La responsable des opérations humanitaires de l’ONU Valerie Amos a constaté que les parties de la ville syrienne de Homs qu’elle a visitées mercredi étaient « totalement dévastées », a indiqué à l’AFP sa porte-parole Amanda Pitt. Mme Amos, dont la visite dans le quartier de Baba Amr a duré près d’une
heure, a tenté de se rendre dans des parties de la ville tenus par
l’opposition mais « n’a pas été en mesure de le faire » pour des raisons de
sécurité, a ajouté la porte-parole.
Le ministre des affaires étrangères syrien que Mme Amos a rencontré à Damas
lui avait pourtant « confirmé qu’elle pourrait se rendre là où elle voudrait »,
a souligné la porte-parole.
Mme Amos et les personnes qui l’accompagnaient « ont entendu des coups de
feu » lors de leur visite. « Elle a dit que les parties (de la ville) qu’ils ont
vues étaient totalement dévastées (et que) Homs ressemblait à une ville qui a
été complètement fermée » à la population, a expliqué Amanda Pitt.
Elle a précisé que Mme Amos poursuivait ses prises de contacts en Syrie
pour essayer de « trouver un arrangement permettant un accès humanitaire de
longue durée ».
Valérie Amos est entrée mercredi après-midi dans le quartier de Baba Amr à
Homs avec une équipe du Croissant-Rouge syrien, avait indiqué auparavant un
porte-parole du CICR (Comité international de la Croix-Rouge).
Selon le CICR, l’équipe du Croissant-Rouge syrien (CRS) a constaté que la
plupart des habitants étaient partis « vers des régions où le CICR leur
distribue des vivres et de l’aide ».
NEW YORK (Nations unies), 7 mars 2012 (AFP)