Dix mesures pour rétablir la dissuasion de Tsahal contre la terreur du Hamas

Flash90
  1. Abandonner les opérations de simple ripostep et passer aux attaques surprises. Les chefs terroristes palestiniens se dirigent régulièrement vers leurs bunkers avant de lancer des tirs de roquettes et de mortiers.
  2. Tsahal n’a aucune raison de se vanter de sa «retenue» face aux attaques palestiniennes. Le Hamas y voit un signe de faiblesse et une autorisation de continuer dans certaines limites, c’est-à-dire de terroriser seulement les communautés limitrophes de la bande de Gaza, et non -pour le moent- des villes comme Ashkelon, Ashdod ou Gedera.
  3. Adopter une politique qui distingue la menace provenant de Gaza et sa population en détresse. Les officiers de Tsahal soutiennent que la crise humanitaire du territoire doit être traitée comme une condition préalable pour résoudre (ensuite) le problème de sécurité. Cette recette est confuse et n’atteindra aucun objectif. Chaque problème de sécurité devrait être traité séparément, sous la responsabilité d’un officier et d’une équipe, de la même manière que Tsahal traite les tunnels terroristes.
  4. Israël ne peut pas se permettre de devoir craindre de faire ce qui est nécessaire pour la sécurité de ses citoyens, à cause des critiques hostiles, que ce soit de la part de sources étrangères, des médias nationaux ou des politiciens locaux prétendant parler au nom de la communauté arabe israélienne. Le Hamas et les Palestiniens dans leur ensemble ont réussi, paradoxalement, à construire une image d’eux-mêmes, à la fois, comme agresseurs héroïques et comme victimes. Israël ne peut pas disposer de ce luxe.
    1. La «Marche du retour» du Hamas – le slogan qui sert de couverture à l’escalade de la violence dans la bande de Gaza – peut recevoir sa réplique. Une force israélienne pourrait traverser en une seule nuit et démanteler la ville symbolique des tentes du Hamas, bloquer les routes qui y mènent, rendre le terrain impraticable et faire reculer les prétendants à manifester. Au-delà de cette opération-éclair, les soldats israéliens n’ont aucune raison de rester plus longtemps dans l’enclave palestinienne.
  5. Parce que l’armée de l’air israélienne n’entre en action qu’après les tirs de roquette palestinienne, un mortier ou une autre forme d’agression, l’avion frappe des bâtiments vides. Cette tactique est futile, sauf peut-être à servir d’exercices d’entraînement pour les pilotes de l’IAF. Au lieu de cela, les frappes aériennes devraient systématiquement et sans préavis bombarder l’infrastructure militaire du Hamas, du Jihad islamique et d’autres groupes terroristes de la même manière qu’Israël frappe des installations iraniennes en Syrie. Tous les deux jours, Tsahal – et pas seulement les forces aériennes – devraient détruire une base, un convoi, un dépôt d’armes et de munitions, un poste de commandement, un camp d’entraînement ou une fonderie servant à fabriquer des roquettes et d’autres armes. Ce n’est que lorsque le Hamas comprendra que son commandement et son épine dorsale opérationnelle sont progressivement démolis, qu’il comprendra qu’Israël a sérieusement l’intention de l’anéantir en tant qu’organisation terroriste.
  6. Les cerfs-volants incendiaires qui ravagent les récoltes et les terres boisées israéliennes depuis un mois doivent être immédiatement arrêtés. Ils ont déjà transformé des milliers de dounams de cultures et de végétation verte en terres grises. Gady Yarkoni, chef du conseil du district d’Eshkol, l’un des plus touchés, a exhorté Tsahal à commencer à tirer sur les individus qui larguent les cerfs-volants et à détruire les installations qui les produisent. L’attaque de cerf-volant, souvent plus dommageable que les roquettes, devrait être considérée comme un acte terroriste, dans tous les sens du terme, revendique t-il.
  7. On ne peut pas compter sur l’aide des agents des renseignements généraux égyptiens responsables de la bande de Gaza pour réprimer la terreur palestinienne. Non seulement  ils y sont indifférents, mais ils ne sont pas opposés à assister à une relative impuissance de Tsahal à faire face à la violence à Gaza, comme eux-mêmes sont embourbés au Sinaï, face à Daesh. Au lieu de contenir et réduire les équipes de lancuers de roquettes palestiniennes, quand elles se produisent, les Egyptiens font leurs valises et décampent à une distance plus sûre, en gardant un œil sur les événements depuis Le Caire ou El-Arish.
  8. Certaines sources israéliennes ont attribué la responsabilité de la dernière série de tirs de roquettes samedi soir, le 2 juin, à des «organisations voyouses ou rebelles» (Daesh) à Gaza. C’est de la pure fantaisie. Le Hamas est lui-même une organisation de voyous et la nuit, tous les chats sont gris.
  9. Quant à l’appel généralisé de nombreux Israéliens, y compris des officiers de Tsahal, à soulager les souffrances de la population de Gaza, il serait plus efficace d’aborder cette question sous un angle différent plutôt que de le lier systématiquement au problème de la sécurité. On peut rappeler que tous les efforts israéliens dans le passé pour établir des secteurs industriels et agricoles organisés à Gaza ont été sabordés par le Hamas comme reflétant des « créations sionistes ». Depuis son retrait du territoire en 2007, Israël n’est pas responsable du bien-être de Gaza,charge qui revient à l’Autorité palestinienne basée à Ramallah. Si Israël choisit néanmoins de participer aux efforts pour améliorer les conditions de vie de deux millions de Gazaouis en détresse, le moyen le plus efficace serait d’établir un mécanisme international avec des représentants européens et des gouvernements arabes amis comme l’Arabie Saoudite, l’Egypte, les EAU, comme principaux débouchés pour une réelle assistance.
    Ce ne serait pas la première fois que cela se déroule sous une égide internationale. Une entité israélo-qatarie de ce type a travaillé pendant un certain temps avant de tomber en panne. Ces dernières années, chaque fois qu’Israël a transféré des produits essentiels à Gaza pour la population générale, le carburant, les matériaux de construction, les produits frais et les médicaments ont été confisqués par les autorités du Hamas et transférés dans sa branche armée, Ezz-a-Din al-Qassam. Certains ont été acheminés vers des magasins et vendus contre l’argent comptant.

   ,  ,  , 

Adaptation : Marc Brzustowski

Ten steps for restoring the IDF’s deterrence against Hamas terror

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alexandra

Cela suffit d’approvisionner des gens qui ne veulent que vous détruire. Il faut cesser tout approvisionnement d’eau et d’électricité jusqu’à ce que ces attaques terroristes incendiaires cessent définitivement.
Je suis d’accord pour toutes ces mesures : la tolérance zéro doit s’appliquer.