i24 News, la petite chaîne israélienne qui ne monte pas

Le 19 août dernier, un soleil éclatant brille sur le port de Jaffa, au sud de Tel-Aviv. La rédaction d’i24 News au grand complet a été convoquée sur la terrasse des studios de la chaîne pour applaudir son patron qui s’apprête à se soumettre au Ice Bucket Challenge, cette mode du moment consistant à s’arroser d’un seau d’eau glacée avant de demander à d’autres d’en faire autant, en soutien à la lutte contre la maladie de Charcot.

Au moment de se faire asperger par trois jeunes femmes blondes, Frank Melloul, face caméra, révèle le nom de ceux qu’il défie de l’imiter : rien moins que l’Israélien Benyamin Netanyahou, le Palestinien Mahmoud Abbas et le général al-Sissi, le président égyptien ! Ex-conseiller en communication de Dominique de Villepin lorsque celui-ci était Premier ministre, Frank Melloul est le directeur d’i24.

Le soir même, alors que la guerre fait rage à Gaza entre Israël et le Hamas et que les deux camps enterrent leurs morts, les journalistes, consternés, découvrent la séquence diffusée dans tous les JT de la chaîne sur ordre de la direction. De l’avis général, cet épisode égotiste marque un tournant : la confirmation que quelque chose ne tourne pas rond à « la CNN du Moyen-Orient ».

Œcuménisme journalistique

Lancée en juillet 2013, i24 est déclinée en français (sur le câble et le satellite), en anglais et en arabe. Mais paradoxalement pas en hébreu, la législation anti-trust israélienne interdisant à son propriétaire, Patrick Drahi, à la tête du plus gros câblo-opérateur local (HOT), de diffuser sa propre chaîne de télévision. Ce qui n’empêche pas le nouveau nabab de la presse hexagonale (lire l’encadré) de vouloir imposer i24 News parmi les grands de l’information internationale. Il a ainsi financé son installation dans de somptueux locaux et l’embauche de 250 personnes, dont de nombreux journalistes français recrutés sur place à Tel-Aviv ou dans les rédactions parisiennes.

 

 

A charge pour eux de présenter une vision de l’actualité à la fois « équilibrée » et compatible avec la doxa israélienne. « L’information est l’union de tous les points de vue », rappelle ainsi le slogan de la campagne de promotion organisée ces jours-ci en France.

Des affiches de visages hybrides, Barack Obama et le président iranien Hassan Rohani, une jeune musulmane et une bonne sœur… qui tentent de résumer l’œcuménisme journalistique revendiqué par la chaîne.

 En ce début janvier, six mois après l’épisode du Ice Bucket Challenge, Frank Melloul nous reçoit dans son bureau surchauffé. L’homme est souriant et ne cache pas son enthousiasme.

 Sébastien LEBAN/REA Sébastien LEBAN/REA

   

« L’équipe est jeune mais i24 a réussi à s’imposer dans le zapping des chaînes de news », se félicite-t-il, alors qu’au dehors une tempête de tous les diables souffle sur le port de Jaffa.

 Des journalistes de 35 nationalités et de toutes opinions composent notre newsroom. Cela donne une vraie densité à l’information. Nous sommes les seuls dans la région à délivrer le message de la coexistence. »

Entré au service de presse du Quai d’Orsay, ce jeune quadragénaire né en Suisse s’est d’abord frayé un chemin jusqu’au cabinet du ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, avant de le suivre à Matignon, puis s’est vu propulsé à la direction de la stratégie de France 24.

 Pleins pouvoirs

Un sans-faute, même s’il n’a pas rédigé le fameux discours de Villepin à l’ONU, contrairement à ce dont il se vante parfois devant ses journalistes. Patrick Drahi, séduit par son parcours, lui confie alors les clés d’i24 News. Et les pleins pouvoirs.

 C’est là que le bât blesse. Car selon les témoignages de nombreux employés de la chaîne que nous avons recueillis, l’ancien diplomate se révélerait un piètre capitaine. Humiliations, hurlements, flicage, licenciements minute et paranoïa : sous couvert d’anonymat, ses troupes dressent ainsi le portrait d’une rédaction placée sous tension permanente.

Passent encore les promesses de « dératiser » la chaîne, les envoyés spéciaux traités de « chochottes » pour avoir réclamé des gilets pare-éclats afin de se protéger des tirs de roquettes, ou les menaces récurrentes – c’était encore le cas récemment – de « virer toute l’équipe française de la chaîne ». Après tout, les rédactions sont rarement des havres de paix ! Mais qu’en est-il du projet rédactionnel ?

 Un reporter anglophone résume : « C’est le fait du prince. Frank n’a jamais été journaliste mais il veut tout décider. Sauf qu’il n’y connaît rien. »

 C’est donc le PDG qui, plusieurs fois par jour, arrête le choix des sujets qui seront diffusés à l’antenne, court-circuitant une hiérarchie déjà décimée par le renvoi, la démission ou la placardisation de plusieurs de ses cadres. 

Garde rapprochée

Aussi erratique soit-il, cet exercice du pouvoir n’est cependant pas tout à fait solitaire : Frank Melloul s’appuie sur un cercle restreint de fidèles chargés de faire régner l’ordre dans la newsroom. Une garde rapprochée dont Lucy Aharish est sans conteste la pièce maîtresse… et la plus redoutée.

 A 33 ans, la jeune femme s’est taillé une réelle notoriété en Israël pour avoir été la seule Arabe israélienne à présenter le JT national. Embauchée à i24 comme présentatrice sur la chaîne anglophone, elle dirige désormais officieusement les rédactions anglaise et arabe. Et gare à ceux qui s’opposent à elle !

 Après une prise de bec avec la star, une journaliste, qui contestait sa maîtrise de l’anglais, a vu quelques minutes plus tard débarquer dans la rédaction un Frank Melloul furibard. Il a licenciée l’impudente sur-le-champ. « S’en prendre à Lucy, c’est s’en prendre à moi », a-t-il plusieurs fois prévenu.

Mais les membres de la rédaction arabe sont sans doute les plus à plaindre. Ils doivent, racontent en off de nombreux témoins, essuyer de régulières et humiliantes séances d’engueulades publiques. « Le pire, c’est que Lucy Aharish ne parle même pas correctement l’arabe », lâche une journaliste arabophone licenciée elle aussi. 

Caméras de surveillance

Le troisième pilier de l’étrange triumvirat à la tête de la chaîne est l’Israélien Barouch Levi. Responsable des services techniques avant de devenir le bras droit du patron, il préside les réunions en son absence. Obsédé par la traque des erreurs éventuelles des employés, l’homme ne jure que par… le détecteur de mensonges.

 Ainsi, en octobre dernier, une chef d’édition française accusée de « sabotage » s’est retrouvée enfermée dans une pièce et menacée d’y être soumise si elle n’avouait pas avoir tenté d’entraver la diffusion d’une émission. Un méfait totalement imaginaire et rapidement démenti par les images de caméras de surveillance omniprésentes.

Scandalisée par de telles méthodes, la rédaction était, ce jour-là, à deux doigts d’envahir le bureau de Frank Melloul et de se mettre en grève.

 Pas facile, toutefois, de ruer dans les brancards quand on a, comme certains, tout quitté pour rejoindre i24 et que les perspectives de trouver du travail . Pas facile, toutefois, de ruer dans les brancards quand on a, comme certains, tout quitté pour rejoindre i24 et que les perspectives de trouver du travail dans un pays dont on maîtrise mal la langue sont à peu près nulles.

Michel Taubmann, l’ancien rédacteur en chef de la chaîne française viré, lui aussi, l’été dernier, témoigne : « C’est une ambiance de gardes-chiourmes, les gens travaillent dans la peur. C’est d’autant plus dommage que beaucoup sont de jeunes journalistes, intelligents et motivés ».

