La récente fureur dans les relations toxiques entre l’Administration d’Obama et d’Israël éclata sur une épithète de basse-cour orientée contre le Premier Ministre Benyamin Netanyahu par un « responsable de l’administration ». Les vilains quolibets entre les deux gouvernements sont choses courantes : Le secrétaire d’État John F. Kerry en a reçu plusieurs de la part des hauts responsables israéliens. Mais la grossièreté de celui-ci – appeler M. Netanyahu « un couard » par quelqu’un qui communique de l’Atlantique avec Jeffrey Goldberg, fréquent bénéficiaire des communications du haut niveau de la Maison Blanche – a soulevé la question de savoir pourquoi le dirigeant israélien provoque une animosité d’une telle ardeur d’une administration qui hausse les épaules froidement face aux insultes de gars comme Vladimir Poutine.

Après avoir parcouru les différents clichés, le Washington Post conclut suggérait « qu’il serait sage que M. Obama lance une réinitialisation avec M. Netanyahu ».

Sauf bien sûr qu’il y eut déjà une tentative de remise à zéro au début du premier mandat d’Obama. Elle échoua parce qu’Obama et ses gens n’aiment pas Israël. Ils ne veulent pas de Netanyahu. Et ils pensent que la clé pour la conquête du monde islamique c’est d’être vu/considéré comme anti-israélien.

C’est le dogme standard gauchiste, et il a mené à tout ce gâchis.

Ce que le Washington Post ne parvient pas à reconnaître c’est que Netanyahu s’est lui-même mis dans le vent politiquement un peu pour soutenir la poussée d’Obama et de Kerry pour la paix. En échange, il a été blâmé pour l’échec des négociations en dépit de l’évidente obstruction d’Abbas et de ses exigences constantes de concessions pré-talk pour finalement former un gouvernement d’union avec le Hamas.

Non seulement Obama Inc. n’a jamais osé demander des comptes à l’OLP, mais il estime que c’est tout autant fiable d’accuser Israël.

Netanyahu a joué sur son avenir politique pour soutenir l’initiative d’Obama. Non seulement il n’y avait aucun accord, mais la responsabilité de l’échec lui échut, et les membres du personnel de la Maison Blanche le traitent de « lâche » pour avoir accompli ce qu’Obama exigeait de lui.

À ce niveau d’hostilité, il est impossible d’opérer une réinitialisation.

[Thérèse Zrihen-Dvir, Regard d’un écrivain sur le Monde, blog
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