Sandra avait disparu depuis jeudi dernier. Elle a été retrouvée ligotée dans le coffre de sa voiture dimanche soir. DRMessage de soutien de l’Université et des syndicats UNEF, UPEC, AIE à la famille : https://m.facebook.com/groups/623551254352050?view=permalink&id=2875298942510592 

« On a pas eu tant l’impression d’être aidés »

La famille de Sandra Bignet s’était rendue au commissariat de Créteil dès jeudi soir. Un signalement pour disparition inquiétante avait été diffusé le lendemain. De leur côté, ses amis et sa soeur ont mené leurs propres recherches jusqu’à ce que sa meilleure amie, Amina, trouve son véhicule par hasard. « Je rentrais à Valenton, quand j’ai aperçu le « 58 » sur la plaque d’une Peugeot 206, raconte-t-elle. J’ai reconnu sa peluche, son « A » de jeune conducteur effacé, les dés sur son pare-brise. J’ai appelé la police. J’en tremblais », raconte-t-elle au Parisien.

« J’en veux plus au système qui fait les lois, qui dit que tant que 24 heures ne se sont pas écoulées, ce n’est pas une disparition », explique Hindra. Et d’ajouter: « Même au bout de 24 heures, on n’a pas eu tant l’impression d’être aidés. On a fait nos recherches seuls. On sait pas ce que la police faisait. Mais, en 24 heures, il s’en passe des choses! »

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Cette étudiante sans histoire de 23 ans avait disparu jeudi dernier. Son cadavre a été retrouvé pieds et poings liés ce dimanche soir dans le coffre de sa voiture. Le meurtre reste inexpliqué.

Il n’y avait rien de mystérieux dans la vie de Sandra B. Si ce n’est sa mort. Cela fera trois jours, ce mercredi, que le cadavre de cette femme de 23 ans a été retrouvé pieds et poings liés, le visage recouvert en partie d’un ruban adhésif, dans le coffre de sa 206 à Valenton (Val-de-Marne), à quelques kilomètres de son domicile, dans le quartier du Mont-Mesly, à Créteil. Trois jours que ses proches fouillent les moindres détails de la vie de cette étudiante sans histoire. Et la réponse est toujours la même : « Je ne sais pas qui peut lui vouloir du mal », ne comprend pas sa petite sœur, Hindra.

Les résultats de l’autopsie n’étaient pas connus ce mardi soir, a indiqué le parquet de Créteil. Mais selon nos informations, Sandra a été victime d’un syndrome d’asphyxie. On ne sait toujours pas si elle a été séquestrée ou si elle a subi des violences sexuelles.

Ses derniers signes de vie remonteraient à jeudi vers 12h30. Sandra envoie sur un réseau social deux photos de Milly-la-Forêt (Essonne) où l’étudiante en master de management s’était rendue dans le cadre de son stage dans une entreprise fournissant en glaces le Franprix. Elle doit ensuite rentrer chez elle à Créteil. Mais après, plus rien. Et ça, ce n’est pas du tout dans les habitudes de Sandra. C’est pour cela que ses proches s’inquiètent très vite. Vendredi, une enquête pour disparition inquiétante est ouverte par la Brigade de recherche des personnes disparues.

De troublantes découvertes

Pendant ce temps, ses proches mènent leur propre enquête. « On cherchait à localiser son portable, explique sa sœur Hindra. Nous avons trouvé une application. Son téléphone se serait trouvé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) et à Paris. » Les policiers, eux, l’auraient localisé à Quincy-sous-Sénart (Essonne).

Finalement, la meilleure amie de Sandra tombe dimanche soir sur la voiture à Valenton. Curieusement, le siège conducteur est reculé alors que la conductrice mesure 1,55 m. La voiture venait-elle d’être déposée ? C’est l’intuition des proches de Sandra, qui n’avaient pas aperçu la Peugeot plus tôt à cet endroit. Un véhicule dont l’extérieur est étonnamment propre.

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Sandra. /DR

Que faisait-il là ? Aucune idée. « Encore une fois, on connaissait toute sa vie, souligne sa petite sœur. Elle partait tôt le matin pour le travail. Et rentrait tout de suite après. » Car Sandra n’avait d’yeux que pour la santé de sa mère, qui ne pouvait pas rester seule plusieurs heures d’affilée. « Lorsqu’elle n’était pas à la maison, elle me demandait d’être avec sa mère, confie la voisine. Elle me disait en permanence où elle était et prenait de ses nouvelles. »

«Aucun conflit ni contentieux»

Dans l’appartement du quartier populaire où elle vivait avec sa mère et sa sœur, Sandra était un « pilier ». « Elle gérait le budget, faisait les courses, rajoutait de l’argent quand il y avait besoin, énumère Hindra. Elle nous aidait tous. C’était la plus forte de la famille. » Et de décrire une femme « généreuse, courageuse et forte ». « Sandra était une fille simple et tranquille », abonde Myriam, une amie. « On ne lui connaît aucun conflit ni contentieux », souligne Gregory Bensadoun, l’avocat de la famille.

Même côté cœur, l’étudiante ne présente aucune aspérité. « Cela fait un an qu’elle n’était plus en couple. Elle n’avait rencontré personne d’autre. De toute façon, elle sortait très peu. » Un ex-petit copain n’aurait pas digéré une rupture ? « On n’y croit pas du tout », balaie la petite sœur.

Une rencontre fortuite ? « Dans ma tête, elle est tombée sur quelqu’un d’un peu fou », imagine Hindra. « Mais je ne sais pas quoi en penser », souffle la petite sœur. Selon nos informations, les enquêteurs ratissent très large : aucune piste privilégiée, pas de suspect, pas de mobile.

leparisien.fr

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J D

The owner of the store, he is the one responsible! He is the one who hired HIS BROTHER to illegally work at the store and helped his brother cover up the murder but deleting the CCTV footage. He has another brother who is also illegally working in France and the owner helped his brothers arrive to France to work illegally for him. Sandra’s family went to the store and the « owner »/ brother of the murder arrived to protect him. They should both be punished! s’il vous plaît répandre la conscience de cette