Interrogé sur ces critiques, Frank Melloul affiche une sérénité à toute épreuve. « Des gens qui éprouvent de l’aigreur car ils ne trouvent pas leur place dans le projet commun, il y en a dans toutes les entreprises, explique-t-il. Ce qui compte, c’est la synergie, et elle est bien présente à l’antenne. »

Concurrencer Al-Jazeera et France 24

En attendant, i24 News a du mal à prendre son envol international. Une productrice de la rédaction anglophone se souvient pourtant de l' »enthousiasme » des débuts, lorsqu’il était question de tailler des croupières à Al-Jazeera et France 24. Une ambition rapidement douchée.

Après quelques semaines, elle comprend qu’il n’y aura pas de correspondants à l’étranger, et que les reportages – y compris en Israël – seront limités au minimum. « On se débrouille avec les images des agences de presse. Mais quel intérêt ? », s’interroge-t-elle.

Les 50 millions d’euros de budget annuel annoncés se révèlent en effet trop justes. D’autant que les recettes publicitaires sont pour l’instant quasi nulles. Difficile de « vendre » une chaîne aussi étroitement liée à Israël à des annonceurs qui craignent les appels au boycott. Un contexte géopolitique dont i24 News subit les effets

A la difficulté d’obtenir des interlocuteurs dans les pays musulmans s’ajoute ainsi la perte de ses correspondants en Cisjordanie et à Gaza, accusés par leur propre camp de « collaborer » avec un média sioniste.

De plus, les députés arabes israéliens refusant de se rendre dans les studios de la chaîne, c’est tout le projet de « promotion du dialogue » qui a du plomb dans l’aile. La chaîne arabe d’i24, qui aurait dû être son étendard, en est le parent pauvre, vivotant avec une quinzaine de journalistes.

 « C’est un énorme gâchis car la curiosité dans le monde musulman pour ce qui se passe en Israël est énorme. Mais on se contente de doubler des reportages de Reuters sur les éternelles bisbilles entre Abbas et Netanyahou qui n’intéressent personne », estime Bernard Tannus, qui dirigeait la rédaction arabe… jusqu’à son licenciement.

 Document interne

Difficile, dans ces conditions et une telle ambiance, de faire décoller l’audience. Selon un document interne d’i24, au plus fort de l’opération « Bordure protectrice », en juillet dernier, elle n’atteignait même pas les 0,1 % de part de marché en France. Un pourcentage qui aurait encore baissé depuis, s’inquiète la rédaction.

Les guerres sont traditionnellement de formidables rampes de lancement pour les chaînes d’information internationale : i24 News aurait-elle raté le coche malgré ce conflit joué « à domicile » ?

C’est, semble-t-il, l’inquiétude de Patrick Drahi. Remarquablement discret dans la gestion de sa chaîne, il a pour la première fois haussé le ton en novembre. Lors d’un dîner organisé dans un restaurant de Tel-Aviv avec une quinzaine de cadres d’i24, l’homme d’affaires a donné six mois pour passer la barre des 0,3 % et ordonné que l’accent soit désormais mis sur le marché français. La conquête du monde attendra un peu.

Hadrien Gosset-Bernheim – L’Obs

 

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13 Commentaires
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axel

Vous dire d’emblée que je ne regarde plus cette chaîne depuis l’été dernier. Là c’en était trop, des envoyés spéciaux balbutiants des commentaires descriptifs sans aucune analyse, des présentateurs qui ne se contentent que de poser des questions et de ne jamais écouter les réponses parfois odieuses. J’ai compris que çà allait mal tourner quand je n’ai plus aperçu à l’antenne le présentateur vedette de Guysen. Il a fait qq apparitions au début et puis plus rien. IL MANQUE UNE ÂME A CETTE CHAÎNE !!!… et une ligne éditoriale qui corresponde peut être à la majorité des téléspectateurs. Je pense que c’est une bonne base de travail non ?

