Le Moyen-Orient: une histoire d’échec journalistique

par Nils A. Haug

« Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’État d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, il n’y a aujourd’hui aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. C’est seulement pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, car les intérêts nationaux arabes exigent que nous posions l’existence d’un « peuple palestinien » distinct pour s’opposer au sionisme. »Zoheir Mohsen , Trouw , 31 mars 1977.

« La fondation de l’OLP, aujourd’hui connue sous le nom de Fatah, n’avait rien à voir avec le désir d’un État. Tout au long de la charte, elle déclare, encore et encore, que son seul objectif est la destruction d’Israël, rien de plus. C’est ainsi qu’a commencé le récit palestinien, ils avaient besoin d’une histoire derrière leur besoin. » — Timothy Benton, 14 février 2019.

Les Arabes qui avaient fui pendant les combats avaient probablement pensé, d’après les radios qu’ils entendaient, qu’en quittant la région, les armées arabes pourraient plus facilement tuer les Juifs. Leur plan était probablement de revenir bientôt pour récupérer le butin et prendre possession d’un territoire rapidement conquis.

Lorsque les armées arabes furent défaites, certains de ceux qui avaient fui tentèrent de revenir, mais on leur reprocha de ne pas avoir été loyaux et on leur refusa l’entrée. Ce sont les Arabes qui ont fui, et leurs descendants, qui se disent aujourd’hui Palestiniens. Ce sont simplement des Arabes qui ont fui Israël à l’époque et qui n’ont pas été autorisés à revenir.

Ni l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, ni le Hamas dans la bande de Gaza, ni les Palestiniens en général ne cherchent une solution à deux États. Ils cherchent ouvertement une solution à un seul État: remplacer Israël.

Les comparaisons avec l’Angleterre et l’Irlande sont loin d’être exactes : même au plus fort des « Troubles » irlandais, personne n’a jamais prétendu que l’Angleterre appartenait à l’Irlande et que tous ceux qui n’étaient pas catholiques romains devaient partir.

La terre qui comprend la Jordanie, selon la Déclaration Balfour, a été officiellement promise comme « foyer national du peuple juif ». La Jordanie est donc légitimement un Israël occupé.

Le Wall Street Journal a publié son édition en ligne du 4 juillet 2024 avec un article intitulé « Israël a saisi plus de terres cette année que n’importe quelle année au cours des trois dernières décennies » – faisant référence aux parties de la Cisjordanie plus correctement décrites comme la Samarie et la Judée, qui constituent, comme l’indique au moins l’un des noms, le « cœur » d’Israël. Israël ne peut pas « saisir » sa propre terre. Il existe une justification historique, juridique et éthique pour reconnaître les droits légitimes de propriété d’Israël sur l’ensemble de son territoire, y compris Gaza, la Cisjordanie et la Transjordanie (Jordanie), comme prévu à l’origine non seulement par la déclaration Balfour, mais aussi par la convention de San Remo de 1920. Cette répartition a été à nouveau divisée par Winston Churchill en 1921 pour tenir compte des revendications de l’émir hachémite Abdallah.

Il faut donc une forte dose de dissonance cognitive délibérée, de fanatisme religieux, d’ignorance, de naïveté, voire d’antisémitisme, pour nier les revendications d’Israël. En prenant en compte toutes ces considérations, on comprend que Jacques Gauthier, spécialiste renommé du droit international, exhorte le peuple juif d’Israël : « Ne permettez jamais aux gens de vous dire que vous êtes des intrus. C’est votre terre, elle vous a été donnée par la loi. »

Bien que 145 membres de l’ONU « reconnaissent actuellement un État palestinien, cela ne le rend pas pour autant réel ». James Sinkinson, jns.org, 16 juillet 2024.

En pratique, qu’implique exactement la reconnaissance d’un tel État ? La propriété exclusive des terres par les islamistes? À quelles zones ces nations font-elles référence exactement ? Valident-elles la légitimité de l’islamisme radical et d’un gouvernement djihadiste doté de sa propre armée ? Qui a compétence pour prendre ces décisions ? Qu’en est-il des Juifs et de leurs revendications ?

