Gros plan sur le site qui a constitué le grand événement archéologique du XXe siècle
Cette vidéo aérienne d’Amir Aloni nous fait survoler le site où ont été découverts les manuscrits de la mer Morte. Nous sommes près des ruines dites de Qumran, de 1947 à 1956. Une mise à jour qui a constitué le grand événement archéologique du XXe siècle.
De 1947 à 1956, plusieurs dizaines d’excavations ou de grottes furent explorées dans les environs plus ou moins proches de Qumran. Dans onze d’entre elles, on retrouva des manuscrits en nombre et en qualité variables. Certains avaient été déposés dans des jarres. De ces cachettes on retira quelques rouleaux bien conservés, mais surtout des milliers de fragments aux dimensions elles-mêmes diverses. Elles vont de celles de plusieurs colonnes à celles de vraies miettes.
Le déchiffrement et le regroupement de la multitude des pièces furent étonnamment rapides. Commencé en 1953, pour l’essentiel le travail était achevé en 1960. Il en ira tout autrement pour la publication. Après un bon début, puis des essoufflements et des crises, il fallut attendre la fin du siècle pour disposer de la totalité des textes. L’ensemble des pièces découvertes représente quelque huit cent cinquante écrits ou livres différents. La datation, celle de la copie et non de la rédaction première, oscille entre le IIIe siècle avant l’ère chrétienne et le milieu du Ier siècle.
Les infrastructures
L’établissement de Qumrân possédait les infrastructures et les équipements collectifs nécessaires à une existence communautaire rythmée par des pratiques et définie par des rites. On repère parmi d’autres la salle des assemblées, qui sert aussi de réfectoire, avec l’office adjacent et la cuisine. Puis, l’atelier de céramique avec les fours. Et surtout l’aqueduc et les canaux, les citernes et les bassins à escaliers destinés à des bains fréquents de purification. On descendait impur dans l’eau pour en remonter purifié.
On est frappé par le système que les ingénieurs d’alors ont su concevoir et mettre en œuvre pour la collecte saisonnière, le stockage, la conservation et la distribution de l’eau. En outre, il faut ajouter la ou les bibliothèques. (Vidéo ci-dessous).
Effectivement la découverte de ces manuscrits à Qumrân est historique et très importante dans le fait des rituels observés par cette communauté. D’autre part on peut facilement s’imaginer que toutes ces infrastructures n’ont pas été crées en un jour mais certainement sur des dizaines d’années. Cet article est très intéressant ce dont je remercie le site et l’auteur.