M. Obama a assuré que les États-Unis s’opposeraient à toute «tentative d’isoler Israël» aux Nations unies lors d’un discours prononcé au Congrès annuel du principal lobby pro-Israël aux États-Unis, l’AIPAC, à Washington. Sur la photo, il serre la main du président de l’AIPAC, Lee Rosenberg.

PHOTO: AFP

Le président américain Barack Obama a assuré Israël dimanche de l’engagement «inébranlable» des États-Unis envers la sécurité de l’État hébreu, affirmant qu’ils s’opposeraient à toute «tentative d’isoler Israël» aux Nations unies.

«Même si nous pouvons être en désaccord parfois, comme des amis peuvent l’être, les liens entre les États-Unis et Israël sont inaltérables, et l’engagement des États unis envers la sécurité d’Israël est inébranlable», a dit M. Obama lors d’un discours prononcé au Congrès annuel du principal lobby pro-Israël aux États-Unis, l’AIPAC, à Washington.

M. Obama a assuré que les États-Unis s’opposeraient à toute «tentative d’isoler Israël» aux Nations unies. Le président a affirmé que la paix ne peut être «imposée» à Israël par ses voisins et qu’un vote de l’ONU ne créera jamais un État palestinien.

Il a également assuré que Washington apportait à Israël une aide militaire qui va «au-delà» d’une aide ordinaire à un pays tiers et a souhaité le maintien, avec l’aide des États-Unis, de la «supériorité» de la force militaire israélienne sur ses adversaires potentiels dans la région.

Par ailleurs, le président américain a appelé le Hamas à «reconnaître le droit d’Israël à exister», à «rejeter la violence et à adhérer à tous les accords existants».

Le président a aussi assuré que «l’accord récent entre le Fatah et le Hamas représente un énorme obstacle à la paix».

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Benyamin Netanyahu poursuit sa visite aux Etats-Unis. Le Premier ministre israélien s’adressera lundi 23 mai à la conférence de l’AIPAC, le puissant groupe de pression pro-israélien, alors que les relations entre Jérusalem et Washington se sont tendues. Le chef du gouvernement israélien a très mal réagi devant la volonté américaine de souhaiter un Etat palestinien dans les frontières d’avant 1967. Hier, Benyamin Netanyahu a démenti toute crise diplomatique avec Barack Obama.

Lundi 23 mai, Benyamin Netanyahu s’adressera à la conférence de l’AIPAC, le puissant groupe de pression pro-israélien, de même que d’ailleurs avant lui dès ce dimanche matin Barack Obama. Après le difficile échange de vues entre les deux dirigeants vendredi à la Maison Blanche, la tentation sera grande de comparer les réactions suscitées par l’une et l’autre allocution. Mais il n’y a pas que dans cette enceinte que Benyamin Netanyahu est attendu à bras ouverts.

Le Congrès dominé par les Républicains devrait mardi lui réserver un accueil empressé. A en croire en tout cas les fortes critiques des principaux prétendants à l’investiture républicaine pour 2012, avides de marquer des points en politique étrangère après l’opération anti-Oussama ben Laden.

Pour Mitt Romney, prôner les frontières de 1967, c’est comme jeter Israël sous un bus. Pour Tim Pawlenty, c’est une exigence erronée et très dangereuse. Pour Newt Gingrich, c’est une menace sérieuse à la sécurité d’Israël.

Le vote juif est très majoritairement démocrate aux Etats-Unis. Les Républicains comptent bien que la position d’Obama lui coûte des voix sur ce terrain, et le soutien financier qui va avec. Et ils offrent au Premier ministre israélien l’occasion de passer par-dessus la tête du président.

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Armand Maruani

Aucune confiance en Hussein Obama. Il est capable de prendre des chemins tortueux pour arriver à ses fins. D……merci , il a en fâce de lui un Bibi remonté et qui en a vu d’autres. Israël , quand il s’agit de sa sécurité ne cède JAMAIS. Hussein devrait le savoir. Jouer le mendiant aux voix à l’AIPAC ne suffira pas. Les Républicains vont le bousculer et ne lui feront pas de cadeaux. Il a eu la tête de Ben Laden , mais il aura du mal à sauver la sienne aux prochaines élections.