Raphaël SHALIT

Je n’ai pas pensé que mon commentaire serait effacé faute d’avoir rempli les champs obligatoires, il aurait été plus logique de me redemander de bien remplir ces champs.
J’essayerais de répéter mon commentaire sans omettre l’essentiel .
Je suis un spectateur assidu de cette Chaîne que je trouve d’une qualité excellente malgré son jeune âge.
Les critiques acerbes sont injustifiées et s’il y a des conflits entre le personnel, croyez vous que c’est une exception ou bien ces conflits existent dans d’autres chaînes?.
Les sujets traités par I 24 sont très variés et je suis sûr que d’autres Médias n’ont pas leur qualité, le seul défaut que je trouve est le non renouvellement des présentations pendant une semaine, de même les nouvelles sont renouvelées qu’une ou deux fois par jour. D’autres font pareillement BFM par exemple.
Les critiques font le jeu des anti israéliens et n’oublions pas que c’est la seule chaîne de langue française qui défend Israël avec objectivité, ce qui n’est pas le cas de la presse ou les Médias télévisuels français et on n’a pas de leçon à prendre de Libération par exemple (ou le Monde).
J’ai connu Guissen et cette nouvelle rédaction l’a étoffé, il est vrai que El Djazira est richissime amis n’oublions pas qu’elle prône l’islamisme et défend l’indéfendable
Rafaël34

Rafael34

Je suis un spectateur assidu de cette chaîne et sa qualité est incontestable, le seul défaut que je lui trouves est le non renouvellement des sujets traités pendant une semaine ainsi que les nouvelles qui ne sont renouvelées qu’une ou deux fois par jour, je peux sans hésiter affirmer que des chaînes réputées font de même par exemple BFM.
Par contre, je trouves les critiques acerbes et injustifiées, n’oubliant pas que I 24 est à ses débuts et peut encore s’améliorer et même si j’étais également satisfait de GUISSEN, l’amélioration est formidable ainsi que les sujets traités.
Les critiques font le jeu des anti israéliens, c’est la seule chaîne pro Israël, en plus assez objective contrairement à El Jazirah qui est richissime et anti Israël, française, en plus car il n’y a pas de chaînes françaises qui n’ont pas de parti pris contre Israël, regardez la presse française ou les Médias télévisuels et dites si cela ne vaut pas la peine d’avoir cette chaîne avec ses défauts mineurs, je dirais que c’est de la jalousie.
Au lieu de critiquer, il vaut mieux en faire la publicité auprès de vos connaissances et ce n’est pas Libération qui inviterait à regarder cette chaîne et s’il y a quelques frictions parmi le personnel demandez vous s’il n’y en a pas ailleurs, sans oublier la jeunesse de cet Chaîne.
Rafaël 34

Ruth

« demandez vous s’il n’y en a pas ailleurs, sans oublier la jeunesse de cet Chaîne.  » Remarque stérile et typique de ceux qui laisse faire…jusqu’à ce que ça leur tombe dessus!!!Dommage

Richard

@Ruth,
Je découvre I24news et l’information qui change et c’est peu dire comparé au reste, cela fait plaisir . Enfin aussi une chaine qui nous présente aussi la culture Israëlienne tant « boycottée » par les autres chaines…..(qui ne cherchent rien d’autre que de rendre acceptable la destruction d’Israël et la haine des juifs).
S’il est regrettable qu’il puisse existé un tel climat sur I24news, je ne sais pas si vous travaillez encore ou si vous etes à la retraite,mais le climat dans les entreprises en France comme dans beaucoup de pays se dégrade de plus en plus. Les harcélements moraux sur les salariés sont malheureusement choses courantes et les demandes de ruptures conventionnels de contrat de travail par des salariées aux bords du suicide sont en vogue. Très famillié du milieu aéronautique, les pilotes ont plus peur de leur patron que des pires conditions météorologique qu’ils puissent rencontrer (et ça ce n’est pas un canular que je raconte, comme dans un récent commentaire).
Alors plutôt que de nous laisser labourer le cerveau par les racailles du rap, je vous propose d’apprécier ces 2 liens:
http://www.i24news.tv/fr/tv/revoir/culture-fr/4000011933001 (a partir de la 4ème minute)
http://www.youtube.com/user/lazerlloyd
Nous sommes tous, France, Israël et tout le monde libre, dans la tempête et vivement que celle-ci passe.

