Le vice-président Mike Pence et son challenger démocrate Kamala Harris ont participé mercredi au débat de la vice-présidence, qui comprenait un bref échange sur l’accord nucléaire iranien de 2015. Alors que le débat était principalement axé sur des questions nationales telles que le COVID-19, l’économie et la Cour suprême, il comprenait également un passage sur la politique étrangère.

Harris a critiqué Trump pour son retrait de l’accord et a déclaré qu’il avait mis les États-Unis «dans une position où nous sommes moins en sécurité parce qu’ils construisent ce qui pourrait finir par être un arsenal nucléaire important» [NDLR : en « représailles du retrait », et non parce que, de tout temps, ils avaient déjà l’intention et réaliser les premières étapes-clés pour le faire!] .

«Nous étions partie prenante de cet accord, les gars», a-t-elle poursuivi. «Nous étions dans l’accord sur le nucléaire iranien avec des amis et des alliés, et en raison de la politique étrangère unilatérale de Donald Trump, associée à son isolationnisme, il nous a retirés et a rendu l’Amérique moins sûre.

Harris a poursuivi en disant que «ce qui a toujours fait partie de la force de notre nation, en plus de notre grande armée, c’est que nous tenons parole – mais Donald Trump ne comprend pas cela.

Pence a repoussé cet assaut et a déclaré à Harris: «Eh bien, le président Trump a tenu parole lorsque nous avons déplacé l’ambassade américaine à Jérusalem», ajoutant que l’administration précédente n’avait pas transféré l’ambassade dans la capitale d’Israël.

« Vous parlez de rentrer à nouveau dans l’accord nucléaire iranien », a poursuivi Pence. «Lorsque la dernière administration a transféré 1,8 milliard de dollars au principal État sponsor du terrorisme, le président Donald Trump nous a fait sortir de cet accord.» Il a également mentionné l’élimination ciblée de Qassem Soleimani, pour affirmer, au contraire, que «l’Amérique est plus sûre et nos alliés sont plus sûrs grâce à nous».

Pence a noté que lorsque Trump a pris ses fonctions, «l’Etat islamique avait capturé une région du Moyen-Orient de la taille de la Pennsylvanie. Mais le président Trump a déchaîné les forces de l’armée américaine, et nos forces armées ont détruit le califat de l’Etat islamique et abattu leur chef, al-Baghdadi, sans une seule victime américaine.

Harris a répondu au point de Pence sur Soleimani et a déclaré: «Après la frappe sur Soleimani, il y a eu une contre-attaque contre nos troupes en Irak, et ils ont subi de graves lésions cérébrales. Et savez-vous ce que Donald Trump a osé leur jeter? (que ce n’étaient que de simples ) Maux de tête. » Elle a également mentionné des rapports des médias suggérant que la Russie mettait des primes sur la tête des soldats américains et a déclaré: «Joe Biden tiendra la Russie responsable de toute menace à notre sécurité nationale ou à nos troupes.»