Avec ces questions et bien d’autres, la « reconnaissance » n’a aucun sens. Elle ne fait que révéler l’antisémitisme historique de ces pays, susciter de fausses attentes et créer le danger de davantage de morts loin des pays qui formulent ces revendications inutiles, moralisatrices et gratuites. La reconnaissance unilatérale de la « Palestine » aboutira inévitablement à un autre État en faillite, habité par des terroristes djihadistes, ouvertement désireux de répéter la terreur du 7 octobre 2023 sur la population d’Israël.

Le 17 juillet 2024, Israël a réaffirmé ses droits sur le territoire. Le Parlement israélien, la Knesset, a adopté une résolution rejetant la création d’un État palestinien, ou d’une partie d’un tel État, « sur tout morceau de terre à l’ouest du Jourdain ». La situation est désormais claire : il n’y a aucune chance qu’Israël accepte une prétendue « solution à deux États » pour résoudre la question palestinienne. Les accords d’Oslo, morts depuis longtemps, sont désormais officiellement morts.

Il semble donc que la stratégie des islamistes consiste à s’approprier certains mots pour en inverser l’application prévue. C’est pour cette raison que les Juifs sont qualifiés d’« occupants » d’Israël, ce qui implique que Gaza, la Judée, la Samarie et Jérusalem constituent la patrie palestinienne originelle, malgré de nombreuses preuves écrites et archéologiques prouvant le contraire.

Les juifs israéliens ne peuvent être accusés d’occuper illégalement leur propre terre. Au contraire, les Palestiniens et leurs alliés occupent la terre d’Israël et sont donc soumis à la juridiction et au contrôle d’Israël. Ils pourraient être mécontents du fait que cette terre appartient à Israël et au peuple juif, qui a le droit exclusif de l’occuper, aux côtés de ceux qu’Israël accueille.

C’est pourquoi il appartient aux journalistes courageux – de toutes les sphères politiques – d’examiner soigneusement la validité des revendications de chaque parti. S’ils le font dans le cas présent, le résultat devient clair : la terre appartient au peuple juif et à ceux qu’il accueille gracieusement – ​​et à personne d’autre. Comme ce n’est pas la conclusion que recherchent de nombreux journalistes et leurs rédacteurs en chef, la propagande d’une théorie de la victimisation palestinienne, associée à une négation des revendications territoriales d’Israël, va très probablement persister.

Nils A. Haug est auteur et chroniqueur. Avocat de profession, il est membre de l’International Bar Association, de la National Association of Scholars, membre du corps professoral de l’Intercollegiate Studies Institute et de l’Academy of Philosophy and Letters.

JForum.fr avec www.gatestoneinstitute.org
(Source de l’image : iStock/Getty Images)

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Franck DEBANNER

🙂 🙂 🙂 Pourtant, en France en particulier, en Europe et surtout en Israël, où sévissait le traître Ehoud BARAK, à la tête du pays, quand les déchets lancèrent leur deuxième vague d’atrocités, c’est le moment que choisir des vermines au pouvoir en Europe, pour forcer l’antisémitisme dans les merdia. Le top étant la sinistre fiction de l’étron de chien diffusée par fange2 le 30/09/2000.

Or à cette époque, les traitres crifards et les merdia gauchistes israéliens refusaient de réagir énergiquement contre la propagande. On se rappelle la pourriture de l’ambassadeur d’Israël, BARNAVI allant chialer dans « l’immonde » torche-cul antijuif, contre son propre gouvernement.

Pire, les merdia juifs condamnaient à l’unanimité, les rares Juifs qui osaient accuser la propagande antijuive, sans langue de bois. Voir le dossier spécial consacré à cet épisode, dans les n°26 et 27 d’Israël Magazine.

Aujourd’hui, la parole juive s’est libérée. Mais, c’est trop tard. La haine s’est propagée. Il reste l’essentiel : intensifier les destructions massives de déchets nazislamistes, beaucoup trop légères jusqu’à présent. Faisons du mensonge antijuif « génocide », une joyeuse réalité ! ! ! L’extermination des déchets c’est bon pour les Juifs et aussi, pour tous les humains !