Lors de sa première apparition publique en civil, l’ancien chef d’état-major Gaby Ashkenazi a qualifié hier d’échec personnel et professionnel son incapacité à faire revenir chez lui le soldat enlevé Guilad Shalit.

Gaby Ashkenazi, qui a officiellement quitté ses fonctions avant-hier, s’exprimait à l’université de Bar-Ilan qui lui décernait le titre de docteur honoris causa. « Il faut admettre que nous ne sommes pas capables d’utiliser notre force militaire pour libérer Guilad Shalit », a-t-il déclaré, indiquant que « le Hamas le cache de telle manière que nous ne pouvons pas le localiser (…) Il faut l’admettre et payer un prix raisonnable pour sa libération ».

N’étant plus contraint de garder le silence, le général Ashkenazi a donné hier pour la première fois des indices quant à son positionnement politique. D’une part, il a indiqué qu’il est « important de maintenir une présence militaire dans la vallée du Jourdain » ; d’autre part, évoquant le Golan, il a déclaré : « il est préférable, si nous devions nous battre, de le faire en possédant ce territoire, mais ce n’est pas seulement une question de contrôle d’un territoire ». En effet, le chef d’état-major sortant a souligné qu’à ses yeux, le contrôle de l’espace aérien et des ressources en eau n’était pas moins important que le contrôle physique d’un territoire.

Yossi Yehoshoua – Yediot Aharonot

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires