Mercredi, le président américain Barack Obama a déclaré que la résolution du conflit israélo-palestinien était « plus urgente que jamais ». Il a indiqué qu’il était « confiant » dans le fait qu’il pourrait y avoir un Etat juif avec des frontières « sécurisées et sûres » aux côtés d’un Etat où les Palestiniens peuvent « déterminer leur destin et leur futur ».
S’exprimant avec le Premier ministre britannique David Cameron lors d’une conférence de presse après s’être entretenu avec lui en privé, Obama a affirmé que les Palestiniens doivent comprendre qu' »ils ont aussi des obligations ».
Selon Obama, le conflit repose sur quatre points essentiels : les frontières territoriales, la sécurité d’Israël, la question des réfugiés palestiniens et Jérusalem. Il affirme que les deux derniers points sont « extraordinairement chargés émotionnellement » et requerront des « concessions douloureuses ».
Il a répété que les négociations étaient nécessaires, et que sans les pourparlers il n’y aurait pas de paix. Si une résolution de l’ONU appelant à un Etat palestinien indépendant passait, elle ne créerait pas une Palestine viable, et à la fin, ne « servirait pas les Palestiniens ».
Le président américain a reconnu d’autre part que le Hamas n’était pas un partenaire pour les négociations sauf s’il renonce à la violence et reconnaît l’Etat hébreu. Il indique qu’Israël a le droit d’être préoccupé par la réconciliation entre le Hamas et le Fatah, étant donné que le Hamas ne reconnaît pas Israël et prône la violence.
Obama a aussi remercié le Premier ministre Binyamin Netanyahou pour avoir exprimé sa position, et formulé des recommandations pour redémarrer le processus de paix.
JPOST.FR