Célébrer Jérusalem et Israël en poèmes

Nous sommes le plateau d’argent sur lequel la patrie juive t’est offerte
Hadar Goldin et Oron Shaul. 2 parmi tant d’autres

 

Ce poème de Nathan Alterman, crit après la guerre d’Indépendance de l’Etat d’Israël ettraduit et adapté en français par J.R. Weillest, est dit rituellement pour Yom Hazikarone à la mémoire des jeunes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour construire le pays.

Non, ce pays n’a pas été donné sur un plateau d’argent. ( Haïm Weizmann)


Tout s’apaise sur cette terre, dans le soir rougeoyant bordé de nuages.
Ici, se dresse la nation, au  cœur déchiré mais vivant,
Pour recevoir son miracle, son unique miracle!
Prête pour la cérémonie, dressée face à la lune, en vêtements de fête et d’effroi.
Au devant d’elle arrivent alors  un jeune homme, une jeune fille. Ils s’avancent, face à leur nation.
Habillés simplement, un ceinturon, de lourdes chaussures, ils grimpent le sentier.
Ils marchent silencieux.
Ils ne se sont pas changés.
Ils n’ont lavé ni les traces de leur  journée de travail ni celles d’une nuit passée au front.
Épuisés au plus HauT point, n’ayant pris aucun repos, pleins de cette fraîcheur de la jeunesse juive, Ils approchent en silence et tous deux se tiennent droit.
Nul ne sait s’ils sont vivants ou morts criblés de balles.
En larmes, la nation leur demande:
– Qui donc êtes-vous?
Et eux de répondre:

– C’est nous qui sommes le plateau d’argent Sur lequel la patrie des Juifs t’est offerte.
Ainsi parlent-ils, écroulés à ses pieds, enveloppés de pénombre…
Et le reste sera conté dans les chroniques d’Israël.


Nathan Alterman est un homme de lettres israélien du XXᵉ siècle. Poète, journaliste, écrivain, traducteur et dramaturge, il exerce une influence prépondérante sur le sionisme socialiste, tant avant qu’après l’établissement de l’État d’Israël.
SourceTRIBUNEJUIVE.INFO

 

Quel est ce pays au nom biblique
Où peu d’êtres sont mélancoliques
Où les jeunes de toutes obédiences
ont des visages remplis de science ?

Quel est ce pays où l’histoire Surclasse la géographie
Avec un espace mince et fragile
Sur une carte repoussoir ?

Quel est ce pays aux peuples divers
Qui nous éloignent de notre hiver
Chaque nation est un gage d’espoir
Pour abreuver notre soif de terroir

Quel est ce pays où coulent le lait et le miel
Où les hommes accomplissent un labeur
Si ardu qu’il nuit au bonheur simple
pourraient trouver sous un autre ciel
Pourquoi des hommes assis dans l’apparent
Confort ont choisi ce toit différend
Pour mettre à l’abri leur famille
De la perte d’identité et la survie ?

Israël est ainsi ce grand univers
Confié par le Créateur aux hommes
Afin qu’ils cherchent les normes
De leurs sources sans travers.

Schlomo

Ville D’Élection
Reflet de la Divine demeure
Ville Royale, établie par David
Pour sa messianique lignée
Ville de Sainteté
Initiée à travers ses prêtres
Au service de L’Unique Révéré
Ville éprouvée
Site de toutes les convoitises
Ville solitaire
Longtemps endeuillée
Ville éternellement attachée
A ses serments de Fidélité
Ville de toutes les mémoires
De notre longue histoire
Des lustres du passé
Des douloureuses traversées
Des déchirures, des silences
Des séparations forcées
Des souillures, des offenses
Des soumissions imposées
Ville qui, épousant le Temps
Patiemment attendait…
Ville qui espérait
Le retour de ses enfants exilés
Ville retrouvée par ceux
Qui n’ont jamais cessé de t’aimer
Non pour te ravir et t’enchaîner
Mais pour te reconstruire, te parer
Des neuf parts de beauté
Dont le ciel t’a dotée
Ville, malgré les années
Belle et sans rides
Souriant à nos espérances
A tes constructeurs, à tes bâtisseurs
Venus de loin te relever
Ville qui ne s’est jamais reniée
Qui relève la tête, métamorphosée
Sous des traits de modernité.
Ville toujours en quête
De son intrinsèque pureté
Ville en marche
Vers les temps rédimés, retrouvant
La voix de ceux qui ont prophétisé
Ville qui aspire au vieux rêve du voyant
Faire de Toi Jérusalem
La Ville Habitée du Souffle
De La Divine Présence
De Lumière Révélée et de Paix.

Yérouchalaïm    A. B
Dis moi, dis maman
Les étoiles ne sont qu’au firmament ?
Non mon enfant,
Il y a bien longtemps,
Quand j’etais encore enfant,
Une étoile j’ai bien connue,
Sur ma poche ,on l’avait cousue.
Cette étoile dorée
Comme une médaille,
De shérif,de policier,
Qui m’ apportait tant de fierté
Allait me plonger dans la grisaille.
Dans la terrible noirceur
Dans l’indicible horreur
D’un monde inimaginable
D’une cruauté inqualifiable.
J’y vis partir Papa
J’y vis mourrir Maman
J’y perdis mes Grands Parents .
J’y laissais mon enfance
J’y perdis l’espérance.
Regarde au fond du tiroir
Cette étoile, en mémoire
De ceux tant aimés
De ceux disparus en fumée…
Dis moi , dis Papa
Les étoiles ne sont que dans le ciel?
Non ma petite Sarah,
Il en est une, merveilleuse,
Sur le drapeau d’ Israël
Elle réunit une foule nombreuse
Sur la terre de nos ancêtres
Sur elle, je t’ ai vu naître.
L’amour , je l’ ai trouvé
Ta mère, je l’ ai consolée,
L’ espoir, lui ai redonné.
Cette étoile bleue,
Promesse des cieux,
Nous rend enfin heureux.
ERICK L.

 

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