Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen vont porter plainte pour diffamation…
Après avoir affirmé, dans le Journal du Dimanche, que Jacques Chirac et Dominique de Villepin avait reçu pendant dix ans des fonds occultes de la part de dirigeants africains, Robert Bourgi a élargi la liste des accusés.

Lundi, l’avocat a déclaré que la campagne présidentielle de 1988 de Jean-Marie Le Pen avait été financée par l’ancien président du Gabon, Omar Bongo.

Les accusés veulent porter plainte

Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont annoncé dimanche à tour de rôle qu’ils allaient déposer plainte en diffamation. Georges Kiejman, l’avocat de Jacques Chirac dont le procès pour détournement de fonds se poursuit à Paris, a annoncé que son client le ferait «dans les prochains jours».

Pour Marine Le Pen, la présidente du FN, l’affaire est pourtant bien liée aux dissensions au sein de l’UMP. «C’est ça qui me paraît très suspect en l’occurrence : c’est que M. Bourgi est très, très proche de Nicolas Sarkozy, il fait partie du premier cercle du PR, du cercle de la famille, des amis proches», a-t-elle ajouté sur France Info.

Appel à la justice

Le barreau de Paris a annoncé lundi avoir ouvert une enquête déontologique sur Robert Bourgi, estimant que le rôle d’intermédiaire pour la transmission des fonds occultes était incompatible avec sa profession. 

L’ouverture d’une information judiciaire a de nouveau été réclamée lundi par l’opposition. «Il y a quelque chose de très nauséabond dans le financement qui a été celui de la droite au-delà même de loi sur le financement des partis politiques votée lorsque la gauche était au pouvoir», a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
 
O.V. avec Reuters

20 minutes.fr

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Armand Maruani

Je vois bien le raciste compter les billets et se dire :  » y’a bon banania «