L’organisation terroriste du Hamas a récemment désigné un membre fondateur ayant des relations étroites et privilégiées avec la Syrie et l’Iran, pour remplacer Ismaïl Haniyeh à la tête du gouvernement dirigeant Gaza, selon des sources s’exprimant dimanche 13 novembre.

Haniyeh, en charge de l’activité politique et des affaires courantes dans l’enclave, l’a quittée en début septembre pour une série de visites dans les Etats arabo-musulmans, apparemment destinés à paver la voie pour son remplacement de Khaled Mesha’al en tant que chef du Bureau Politique du Hamas à Doha au Qatar.

Mesha’al a prévenu qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections des cercles dirigeants de l’organisation terroriste, prévues pour se dérouler à la fin de l’année.

Le remplaçant d’Haniyeh,  Imad al Alami, 60 ans, est né à Gaza, mais n’y est revenu que depuis quelques années.

Il a vécu un certain temps à Téhéran, puis s’est rendu à Damas à partir de 2008. Il n’est revenu à Gaza qu’après avoir été le dernier dirigeant du Hamas à quitter la capitale syrienne. Les relations avec le dirigeant syrien Bachar al Assad se sont aigries au début du soulèvement, [où le Hamas était clairement pro-sunnite au départ, et totalement pro-chiite à la fin].

Exiled Hamas chief Khaled Mashaal, left, and Gaza's Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh wave during a news conference upon Mashaal's arrival in the Gaza Strip on December 7. (photo credit: AP/Suhaib Salem, Pool)

Khaled Mashaal, dirigeant du Bureau politique, à gauche et l’ancien « Premier Ministre » du Hamas à Gaza en 2012. (AP/Suhaib Salem, Pool)

 

Depuis lors, Al Alami a évité de se retrouver sous les projecteurs des médias. Il n’a pas pris part aux conférences de presse et il n’utilise ni Facebook ni Twitter.

Il ne rend pas plus visite aux tentes des endeuillés comme le font ses collègues du Hamas. Au cours de ces derniers mois, il n’a pris part qu’à un seul événement ublic.

Au beau milieu des sables mouvants politiques du Moyen-Orient, le Hamas a, au cours de ces dernières années, marché continuellement sur la corde raide, en tâchant de conserver à la fois le soutien des pays du Golfe, comme le Qatar et de leurs rivaux chiites en Iran, en Syrie et ailleurs.

Haniyeh, qui est résident qatari, dans la capitale Doha, depuis qu’il a quitté Gaza, aux côtés de Mesha’al, y a récemment rencontré le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. La participation de Haniyeh à cette réunion est un indicateur supplémentaire du fait qu’il soit en bon chemin pour devenir le big boss du Hamas.

C’est son absence continuelle de Gaza et sa relocalisation à l’étranger qui ont poussé le Hamas à désigner al Alami en tant que remplaçant temporaire, jusqu’aux élections pour la présidence dans l’enclave, ces prochains mois.

Al Alami a subi de graves lésions aux jambes au cours de la dernière guerre à Gaza à l’été 2014, dans des circonstances demeurées obscures.

Le dirigeant du Hamas Imad Al-Alami, qui a des relations privilégiées avec l’Iran, la Syrie, adoubé pour chausser les pantoufles de Haniyeh à Gaza, selon @issacharoff

Selon une affirmation, il a été blessé quand un ascenseur s’est écrasé à l’intérieur d’un tunnel où se cachaient des membres dirigeants du Hamas.

Une autre rumeur a déclaré qu’il a été blessé par des échanges de tirs au cours d’une bataille entre militants terroristes du Hamas. Il a été soigné en Turquie, autre bastion du groupe terroriste.

©JForum avec Agences

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires