© 2009 AFP (Saul Loeb)
Le président américain Barack Obama réunit mardi à New York Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, mais personne ne s’attend à ce que la première rencontre entre les dirigeants israélien et palestinien fasse beaucoup avancer la cause de la paix.Le président américain Barack Obama réunit mardi à New York Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, mais personne ne s’attend à ce que la première rencontre entre les dirigeants israélien et palestinien fasse beaucoup avancer la cause de la paix.

M. Obama les rencontrera séparément, puis ensemble dans la matinée en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, alors que le processus de résolution du conflit israélo-palestinien paraît totalement bloqué, notamment en raison du refus de M. Netanyahu de geler la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.

L’événement aura le mérite de mettre en présence les dirigeants israélien et palestinien qui ne sont jamais rencontrés depuis que M. Netanyahu a pris ses fonctions le 31 mars.

Mais « nous ne plaçons pas d’attentes grandioses dans une seule rencontre », a reconnu le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, laissant craindre une séance photo et guère plus. « L’aspect le plus important de cette rencontre, c’est qu’elle a lieu », a abondé le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon.

« En raison de l’intransigeance d’Israël, nous ne nous attendons pas à quoi que ce soit de cette rencontre », a pour sa part déclaré à l’AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina. « Il ne faut pas relever le niveau des attentes car cette rencontre n’abordera pas la reprise des négociations et ne contraindra pas Israël à respecter ses obligations, notamment en ce qui concerne l’arrêt de la colonisation », renchérit le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Barack Obama, le 18 mai 2009 à Washington

La Maison Blanche espérait que M. Obama pourrait présider à New York à une relance des négociations. Mais la mission menée la semaine passée par son envoyé spécial au Proche-Orient, George Mitchell, n’a pas réussi à surmonter de profondes divergences, malgré ses navettes entre MM. Abbas et Netanyahu.

La tenue du sommet de New York est restée incertaine jusqu’à samedi, quand la Maison Blanche l’a annoncée officiellement.

« Nous avons accepté d’y participer car il s’agissait d’une invitation du président Obama, reflétant son attachement à poursuivre ses efforts pour instaurer la paix à travers un règlement à deux Etats », Israël et la Palestine, affirme M. Erakat.

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