Le 28 février, l’armée turque et ses supplétifs de l’Armée syrienne libre inféodée à Al Qaïda, se sont emparés des villages de Sinnarah et Anqalah, au sud du district de Sheikh al-Hadid, qui se situe à l’ouest de la ville d’Afrin, selon les sources de l’opposition syrienne.

Pendant ce temps, les sources kurdes ont révélé que l’artillerie de l’armée turque avait bombardé plusieurs positions des Unités de Protection du Peuple Kurde (YPG), essentiellement dans les centres des districts de Jandaris et de Sheikh al-Hadid à l’ouest d’Afrin.

Les YPG ont intensifié leurs opérations défensives contre l’armée turque et ses séides islamistes, dans les parties nord et nord-ouest de la zone d’Afrin.

Selon le cite de l’Agence d’Actualités kurde Hawar (ANAH), les combattants des YPG ont mené une attaque-éclair contre les forces de l’ALS dans le village de Raco dans le district de Rajo. Les membres des YPG ont tué plusieurs djihadistes mercenaires d’Ankara et détruit deux véhicules de l’ALS, selon cette source.

De plus, les YPG ont repoussé une attaque de l’armé turque et de ses séides islamistes dans le village de Jaro, dans le district de Bulbul, au nord d’Afrin. Les YPG ont aussi tué quatre djihadistes de l’ALS et blessé six autres, selon la presse des YPG.

Les prochaines cibles de l’armée turque et de ses mercenaires djihadistes issus des groupes liés à Al Qaïda et Daesh, seront probablement les centres des districts de Jandaris et de Sheikh al-Hadid. L’Armée turque doit absolument conquérir ces zones s’il elle veut sécuriser sa route allant de la zone contrôlée par l’opération Bouclier de l’Euphrate (Azaz, Al Bab, Jarabulus), dans la partie nord du gouvernorat d’Alep, vers la province d’Idlib, contrôlé par le Hayat Tahrir al-Sham allé et protégé d’Ankara.

©JForum avec agences