Iran: un dirigeant filmé lors d’une relation homosexuelle

Coup de tonnerre en Iran : Un haut fonctionnaire a été filmé en train d’avoir des relations sexuelles avec un homme a été démis de ses fonctions.

Une vidéo de sexe d’un haut responsable local du régime suscite une énorme indignation en Iran

• Reza Tsaghati, responsable de la promotion et de l’application de la loi islamique, a été enregistré dans une vidéo dénonciatrice diffusée sur les réseaux sociaux
• Les autorités ont ouvert une enquête et le haut fonctionnaire a été démis de ses fonctions

Coup de tonnerre en Iran : un haut fonctionnaire démis de ses fonctions suite à une sextape

L’Iran a été bouleversé ces derniers jours à la suite de la divulgation de documents sur Reza Tsaghati, un responsable local dans le domaine de la religion et de la culture islamiques, ayant des relations sexuelles avec un homme. L’information, qui s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, a provoqué une grande indignation en Iran et a déjà conduit à l’éviction de Tsaghati.

Reza Tasghati était jusqu’à récemment le chef de la culture et de l’instruction islamiques dans la province iranienne de Gilan, et a été associé à la création d’institutions qui encourageaient l’obligation de porter le hijab et la piété islamique. Suite aux événements, les autorités iraniennes ont ouvert une enquête et Tsaghati a été officiellement démis de ses fonctions.

Mohammad Mehdi Esmaili, ministre iranien de la Culture, a déclaré qu’il n’y avait eu aucun rapport similaire impliquant Tasghati avant la diffusion de la vidéo dénonciatrice. Évidemment, l’événement crée un grand malaise parmi les hauts responsables du régime à Téhéran, après une année tendue dans le domaine de l’application de la charia et de la loi islamique.

Il semble que la réaction rapide du régime avec le renvoi de Tsaghati visait avant tout à signaler une intolérance manifeste à tout comportement contraire aux lois islamiques dans le pays. Cette étape, ainsi que le retour de la police de la pudeur, envoie un message selon lequel le régime iranien n’est pas intéressé à mettre à l’ordre du jour de tels comportements, comme des femmes qui apparaissent dans l’espace public dans une manifestation sans avoir la tête couverte comme le stipule la réglementation en vigueur.

Dans environ un mois et demi, l’Iran marquera l’anniversaire de la mort de Mehsa Amini, la jeune femme battue à mort par des gardiens de la chasteté iraniens – et sa mort a déclenché les protestations contre le hijab, qui se sont apparemment éteintes ces derniers mois. Ces dernières semaines, l’Iran a repris l’activité de la police de la pudeur, après une longue période lors laquelle elle a disparu des rues. Selon un rapport d’Amnesty International, entre les mois d’avril et juin de cette année, plus d’un million de messages SMS ont été envoyés à des femmes enregistrées sur les caméras de police apparaissant en public sans couvre-chef ou avec un couvre-chef partiel.

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