Une troisième femme a porté plainte le 7 mars contre Tariq Ramadan. Révélations sur un nouveau dossier, où viols, violences et emprise tissent la trame d’un long cauchemar.

« Je n’ai aucune idée de pourquoi elles font cela. » Quelques minutes avant sa double mise en examen pour viols, ce 2 février, en fin d’après-midi, Tariq Ramadan n’en démord pas. L’islamologue l’affirme sèchement aux juges d’instruction parisiens : il n’a jamais eu de rapports sexuels avec les deux plaignantes – Henda Ayari et Christelle* – qui l’accusent d’avoir abusé d’elles avec une violence rare en 2012 et en 2009. Les magistrats ont beau l’informer que d’autres femmes, qui ont témoigné sous X, lui « prêtent les mêmes attitudes », l’influent prédicateur suisse de 55 ans continue de clamer son innocence. Hors de question d’admettre que lui, le défenseur des valeurs d’un islam particulièrement conservateur, mène en parallèle une vie sexuelle dévoyée.

Par Claire Hache et Jérémie Pham-Lê

* Les prénoms ont été modifiés.

 

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