Après sa victoire électorale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a parlé longuement avec Megyn Kelly de Fox News, et avec le président Obama. Mais rien ne semble indiquer qu’il se soit aussi entretenu avec Hillary Clinton, qui devrait bientôt annoncer qu’elle va briguer la présidence des États-Unis.

Ceci contraste de façon frappante avec l’empressement de plusieurs républicains qui ont des ambitions présidentielles et se sont empressés pour féliciter Netanyahou juste après sa victoire du Likoud « contre toute attente ».

Clinton tweete elle-même sur toutes sortes de sujets. Alors, pourquoi, en tant que candidat démocrate potentiel à la présidentielle, n’a-t-elle pas tendu la main à Netanyahou? Peut-être est- ce pour solidifier le soutien du Parti démocrate, dont l’hostilité à Israël est grandissante ou sous l’influence du président Obama lui-même et de ce que le New York Times a appelé sa «relation toxique» avec Netanyahou ?

Que ce soit aujourd’hui ou par le passé, est-ce une façon pour un président potentiel américain de traiter l’ami le plus proche de l’Amérique. Est-ce une façon pour un président américain potentiel de traiter l’ami le plus proche de l’Amérique au Moyen-Orient?

Clinton a appelé Netanyahou une « personnalité compliquée» et admis que, en tant que secrétaire d’Etat, « j’étais souvent désignée pour tancer, » et intimider Netanyahou, bref faire le gendarme, dans la mesure où elle représentait l’administration Obama que Netanyahu accusait de faire des concessions aux ennemis d’Israël.

Le Parti républicain et ses candidats à la présidentielle présumés se tiennent ouvertement aux côtés de Netanyahou et ses efforts pour préserver la sécurité d’Israël. Mais selon Alon Pinkas, qui était consul général d’Israël à New York quand Mme Clinton était sénateur de New York, « Sa relation avec [Netanyahou] est très mauvaise, mais pas aussi toxique qu’avec Obama. »

L’histoire de la relation de Clinton avec Netanyahou (comme d’ailleurs MSNBC.com l’a souligné), est celle d’une étroite et longue collaboration avec son gourou Paul Begala, qui s’est rendu en Israël pour aider le rival de Netanyahou, nous renseigne sur le fait que plusieurs stratèges qui ont travaillé pour Barack Obama et pourraient se joindre à la campagne électorale de Clinton sous la houlette de l’organisateur Jeremy Bird, travaillent avec une organisation à but non lucratif qui s’oppose à Netanyahou. Enfin, que Stan Greenberg, conseiller depuis des années de Clinton, a travaillé pour le Parti travailliste lorsqu’il était dans l’opposition.

Mais quelle que soit ses réserves envers Netanyahou, Clinton se doit de se frotter au dossier (comme ses homologues républicains le font) et clarifier ses positions sur ce que Megyn Kelly qualifie à juste titre comme une relation américano-israélienne qui est « essentielle pour les deux parties ».

Pour commencer, et ce comme Kelly l’a demandé Netanyahou, Clinton pense-t-elle que l’administration Obama risque de faire « trop ​​de concessions » à l’Iran dans les négociations sur les capacités de l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire? A son avis comment pense-t-elle qu’Israël et Netanyahou devraient traiter les vœux répétés de l’Iran d’anéantir l’Etat juif? Si elle était présidente, qu’elles serait les demandes de Clinton aux Iraniens concernant les négociations sur le nucléaire? Qu’est-ce qu’elle pense des tentatives du président Obama de contourner le Congrès pour se passer de son approbation concernant un accord avec l’Iran et de ses tentatives de plutôt essayer de mettre en œuvre tout ou une partie d’un accord au moyen d’un vote du Conseil de sécurité des Nations Unies? Qu’est-ce que Clinton fait des menaces de l’administration Obama d’ »abandonner Israël au bon vouloir de l’Organisation des Nations Unies » pour forcer l’Etat hébreu à la création d’un Etat palestinien? D’après elle Netanyahou peut-il raisonnablement consentir à un Etat palestinien alors que les Palestiniens sont alliés avec le groupe terroriste du Hamas et que cette entité a pour objectif la destruction d’Israël?

Clinton a dit que sa version de « smart power » pour faire avancer « la paix et la sécurité » implique de « témoigner du respect, même à ses ennemis » tout en « étant essayant de comprendre leur point de vue et leurs objectifs ».

Mais si Clinton aspire à être le leader du monde libre, elle a besoin de dire la vérité sur son «smart power». Avant que le dossier iranien ne soit clos, elle doit briser le silence et se positionner sur la façon dont cette affaire iranienne devrait être gérée et prendre également en considération les préoccupations de Netanyahou quant à l’holocauste nucléaire qui menace Israël.
 
Jon Kraushar – www.jonkraushar.net. Il est consultant en communications auprès de dirigeants d’entreprise et politiques, y compris Steve Forbes.

 

FoxNews

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jacqueline1

OBAMA,CLITON, IRAN MEME COMBAT.

ANEANTIR ISRAEL.

manitou

OBAMA CLINTON KIFKIF