Akerman Michel Israël

Il est rigoureusement impossible qu’un type (même pas journaliste semble-t-il) qui est passé par le Quai d’Orsay et, circonstance aggravante, par le cabinet du salarié du Qatar qui pense qu’Israël est un « petit pays de merde », à savoir ce de Villepin, puisse diriger une télé qui se voudrait sioniste.
On y parle rarement de Judée ou Samarie mais de Cisjordanie ou de territoires occupés. Un des rédacteur du journal ne remettra jamais à sa place un interlocuteur arabe antisémite (comme cet avocat souvent invité). Bref cette chaine de télé na va pas tarder à fermer ses portes si le nouveau propriétaire n’y met pas bon ordre. Le fera-t-il ou laissera-t-il cette chaine, où de trop nombreux journalistes venant de l’AFP se croient encore en France ou au Qatar, dériver un peu plus loin du soutien à Israël ?

caroline

je ne regarde que la chaine en anglais et elle n’a rien à voir avec celle en français qui elle reçoit tous les schmoks que l’on voit défiler sur les chaines françaises !

michel boissonneault

c’est triste que la bagarre est pris chez I24 hrs car j’aime cette chaine

Ruth

C’est insupportable de voir ce genre de situation « récurrente » dans nos milieux communautaires et israéliens. Les élites perdent systématiquement la tête avec leurs personnels. Le respect le plus simple et obligatoire vis à vis du personnel n’existe pas et pire les humiliations et les stupidités sont légions. En France, certains se battent mais en Israel, c’est pitoyable, tout le monde feint de s’en accommoder!!!
Plutôt que d’attendre les prises de consciences de nos frères « Goy », je propose qu’on se lance enfin dans une moralisation de nos institutions et autres structures représentatives. Serons nous capable enfin, à l’heure où nous sommes le plus exposés, tous et partout à tous les abus, d’engager une réforme « moralisatrice » un peu comme la réforme grégorienne qui a été si salutaire à l’église. En serons nous capable??? j’en doute, vus les mauvais travers séculaires qui nous caractérisent mais je l’espère sincèrement ! Actuellement, Israel n’est pas un pays attirant précisément à cause de ce manque de respect si insultant entre concitoyens et trop souvent responsables et employés.

Jean

« Actuellement, Israel n’est pas un pays attirant précisément à cause de ce manque de respect si insultant entre concitoyens et trop souvent responsables et employés. »

Relisez l’article. Il s’agit en grande majorité de personnel et de patrons français. Alors pour incriminer Israel et les Israéliens ? Les Israéliens, s’ils ne lèvent pas le petit doigt en buvant leur thé comme vous le souhaiteriez, sont infiniment plus solidaires et plus sympathiques que ce ‘beau monde’ qui rend la France plus attirante à vos yeux.

Ruth

Bonjour René,
Je maintiens pour Israel en connaissance de cause. Ce qui ne semble pas être votre cas. Je vous laisse votre petit doigt et votre thé qui n’ont vraiment rien à voir . La France à l’heure actuelle est plus protectrice pour les employés qu’en Israel. Malheureusement, elle perd également son attrait pour d’autres raisons.

Raphaël SHALIT

C’est triste effectivement mais n’oublions pas que cela se passe ailleurs, de plus c’est dans notre caractère critique, nous savons toujours mieux que les compagnons de travail et j’ tiens mien ce dicton : quand 3 Juifs se réunissent pour discuter, 4 partis se forment !!!
Rafaël 34

Ruth

Effectivement et quand il y en a 1 qui prend la peine de faire la synthèse des 3 autres, les autres l’ignorent comme des enfants gâtés! que de temps et d’opportunités gâchées!!! sur les raisons de ces situations, je ne parlerai pas du tout de caractère critique mais plutôt de prétention.