Résumé de la Paracha

Au début de la Parasha Vaéra, Hachem rappelle à Mochè l’alliance qu’il avait faite avec nos Patriarches et la promesse d’amener le peuple juif en Erets Israël…Moché et Aaron se présentent chez Pharaon sous l’ordre d’Hachem, pour demander la libération du peuple juif…Pharaon demande une preuve sur le pouvoir d’Hachem, Aaron jette le bâton de Moché à terre qui se transforme en serpent. Lorsque les sorciers du Pharaon font la même chose, le bâton de Moché engloutit ceux des sorciers…

Puis la Parasha Vaéra relate les 7 premières plaies (car 10 au total)… (« Dam » =דם   : Le Sang) (« Tsefardéa » =צפרדע    : les grenouilles) (« kinim »  כנים : La vermine) (« ‘Arov » = ערוב : les betes sauvages) (« Dever » = דבר : La peste) (« she’hin » = שחין : Les ulcères) (« Barad » = ברד : La grêle d’eau et de feu)
Source

 

Commentaires d’un extrait de la paracha ( Rabbin Jean Schwarz)

L’Éternel dit à Moïse: « Dis à Aaron de prendre ton bâton et de l’étendre sur les eaux de l’Egypte . . .  » (Exode 7. 19)
Pharaon a refusé d’obéir à l’ordre de Dieu transmis par Moïse et de laisser partir les Hébreux et l’Éternel se voit obligé de le punir, lui et son peuple, en envoyant sur l’Egypte dix plaies qui, seules, arriveront à bout de l’obstination du souverain.

Moïse, accompagné par Aaron, sera chargé d’annoncer à Pharaon chaque nouveau malheur qui va s’abattre sur celui-ci, et aussi d’en appeler l’exécution.
Son bâton devra donner le signal de l’accomplissement de chaque plaie.
Avant d’envoyer la première plaie, l’Éternel s’adresse à Moïse et lui demande de charger Aaron d’étendre son bâton sur les eaux du Nil pour que celles-ci se changent en sang.

On peut se demander pourquoi cette mission n’a pas été confiée à Moïse lui-même ? Qu’avait-il donc besoin d’être remplacé par son frère dans cette tâche ?
Nos Sages déjà se sont posés la question et ils nous fournissent la réponse à leur interrogation.
Ils nous font remarquer que Moïse était uni au Nil par des liens très intimes; c’est sur le Nil qu’il fut exposé dans un panier en osier dès sa naissance, c’est le Nil qui l’a abrité au milieu de ses roseaux jusqu’au moment où la fille de Pharaon l’a recueilli.
C’est le Nil qui lui a sauvé la vie et Moïse, de ce fait, avait une immense dette de reconnaissance envers ce fleuve.
II ne pouvait, de gaieté de cœur, être la cause d’une plaie qui allait frapper, avant tout, les eaux de ce fleuve en les transformant en sang.
II ne se sentait pas en état, lui, d’étendre son bâton sur le Nil pour le punir, étant donné les sentiments de gratitude que contenait son cœur envers son bienfaiteur.
Aussi l’Éternel, comprenant parfaitement et encourageant même les sentiments de Moïse, n’a-t-il pas voulu poser à celui ci un problème de conscience et a-t-il chargé Aaron d’exécuter un ordre qui aurait trop pesé à son frère.
Si, vis-à-vis d’objets inanimés qui ne peuvent ni souffrir ni éprouver aucun sentiment, il nous faut agir avec délicatesse, combien plus devons nous nous conduire avec cœur envers des êtres de chair et de sang qui, eux, pourraient être affectés par notre comportement.
Combien plus, en particulier, devons-nous savoir leur manifester notre gratitude pour les services qu’ils nous ont rendus.

LE RABBIN JEAN SCHWARZ

Source: lamed.fr

Vidéo

 

 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires