Jordan's new Prime Minister Hani Mulki speaks to the media after the swearing-in ceremony for Jordan's new cabinet at the Royal Palace in Amman on June 1, 2016. Mulki formed a government to prepare for legislative elections following the dissolution of parliament as its four-year term ended on May 29, 2016 the royal palace announced. / AFP PHOTO / KHALIL MAZRAAWI

Le Premier ministre jordanien Hani Mulqi après la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement de Jordanie au palais royal, à Amman, le 1er juin 2016. (Crédit : AFP/Khalil Mazraani)

Le Premier ministre jordanien Hani Mulqi a démissionné lundi après avoir été pendant plusieurs jours dans la ligne de mire de milliers de Jordaniens qui manifestaient contre sa politique sociale, selon une source gouvernementale.

« Le Premier ministre Hani al Mulqi a présenté cet après-midi sa démission au roi, qui l’a reçu au palais royal à Amman (…) et l’a acceptée », a indiqué cette source sous le couvert de l’anonymat.

Le souverain jordanien a parallèlement désigné le ministre de l’Education, Omar al-Razzaz, pour former un nouveau gouvernement, selon la même source.

M. Mulqi, à la tête du gouvernement depuis mai 2016, est confronté depuis mercredi à une vague de colère après des mesures dénoncées par la population, notamment un projet élargissant l’impôt sur le revenus à des salaires plus modestes et des hausses des prix du carburant et de l’électricité.

Dimanche soir, quelque 5 000 manifestants s’étaient rassemblés devant les bureaux du Premier ministre à Amman, réclamant son départ.

« Ecoute-nous Mulqi, le peuple jordanien ne s’agenouillera pas », ont crié le manifestants, répétant en chœur « le peuple veut la chute du gouvernement ».

Le projet de loi sur les impôts a été présenté sur les recommandations du Fonds monétaire international (FMI). Il prévoit une augmentation d’au moins 5 % des impôts pour les particuliers et impose désormais les personnes ayant un salaire annuel de 8 000 dinars (environ 9 700 euros). Les impôts des entreprises doivent eux augmenter de 20 à 40%.

Le FMI a approuvé en 2016 une ligne de crédit de 723 millions de dollars sur trois ans pour le royaume. En contrepartie, Amman s’est engagée à mettre en place des réformes structurelles et à réduire progressivement sa dette publique à 77 % du PIB d’ici 2021, contre 94 % en 2015.

AFP

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