Barack Obama a mis en garde jeudi les Palestiniens contre tout effort qui pourrait conduitre à isoler Israël lors de la prochaine assemblée générale des Nations unies en septembre et a esquissé les contours de ce qui serait, selon lui, un accord acceptable par tous.
Le président américain Barack Obama a déclaré jeudi que toutes tentatives palestiniennes pour « isoler » Israël aux Nations unies « ne créera pas un Etat indépendant ».

« Toutes actions symboliques pour isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créera pas un état indépendant », a dit Barack Obama lors d’un discours sur le Moyen-Orient au département d’Etat.

Les Palestiniens veulent demander au Conseil de sécurité de reconnaître leur Etat sur les lignes de 1967, quitte à se retourner vers l’Assemblée générale, au cas où les Etats-Unis mettraient leur veto, comme attendu.

Dans cette hypothèse, ils comptent invoquer une résolution de 1950 autorisant l’Assemblée générale à se substituer au Conseil de sécurité quand celui-ci est paralysé par le veto d’un membre permanent.

WASHINGTON, 19 mai 2011 (AFP) –

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Barack Obama entend soutenir la démocratisation du monde arabe

Barack Obama a estimé jeudi que la mort d’Oussama ben Laden était une bonne occasion de revoir en profondeur les relations entre les Etats-Unis et le monde arabe, la priorité de Washington étant à ses yeux d’encourager les changements démocratiques dans ces pays.

Dans un discours entièrement consacré à la politique arabe de son administration, le président américain a accentué la pression sur le président syrien Bachar al Assad, en déclarant pour la première fois qu’il devait cesser de réprimer les manifestations et conduire une transition démocratique, « ou bien partir ».

Voyant dans les soulèvements populaires au Proche-Orient une « occasion historique », il a assuré que l’avenir des Etats-Unis était lié à celui du monde arabe, en proie depuis janvier à des soulèvements sans précédent, de la Tunisie à l’Egypte ou encore au Yémen.

« Les peuples se sont dressés en exigeant leurs droits fondamentaux. Deux dirigeants ont quitté le pouvoir. D’autres pourraient suivre », a-t-il dit devant un parterre de diplomates américains et étrangers, au département d’Etat à Washington.

Ses efforts pour revoir en profondeur les relations avec le monde arabe se heurtent à un certain scepticisme face à ce que beaucoup ont considéré comme une attitude hésitante et variable de Washington face aux soulèvements du monde arabe, qui ont menacé ou menacent encore à la fois des régimes ennemis et des régimes alliés des Etats-Unis.

Le président américain, qui cherche à reprendre l’initiative, a choisi de s’exprimer sur sa politique arabe un peu plus de deux semaines après la mort d’Oussama ben Laden, tué le 2 mai au Pakistan par les forces spéciales américaines.

« Nous avons porté un énorme coup à Al Qaïda en tuant son dirigeant », a dit Obama. « Ben Laden n’était pas un martyr, c’était un massacreur (…) », a-t-il ajouté.

Illustration du soutien de Washington aux aspirations démocratiques, il a promis un nouveau programme d’aide spécialement destiné aux pays qui s’ouvrent aux réformes politiques, et en premier lieu la Tunisie et l’Egypte.

Ce programme consistera notamment à aider ces pays à récupérer les avoirs dérobés par leurs anciens dirigeants.

Le président américain, qui recevra vendredi le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a évoqué également le processus de paix israélo-palestinien.

Obama s’est élevé contre les efforts que pourraient engager les Palestiniens pour isoler Israël lors de la prochaine assemblée générale des Nations unies en septembre.

« Pour les Palestiniens, des efforts visant à priver Israël de sa légitimité tourneront à l’échec. Les actes symboliques destinés à isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créeront pas un Etat indépendant », a-t-il dit, en réaffirmant le caractère inébranlable de l’engagement des Etats-Unis aux côtés d’Israël.

Dans ce discours, Obama est allé plus loin que par le passé, en exposant les paramètres d’un accord entre Israël et les Palestiniens, sans aller pour autant jusqu’à dévoiler un plan de paix américain. Selon lui, tout accord créant un Etat de Palestine doit s’appuyer sur les lignes de 1967, moyennant des échanges de territoires.

Des initiatives de paix au Proche-Orient s’avèrent plus urgentes que jamais, a estimé Obama, qui juge intenable le statu-quo actuel dans le processus israélo-palestinien. Selon lui, Israël va devoir faire preuve d’audace pour favoriser une paix durable.

La relance des pourparlers directs en septembre dernier, sous l’égide des Etats-Unis, s’est rapidement soldée par un échec en raison du refus israélien de prolonger un moratoire sur les constructions dans les colonies juives en Cisjordanie.

Eric Faye pour le service français

Par Reuters

L’Express.fr


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Les Palestiniens appellent Israël à « donner à la paix la chance qu’elle mérite »

Le leader palestinien Mahmoud Abbas, a appelé jeudi Israël à « donner au processus de paix la chance qu’il mérite », convoquant la direction palestinienne pour « une réunion d’urgence » après le discours du président américain Barack Obama.

Le Hamas a pour sa part appelé M. Obama à préférer aux « slogans » « des actes concrets pour protéger les droits des Palestiniens », rejetant ses appels à une reprise des négociations de paix et à une reconnaissance d’Israël par le mouvement islamiste.

« Nous sommes engagés à tous les accords signés et les références du processus de paix (…) et nous espérons qu’Israël fera de même pour donner au processus de paix la chance qu’il mérite », a indiqué le négociateur palestinien Saëb Erakat, citant M. Abbas.

« Le président Abbas a décidé d’appeler la direction palestinienne à une réunion urgente dès que possible et de consulter nos frères arabes pour discuter du discours du président Barack Obama », a par ailleurs ajouté M. Erakat.

« Ce qu’Obama doit faire, ce n’est pas ajouter des slogans mais accomplir des actes concrets pour protéger les droits des Palestiniens et de la nation arabe », a déclaré à l’AFP Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas à Gaza.

M. Abou Zouhri a en outre rejeté les appels du président américain à reprendre les négociations de paix et à reconnaître Israël.

« Nous affirmons que la réconciliation palestinienne est une affaire interne palestinienne, que les négociations ont démontré leur absurdité et que le Hamas ne reconnaîtra pas l’occupation (d’Israël, Ndlr) de quelque manière que ce soit », a ajouté le responsable du Hamas, jugeant qu’il n’y avait « rien de nouveau dedans » (dans ce discours, Ndlr).

Dans un discours très attendu, M. Obama a affirmé que les frontières d’Israël et d’un futur Etat palestinien devaient être fondées sur celles de 1967, moyennant des échanges de territoires, et que la Palestine indépendante devrait être démilitarisée.

« Les frontières d’Israël et de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d’accord, afin d’établir des frontières sûres et reconnues pour les deux Etats », a déclaré M. Obama, dans ce discours consacré au Moyen-Orient.

« Le retrait complet et graduel des forces militaires israéliennes devrait être coordonné dans l’idée d’une responsabilité de la sécurité palestinienne dans un Etat souverain et non-militarisé », a-t-il ajouté.

« Il faudra se mettre d’accord sur la durée de cette période de transition, et l’efficacité des accords de sécurité devra être démontrée », a indiqué le président américain.

Il a en outre rejeté le projet palestinien d’obtenir à l’ONU une reconnaissance de l’Etat de Palestine sur les frontières de 1967, faute de négociations de paix.

« Toute action symbolique pour isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créera pas un état indépendant », a affirmé Barack Obama.

RAMALLAH (Territoires palestiniens), 19 mai 2011 (AFP) –

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Israël écarte tout retrait aux frontières de 1967

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écarté jeudi tout « retrait aux lignes de 1967 » en réaction à l’appel du président américain Barack Obama à un accord de paix avec les Palestiniens fondé sur ces lignes.

