Un Syrien est décédé lors de son transfert
dans un hôpital israélien tandis qu’un autre Syrien blessé était opéré dans
cet établissement, a-t-on appris mercredi de source hospitalière à Safed, dans
le nord d’Israël. « Un Syrien blessé transporté dans une ambulance militaire est décédé en
route avant d’arriver à l’hôpital, tandis qu’un deuxième Syrien blessé a été
opéré », a déclaré à l’AFP Yaël Shavit, la porte-parole de l’hôpital Ziv.
« Le Syrien qui a été opéré est dans un état stationnaire », a ajouté la
porte-parole, en précisant que l’hôpital avait soigné depuis trois mois 16
Syriens blessés durant les combats entre l’armée syrienne et les rebelles sur
la partie du Golan non occupée par Israël.
La radio publique a pour sa part indiqué que les deux hommes faisaient
partie des forces rebelles qui combattent l’armée du président syrien Bachar
al-Assad.
Lundi, le ministre de la Défense Moshé Yaalon avait confirmé que l’armée
israélienne avait ouvert un hôpital de campagne sur le plateau du Golan pour
soigner des blessés venant de Syrie.
« Il s’agit d’un geste humanitaire. Mais Israël n’a pas l’intention d’ouvrir
un camp de réfugiés » pour les civils syriens fuyant les combats, avait-il
précisé.
Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie. Il occupe depuis
1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés, une décision qui
n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, environ 510 km2
restant sous contrôle syrien.
A de multiples reprises, les dirigeants israéliens ont proclamé leur
neutralité dans la guerre civile syrienne, tout en disant vouloir empêcher
tout transfert d’armes au mouvement libanais Hezbollah, allié du président
Assad.
JERUSALEM, 05 juin 2013 (AFP)
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