Des soldats russes tués dans les affrontements contre les forces FDS et commandos américains sur l’Euphrate en Syrie

Par REUTERS

 

Grigory Yavlinsky,  un homme politique russe libéral chevronné, et qui se présente à l’élection présidentielle russe le mois prochain, a exigé du Président Vladimir Poutine qu’il dévoile le nombre total de soldats russes tombés en Syrie, et notamment ceux de la semaine dernière contre les Kurdes armés par les Etats-Unis d’Amérique en tentant d’assiéger leur QG sur l’Euphrate. 

 

Des combattants russes faisaient partie de la centaine de tués, la semaine dernière (le 7 février), quand les forces de la coalition pro-américaine ont affronté une offensive des forces du régime Assad et de leurs alliés chiites en Syrie, ont déclaré lundi d’anciens associés de ceux qui ont servi de chair à canon, dans cette aventure à forte connotation pro-iranienne.

Un responsable américain a déclaré que plus de 100 combattants alignés sur les objectifs du régime du Président Bachar al Assad, ont trouvé la mort quand la coalition et des forces qu’elle soutient, ont déjoué une vaste offensive en pleine nuit le 7 février.

Le Ministère de la Défense russe, qui soutientles forces d’Assad dans la guerre civile en Syrie, avait déclaré, sur le moment, que les milices favorables au régime impliquées dans ces accrochages meurtriers, ne faisaient que mener des opérations de « reconnaissance » et qu’il n’y avait aucun Russe dans ce secteur.

Mais, au moins deux combattants russes qui se battent de façon informelle (mercenaires) avec les forces pro-gouvernementales ont été tués lors de cet incident dans la province de Deir Ez Zor, selon leurs camarades s’exprimant auprès de journalistes de Reuters, lundi.

L’un de ces soldats de fortune tué s’appelait Vladimir Loginov, un Cosaque de l’enclave de Kaliningrad en Russie. Maxim Buga un dirigeant de la communauté cosaque de l’endroit, a déclaré que Loginov a été tué aux environs du 7 février, aux côté de « douzaines » d’autres combattants russes.

L’autre Russe tué dont le nom est révélé, s’appelait Kirill Ananiev, décrit comme un nationaliste radical russe. Alexander Averin, Porte-Parole de ce parti nationaliste auquel il appartenait, a déclaré à Reuters qu’Anaviev a été tué lors d’un contre-bombardement pendant ce même assaut des forces pro-chiites contre le QG  kurde, le 7 février.

Grigory Yavlinsky, un homme politique libéral russe chevronné, qui se présente à l’élection présidentielle le mois prochain, a exigé du Président Vladimir Poutine qu’il ait le courage de dévoilé au peuple combien de Russes ont été tués en Syrie et dans quelles circonstances.

« S’il devait y avoir des pertes humaines à grande échelle, parmi les citoyens russes, les responsables concernés, dont le commandant en chef de nos forces armées (Poutine) sont dans l’obligation de dire au pays ce qu’il en est et de décider qui en porte la responsabilité » a déclaré Yavlinsky, dans un communiqué diffusé par son parti Yabloko.

2 février  2018 23:26

jpost.com

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
vie drole

J’aimerais recevoir les rubriques: l’actualité politique international de tout sorte pour toujours.salutation.

Elie de Paris

Le tsarevitch berne son monde. Absolument tout son monde et même au dehors de son monde. Il s’agit d’une vieille affection, un réel délire plus ou moins mystique et bien connu qui atteint les dirigeants dictatoriaux restés longtemps au pouvoir, et qui n’ont connu comme formation que l’ecole de la guerre, secrète ou officielle, et qui souffrent d’une paranoïa aiguë du renversement par une opposition quelconque (qu’ils génèrent eux-mêmes) et qui les persuade de mentir, effrontément ou pas, à tous les intervenants satellitaires. Finalement, absolument personne ne repart d’une entrevue avec Poutine avec une certitude.
Il serait temps de bouder ces entrevues furtives données à tous les participants( cher Bibi) de la prochaine guerre, manœuvrée pour que lui, le Gog de l’histoire, reste seul vainqueur tandis que les « autres » se seront mutuellement affaiblis, voire détruits, à Dieu ne plaise…