A la veille d’une rencontre avec le président américain, M. Netanyahu a exprimé l’espoir que ce dernier « réaffirmerait des engagements » américains qu’Israël « n’aurait pas à se retirer aux lignes indéfendables de juin 1967 », selon un communiqué officiel.

Il a exclu que des « centres majeurs de population israélienne en Judée-Samarie (Cisjordanie) se retrouvent de l’autre côté de la frontière » entre Israël et un futur Etat palestinien, en référence aux principaux blocs d’implantations juives en Judée-Samarie.

Il faisait référence à une lettre du président américain George W. Bush en 2004 au Premier ministre israélien de l’époque Ariel Sharon, excluant un pur et simple retour israélien aux lignes d’armistice antérieures à la guerre de juin 1967, ce qui impliquerait un retrait israélien de toute la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

En dépit de ces divergences avec le dirigeant américain, M. Netanyahu a exprimé « son appréciation pour l’engagement du président Obama envers la paix, tout en soulignant que la « viabilité d’un Etat palestinien ne pourrait se faire aux dépens d’Israël ».

M. Netanyahu a par ailleurs réaffirmé « qu’une présence militaire israélienne le long de la vallée du Jourdain », à la frontière entre un futur Etat palestinien et la Jordanie, « était indispensable pour la sécurité d’Israël ».

« Les frontières d’Israël et de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d’accord, afin d’établir des frontières sûres et reconnues pour les deux Etats », a déclaré M. Obama.

« Le retrait complet et graduel des forces militaires israéliennes devrait être coordonné dans l’idée d’une responsabilité de la sécurité palestinienne dans un Etat souverain et non-militarisé », a encore dit le président des Etats-Unis lors d’un discours sur le Moyen-Orient au département d’Etat à Washington.

JERUSALEM , 19 mai 2011 (AFP) –

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Le Hamas appelle Obama à « des actes concrets » pour les droits palestiniens

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a appelé jeudi le président américain Barack Obama à « des actes concrets pour protéger les droits des Palestiniens et de la nation arabe » et à « ne pas ajouter des slogans ».

« Ce qu’Obama doit faire, ce n’est pas ajouter des slogans mais accomplir des actes concrets pour protéger les droits des Palestiniens et de la nation arabe », a déclaré à l’AFP Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas à Gaza.

M. Abou Zouhri a en outre rejeté les appels du président américain à reprendre les négociations de paix et à reconnaître Israël.

« Nous affirmons que la réconciliation palestinienne est une affaire interne palestinienne, que les négociations ont démontré leur absurdité et que le Hamas ne reconnaîtra pas l’occupation (d’Israël, NDLR) de quelque manière que ce soit », a ajouté le responsable du Hamas, jugeant qu’il n’y avait « rien de nouveau dedans (dans ce discours, NDLR) ».

GAZA (Territoires palestiniens), 19 mai 2011 (AFP) –

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Armand Maruani

Grande Manifestation de soutien à Israël dimanche 29 mai 2011
mai 20th, 2011 Europe-Israel.org

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Europe Israël et la Fraternité Judéo-Noire, ainsi que toutes les associations qui souhaitent s’y joindre, vous invitent à une Grande Manifestation de soutien à Israël ! dimanche 29 mai · 16:00 – 19:00 – Paris du Métro Oberkampf à la Place de la Nation

Face aux menaces d’un troisième Intifada !
Face aux menaces d’une nouvelle flottille d’islamo-gauchistes qui partira bientôt provoquer Israël.
Pour dire NON à la création unilatérale d’un Etat Palestinien projetée pour la cession de l’ONU de septembre !
NON à Barack Obama qui est prêt à sacrifier l’avenir et la sécurité d’Israël aux profits d’intérêts pétroliers !

Et pour demander la libération immédiate de l’otage franco-israélien Guilad Shalit retenu par le Hamas depuis plus de 5 ans !