Le rapport annuel de l’Agence de Sécurité indique que 5 Israéliens ont été tués, au cours de l’année passée, dans des attentats en Judée-Samarie-Cisjordanie, contre aucun en 2012. Au total, on a assisté en 2013 à 1271 attaques terroristes.

Le rapport annuel du Service de la Sécurité Générale pour l’année 2013, indique une baisse du nombre d’Israéliens tués dans des attaques terroristes, en comparaison de 2012 : six personnes ont été tuées, contre dix au cours de l’année précédente.

Cependant, le rapport montre que la majorité des victimes, en 2013 ont été tuées dans des attaques en Judée-Samarie-Cisjordanie, ce qui est très different de 2012, où aucun Israélien n’avait été tué dans des attentats terroristes ayant la Judée-Samarie-Cisjordanie pour origine.

En même temps, au cours de la dernière année, aucun Israélien n’a été tué à cause d’attaques menées depuis la Péninsule du Sinaï, alors que deux étaient tués en 2012 et huit en 2011, à partir de cette zone à risques.

Ce rapport prend pour référence la Judée-Samarie/Cinsjordanie, la Bande de Gaza et à la région du Sinaï. La plupart des victimes de 2013 a été tuée dans des attaques menées par des organisations locales et le reste des attaques sont le fait d’auteurs individuels. Au cours de l’année passée, 44 personnes ont été blessées, contre 40 en 2012 (au moment de l’Opération Nuée-Pilier de Défense). La plupart des victimes a été blessée par des bombes incendiaires ou des jets de pierre.

Cependant, malgré la baisse proportionnelle du nombre de blessés, le nombre d’attaques venues de Judée-Samarie/Cisjordanie a doublé en 2013, avec 1271 attaques, contre 578 en 2012.

En 2013, on assiste à 201 attaques à l’arme à feu, contre 37 de ces attaques en 2012. Dans l’année passée, on note une augmentation de 60% du nombre d’attaques qui ont caractère « amateur », tel le jet de cocktails-molotov (considérés comme faciles à fabriquer).

A Jérusalem, il y a moins d’attaques que l’année précédente : 126 contre 187, durant l’année 2012.

Par contre, on observe un net recul du nombre d’attaques depuis la Bande de Gaza : 55 en 2013, contre 1.130 en 2012, mais le tableau réfère principalement aux tirs de roquettes. Cette baisse a été précédée par des arrangements, datant de la fin de l’Opération Pilier de Défense. En 2013, 64 roquettes et 11 obus de mortiers ont été tirés contre Israël, contre 2.337 roquettes et 230 obus de mortiers en 2012 (la plupart de ces roquettes a été tirée pendant l’Opération Nuée (Pilier) de Défense).

Cependant, même les attaques qui ne sont pas dues à des tirs de roquettes et missiles subissent une baisse significative : 16 attaques en 2013, contre 52 en 2012.

Le déclin dans le nombre de tirs ne coïncide pas avec les efforts parallèles du Hamas et du Jihad Islamique, qui visent à se renforcer et à fabriquer des armes, ce qui comprend la fabrication de roquettes d’une portée de 75 kms, capables d’atteindre la zone métropolitaine de Tel Aviv et le creusement de « tunnels de la terreur », qui conduisent de la Bande de Gaza vers les communautés israéliennes.

Quels types d’attaques ont pu être déjoués?

En 2013, a été déjoué un total de 190 attentats graves, dont 16 attentats-suicide, contre 112 tentatives en 2012.

Selon le Shin Bet, 40 projets d’attaques terroristes, menés par d’anciens prisonniers de la Bande de Gaza, libérés au cours de l’échange de l’otage Gilad Shalit, ont également été empêchés d’aboutir.

Les opérations contre-terroristes israéliennes et le travail de l’Armée Egyptienne, dans la prévention et le démantèlement des infrastructures terroristes, dans le Sinaï, ont conduit à une baisse du nombre d’attaques partant d’Egypte. En 2013, trois attaques ont été menées en Israël depuis le Sinaï (tirs de roquettes), contre 11 en 2012.

Les Attaques conduites par des Juifs Israéliens

Au cours de l’année passée, on observe une élévation du nombre d’attaques de la part de militants d’extrême-droite radicale, qui lancent des assauts contre des Arabes (25 contre 18 en 2012). L’an passé marque aussi une baisse du nombre d’activités anarchistes, en Judée-Samarie/Cisjordanie, résultat sans doute partiellement dû à la dissolution d’ISM (International Solidarity Movement) .

En 2013, il n’y a pas eu d’attaques contre des cibles israéliennes et juives, à travers le monde (de type Burgas, 2012), mais le Shin Bet souligne dans son rapport la motivation permanente à mener de telles attaques, de la part de l’Iran et d’autres organisations ( qui opèrent sous son patronage).

L’implication d’Arabes israéliens dans ces attaques reste mineure, cette année (globalement : comme auparavant).

Elior Levy

Publié le : 27. 01.14, 20:08 / Israel News

ynetnews.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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