crédits/photos : FRANCOIS GUILLOT (AFP) Le Premier ministre Bernard Cazeneuve fait un discours la troisième réunion de "l'instance de dialogue avec l'islam de France" à Paris le 12 décembre 2016
Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a estimé lundi qu’il n’y avait « pas de fondamentalisme pacifique », « pas de salafisme anodin », appelant les responsables musulmans à assumer leur « rôle éminent » dans la prévention de la radicalisation.

« Nous avons (…) un devoir de lucidité: il existe dans certaines mosquées, comme sur certains sites internet se réclamant de l’islam, un discours qu’il faut qualifier pour ce qu’il est, un discours sectaire, un discours d’enfermement communautariste, un discours d’intimidation qui peut à juste titre inquiéter les Français », a déclaré le chef du gouvernement en ouvrant, place Beauvau, la troisième réunion de « l’instance de dialogue avec l’islam de France ».

« Ce discours sectaire (…) fait beaucoup de mal à l’islam républicain et paisible que plusieurs millions de nos concitoyens pratiquent, en tentant de faire croire aux autres Français qu’il représente la réalité de votre religion. Or l’islam, dans la République, ce n’est pas une revendication politique, il ne peut pas être un instrument de lutte contre la République », a poursuivi l’ex-ministre de l’Intérieur.

Selon Bernard Cazeneuve, « il n’y a pas, il n’y a jamais de fondamentalisme pacifique; il n’y a pas de salafisme anodin; il n’y a pas d’intégrisme modéré ». « Dès qu’on professe le rejet de la République, on prépare les esprits à ce qui vient immédiatement ensuite: l’apologie de la violence et de la haine ».

Le Premier ministre a assuré que son équipe, installée la semaine dernière, serait « implacable, implacable comme l’ont été les gouvernements de (ses) prédécesseurs lorsque, confronté aux prédicateurs de haine et aux groupements intégristes, il faudra rappeler chacun aux valeurs de la République ».

« A chaque fois qu’il y aura une menace avérée contre l’ordre et la sécurité publics, les associations seront dissoutes et les lieux de culte – je le dis clairement – seront fermés », a-t-il poursuivi. 

Au moins une vingtaine de mosquées et salles de prière ont été fermées depuis le déclenchement de l’état d’urgence au soir des attentats du 13 novembre 2015, a-t-il précisé.

Mais « ce sont les responsables religieux de l’islam de France qui sont les mieux armés pour alerter les fidèles, et notamment les jeunes, pour les mettre en garde lorsque des mosquées deviennent des lieux où l’on propage la haine contre la République », a-t-il insisté en soulignant leur « rôle éminent dans la prévention de la radicalisation ».

I24 NEWS

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trender

Lol, quelle retournement , il semble qu’après hollandouille et ses propos publiés dans le livre de ses amis « journaleux »…sur le danger de l’islam en France de nouveaux hauts dirigeants du pays ouvrent les yeux ou alors autre raison….est-ce que le Qatar ou l’Arabie saoudite ne veut plus cracher au bassinet pour les campagnes présidentielles…? Quel retournent de celui qui disait il y a encore peu que l’islam était une chance pour la France ….

Petit rappel à ce monsieur où en 2014 son cabinet informait le Figaro (du 18 décembre) : « Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, chargé des cultes, s’est rendu le 18 décembre en Algérie pour signer une convention avec le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, visant notamment à renforcer la formation à la laïcité des imams algériens. Cette mesure touche des promotions annuelles de 120 imams algériens qui traversent la Méditerranée pour exercer pendant quatre ans en France, avant de s’en retourner. On les appelle les imams « détachés ». »

Où est le Problème : et bien l’islam officiel en Algérie est le malékisme, une école juridique sunnite radicale dont les livres de bases, disponibles dans toutes les librairies musulmanes, enseignent de tuer les homosexuels et de faire le djihâd contre les mécréants qui refusent de se convertir.