Iran : des hackers accusent le gouvernement de gaspiller l’argent public à Gaza
Pendant ce temps, une vidéo montrant le soit-disant « modéré » Zarif chanter « mort à la Grande-Bretagne, mort à l’Amérique, mort à Israël » fait le buzz sur les réseaux qui ne craignent pas que la vérité éclate sur la vraie nature de ce régime, dans toutes ses composantes.
Ed JONES (AFP/File)
Des hackers ont pris le contrôle de plusieurs écrans d’informations, jeudi, à l’aéroport de Mashad, situé dans le nord-est de l’Iran, en diffusant des slogans anti-gouvernementaux.
Les messages des tableaux d’affichage dénonçaient « le gaspillage des vies et des ressources financières des Iraniens à Gaza, au Liban et en Syrie par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique« , selon Radio Farda, un média diffusant en langue perse depuis la République Tchèque.
L’organisation paramilitaire des Gardiens de la Révolution joue un rôle central dans le soutien de l’Iran au président syrien Bachar al-Assad, ainsi qu’à des groupes terroristes tels que le Hamas et le Hezbollah.
A l’aéroport de Mashad, les hackeurs ont également piraté la boîte électronique du chef de l’aviation civile, Mohsen Eidizadeh, propageant la nouvelle de ce hacking (piratage) depuis la messagerie du responsable.
Les pirates informatiques ont demandé aux passagers de prendre des photos des panneaux d’affichage et de les diffuser sur les réseaux sociaux avec le hashtag « Protests_alloverthecountry » en persan (« Protestations_partoutdanslepays », en français).
Des centaines d’Iraniens ont posté des publications accompagnées de photos sur Twitter.
Selon Radio Farda, la plupart des messages « ont été écrits sous des pseudonymes […], les utilisateurs craignant une répression musclée de la part du gouvernement ».
Le 28 décembre dernier, la ville de Mashad avait assisté à l’éclatement en son sein de vives protestations iraniennes contre le coût de la vie, accusant le gouvernement d’Hassan Rohani.
Dans cette ville religieuse – où se trouve le sanctuaire du 8ème iman chiite – les autorités locales et les clercs sont parmi les plus durs du pays.
Suite à ces manifestations, des protestations iraniennes s’étaient étendues à plus de 100 autres villes du pays.
Cette liberté arrachée en Iran est plutôt une bonne nouvelle… à condition que les autorités ne retrouvent pas ces jeunes culotés pour l’avenir de qui j’ai peur. J’espère que certains services de sécurité ou d’espionnage d’Occident soutiennent des Turcs, des Iraniens, des Syriens, des Irakiens à casser le monopole des autorités et à protéger ces « combattants de la liberté ». Bâtondepessah