Les Seli’hot sont des prières de supplications qui rappellent les besoins de l’homme mais aussi sa petitesse et ses faiblesses. En récitant les Seli’hot, le Juif procède à une introspection approfondie qui lui permet d’aborder les seli’hot (hébreu : סליחות « pardons ») en  implorant la clémence divine pour les fautes commises par les enfants d’Israël.

Les standards des seli’hot sont fixés au milieu du XVIe siècle : Joseph Caro adopte la coutume pour les séfarades de lire les seli’hot depuis le début du mois d’eloul tandis que Moïse Isserlès confirme l’habitude des ashkénazes de les commencer le dimanche précédant Roch Hachana ou le dimanche de la semaine précédente lorsque Roch Hachana commence un lundi ou un mardi.

On ne commence les Seli’hot qu’en présence de dix hommes adultes (plus de treize ans) afin de pouvoir prononcer le Kaddich.

Si possible, on reste debout pendant les Seli’hot, au moins lorsqu’on prononce les «Treize Attributs de Miséricorde» et le «Vidouy» (confession des fautes). Celui qui ne prie pas avec un Minyane (dix hommes) ne prononce ni les «Treize Attributs» ni les prières en araméen.

L’officiant s’enveloppe d’un «Talit» (châle de prière). S’il fait encore nuit, il ne prononcera pas la bénédiction : il serait alors préférable qu’il emprunte un Talit à un ami ou à la synagogue.

L’endeuillé (durant les sept premiers jours) ne sort pas de chez lui et ne peut donc aller à la synagogue pour les Seli’hot, excepté la veille de Roch Hachana (Dimanche 12 septembre) où les Seli’hot sont particulièrement longues.

F. L. (d’après «Cheva’h Hamoadim» – Rav Shmuel Halevy Hurwitz)

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