Accusés par l’Iran d’être des espions et des agents agitateurs
Deux français retenus en otage , dont le Quai d’Orsay a demandé la libération, sans révéler l’identité des deux personnes. L’une des deux personnes pourrait être Cécile Kohler, la représentante internationale de Force Ouvrière (FO). Christophe Lalande, secrétaire fédéral du syndicat français de l’éducation FNEC FP-FO, a déclaré jeudi à Reuters « Bien qu’il n’y ait pas de certitude absolue », il y a une « forte présomption que ce soit elle », a concédé le syndicaliste à propos de sa collègue. « Cécile Kohler devait en effet rentrer en France plus tôt cette semaine » , a-t-il précisé avant d’ajouter « Nous n’avons eu aucune nouvelle de notre amie. ». La deuxième personne serait Georges Paris. Ils auraient été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à aller à l’aéroport. De leur côté, les autorités françaises n’ont pas confirmé le nom, mais d’après Reuters, une source diplomatique aurait déclaré qu’il s’agissait bien de la bonne personne. Dans un contexte de révoltes, de pillages et de manifestations devenues quotidiennes en Iran, malgré la répression, les deux français ont été accusés d’être des espions, d’inciter au soulèvement des iraniens et d’activisme syndical. A ce stade, il n’y a pas eu de procédure judiciaire.
Un pays secoué par des violentes émeutes
Depuis des semaines, les enseignants ont organisé des manifestations dans tout le pays pour demander des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail. Les arrestations se comptent par dizaines. Deux autres français sont toujours détenus pour raisons de sécurité, qui selon leurs avocats sont des raisons politiques. L’Iran est accusé de multiplier les arrestations pour avoir une monnaie d’échange et obtenir des concessions des pays concernés, ce que l’Iran réfute. Les pays étrangers considèrent ces otages comme des prisonniers politiques
JForum – Reuters
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