Des centaines de réservistes ont cessé de répondre à leurs appels à l’entraînement.

Des centaines de réservistes de Tsahal évitent d’être appelés au milieu des manifestations contre la réforme judiciaire.

750 réservistes, composés d’un mélange de personnel de l’armée de l’air, du renseignement de l’unité 8200 et des forces spéciales, ont cessé de répondre à leurs appels à l’entraînement.

Pas moins de 750 réservistes de Tsahal ont cessé de répondre à leurs appels à la formation pour protester contre la refonte par le gouvernement des autorités judiciaires et du procureur général avec un silence assourdissant du bureau du porte-parole de Tsahal lundi à ce sujet.

Des sources de Tsahal ont déclaré qu’elles n’ignoraient pas la question, mais évitaient de faire des déclarations publiques pour le moment.

Des questions surgissent quant à la durée pendant laquelle Tsahal pourra garder le silence sur la question étant donné que la « grève des réservistes » pourrait se résoudre autour de la Pâque début avril si un grand compromis est trouvé, mais pourrait également devenir plus grave après la Pâque s’il n’y a pas compromis.

Quels réservistes de Tsahal sont en grève ?
Les quelque 750 réservistes sont composés d’un mélange de personnel de l’armée de l’air, de personnel du renseignement de l’unité 8200 et d’officiers des forces spéciales.

Environ 400 des réservistes viennent des forces spéciales et des postes de renseignement général, avec environ 250 autres réservistes de l’unité 8200 et des cyber-unités connexes.

Près de 100 autres sont des officiers techniques de l’armée de l’air ou sont impliqués dans le pilotage de drones. Plus tôt ce mois-ci, déjà 37 pilotes de combat réservistes avaient déclaré qu’ils feraient grève pour ne pas se présenter à leur formation.

Les 10 anciens chefs de l’armée de l’air de Tsahal ont annoncé précédemment leur soutien aux réservistes et tous les anciens chefs du Conseil de sécurité nationale de Netanyahu, ainsi que l’ancien chef du Mossad Yossi Cohen et l’ancien chef du Shin Bet (Agence de sécurité israélienne) Nadav Argaman, ont encouragé le gouvernement à accepter un compromis.

Cependant, finalement le commandant de l’IAF, le major-général. Tomer Bar a annoncé qu’il punirait Tsahal (res.) Le colonel Gilad Peled, en le suspendant de ses fonctions de réserve, pour avoir prétendument été un leader parmi le mouvement de grève des réservistes.

Si l’on s’attendait à ce que cette punition dissuade de frapper à l’avenir, alors l’impact de Bar infirmant sa propre décision en quelques jours en disant qu’il y avait eu une mauvaise communication ne semble pas avoir eu un effet dissuasif.

Certains des réservistes en grève se concentrent sur l’opposition à la refonte judiciaire et certains à la loi supprimant le pouvoir du procureur général de déclarer le Premier ministre inapte à servir, avec un mélange d’officiers également inquiets de recevoir des ordres illégaux du gouvernement en raison de la présence de Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich .

Netanyahu a vivement exhorté tous les chefs de la sécurité d’Israël à réprimer les grèves des réservistes et les diverses formes d’opposition à sa politique si elles débouchent sur l’incitation ou l’anarchie.

Le directeur du Mossad, David Barnea, a autorisé la plupart des fonctionnaires non supérieurs à se joindre aux manifestations si leur identité est masquée, le directeur du Shin Bet, Ronen Bar, a interdit toute participation aux manifestations et Tsahal a interdit de manifester aux officiers à plein temps au-dessus du grade de lieutenant-colonel.

Techniquement, les officiers de Tsahal au-dessus de ce grade ne sont pas censés se joindre aux manifestations, mais il n’est pas clair si cette règle a été appliquée dans le passé.

Source : jpost.com – Par Yonah Jérémy Bob