Des milliers de parents ont défilé sur un boulevard en plein centre de Tel-Aviv jeudi pour protester contre le coût qu’ils qualifient d’invraisemblable pour élever des enfants en Israël.

PHOTO: BEN HARTMAN , JPOST

Les slogans : « Qui se soucie des missiles alors qu’il n’y a pas d’argent pour les couches » ou « quel intérêt pour la sécurité quand je ne peux avoir de garderie ? ». Les parents avec les poussettes marchaient aux côtés de leurs enfants le long de la rue Ben-Tzion jusqu’à l’intersection avec Rothschild, au niveau du théâtre Habima, où ils ont retrouvé les manifestants des tentes.

La marche a été organisée sur Facebook par six mamans. Elles ont décrit la difficulté d’élever des enfants dans ce pays. Les raisons : les prix du logement et des crèches (qui coûtent en moyenne 3000 shekels par mois et par enfant) ; ceux du lait en poudre et des couches ; et le nombre de jours où les écoles sont fermées, ce qui oblige à faire appel à une babysitter.

Cette manifestation n’était qu’une partie d’une série de marches du même type qui ont eu lieu à Rishon Letzion, Givatayim, Holon, Modiin, Ariel, Ashdod, Ashkelon, Herzliya, Kfar Saba, Raanana, Rehovot, Haïfa, Nes Tziona, Sdérot, Beersheva et Petah Tikva.

« Je demande 500 shekels par mois à mes parents »

Parmi les exigences des organisateurs : une loi pour rendre l’éducation des enfants gratuite à partir de l’âge de trois mois (actuellement : 3 ans), une régulation des prix pour certains produits dong les couches et le lait en poudre, une extension du congé maternité, la fin des frais supplémentaires pour les poussettes dans les transports publics, un salaire équivalent pour les mères de famille et des crédits d’impôts supplémentaires pour les parents.

Parmi les personnes présentes : Eli Elbaz, 35 ans, de Petah Tikva, père de deux garçons de 4 ans et 18 mois.
« On ne peut pas joindre les deux bouts parce que nous dépensons chaque mois 4500 shekels en garderie, ce qui correspond quasiment au salaire de ma femme », indique Elbaz.

Il travaille en tant qu’ingénieur électronique et gagne « un salaire convenable » d’environ 8000 shekels par mois, mais doit tout de même demander à ses parents 500 shekels par mois pour les courses.
Et il rit lorsqu’on lui demande s’il peut mettre de côté une partie de son salaire pour les études secondaires de ses enfants.

Par BEN HARTMAN

Jpost

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