaître ainsi. Il va plutôt se réarmer, sachant pertinemment que les Juifs veulent sa peau et s’empresseront de reprendre le combat dès la trêve expirée. Comme pour gaza, c’est parti pour une guerre longue.

SIMEONI

Ce dont vous ne tenez pas compte , monsieur le stratège à 2 balles , c’est qu’Israël va ,pendant cette trêve , s’occuper de l’Iran avec qui il ne signera aucun cessez-le-feu tant que cet état terroriste n’aura pas renoncé à avoir sa bombe .Une fois à plat ventre je ne vois pas comment le Hezbollah pourra se réarmer,la Russie étant out et la Chine craignant une réaction des USA .Arrêtez vos commentaires à la noix de coco.

Damran

En 2006, alors qu’Israël s’apprêtait à donner un coup fatal au hezbollah, c’est Chirac qui a remué ciel et terre pour l’éviter et lui sauver la peau.
It a réussi à faire voter à l’ONU la résolution 1701, qui a permis la mise en place de la FINUL dont on savait dès le départ, qu’elle ne servirait à rien ou pire.  
Le Micron n’est pas un « ami d’Israël » il l’a déjà prouvé à de nombreuses reprises depuis le début de sa présidence, il n’est qu’à voir les votes anti-Israël dans toutes les instances internationales, et ses derniers coups de traître
La France veut absolument sauver une fois de plus, le hezbollah et elle essaie par tous les moyens de participer au cesser-le-feu imposé par Biden qui tient enfin, la victoire diplomatique dont il rêvait avant d’aller bientôt, roupiller dans sa cave.
Faisons confiance à Bibi et à sa direction militaire pour ne pas se laisser embringuer dans une nouvelle affaire tordue destinée à sauver le hezbollah.
Les deux mois de cesser-le-feu correspondent au temps d’attente correspondant à la prise du pouvoir par TRUMP qui ne laissera pas tomber Israël.
Ces deux mois de non hostilités prévues permettront à Tsahal de respirer un peu et de prendre un repos bien mérité.
Espérons simplement que les ordures du hezbollah n’en profiteront pas pour se réorganiser, de continuer à détruire les villes du nord d’Israël, et de provoquer des dégâts importants dans le centre du pays.
Le retour des 60.000 exilés chez eux sera un élément central à surveiller….

SIMEONI

Comme je le dis plus haut je pense qu’Israël va bientôt régler le compte de l’Iran et le Hezbollah n’aura plus lieu d’exister.