Analyse : les forces des renseignements de Tsahal disent que les efforts du Hamas pour creuser des tunnels de la terreur sont professionnels et de grande envergure ; pendant que Tsahal cible les maisons des chefs du Hamas, survient inévitablement la question : Quelle est la véritable cible de l’opération : les tunnels ou les têtes du cercle dirigeant du Hamas ? 
Tsahal a mis à jour de nombreuses entrées de plus de 32 tunnels terroristes secrets, connectant la Bande de Gaza à Israël, dont la majorité sont supposés servir aux tentatives terroristes pour pénétrer en Israël et y attaquer des cibles militaires et civiles.
Alors que le cercle dirigeant militaire et politique tâche d’essuyer les critiques sur ce que les chefs politiques savaient exactement quant à l’ampleur de la menace posée par ces tunnels, bien avant le début de l’Opération Bordure de Protection, les renseignements militaires affirment maintenant en savoir bien plus qu’avant sur l’énorme industrie qui en a constitué l’armature.
Tsahal affirme que chaque tunnel coûte environ 3 millions de $ pour être réalisé entièrement. Lors des interrogatoires des 179 Palestiniens arrêtés à Gaza, questionnés par les membres de l’unité 504 des renseignements militaires, ils ont révélé que de très nombreux miliciens du Hamas étaient actifs dans la supervision du forage des tunnels et que ce processus était hautement compartimenté, chaque cellule devant creuser étant isolée des autres.
La majorité des employés au forage étaient, en réalité, des professionnels sans appartenance directe, qui travaillaient pour le Hamas et avaient très peu de connaissance concernant les routes empruntées par tunnels ni là où ils débouchent.
En dépit du fait que, par définition, cette opération était destinée à neutraliser les tunnels utilisés pour des actions terroristes ( par opposition à ceux surtout empruntés pour le transfert clandestin d’armes et de produits de consommation), il serait faux de ne la percevoir qu’à travers ce seul prisme.
Tsahal, essentiellement l’air force, a promis au public une offensive courte et forte, dans laquelle des attaques ciblées frapperaient des cibles de haute qualité. Tsahal a vidé sa banque de cibles, datant de la dernière opération à Gaza, il y a plus d’un an et demi – l’Opération Nuée/Pilier de Défense – et l’armée a, depuis lors, engranger 1257 cibles supplémentaires, que Tsahal a mis dans sa ligne de mire, pour se lancer dans l’Opération Bordure Protectrice.
Au cours de l’opération elle-même, Tsahal a encore ajouté 2443 cibles à la banque des objectifs à atteindre et, en tout, elle a pris pour cibles plus de 3900 objectifs à Gaza – dont un certain nombre ont été touchées plus d’une fois. Selon l’armée, 1543 sites de lancement de roquettes ont fait l’objet de frappes, ainsi que 143 fabriques d’armement et avant-postes.
Cependant, il semble qu’un nombre particulier synthétise le véritable but de l’opération : Tsahal a frappé plus de 678 maisons de commandants du Hamas, transformées en centres de commandement terroriste. C’est un chiffre très élevé, mais, malheureusement, Tsahal n’a pas réussi à frapper les commandants eux-mêmes, qui se cachent à l’intérieur des bunkers ou se déplacent accompagnés de boucliers humains civils.
Tsahal comprend aujourd’hui que si l’armée avait frappé les commandants eux-mêmes et pas simplement leurs maisons, le niveau de dissuasion atteint aurait été bien plus élevé.
Ceux qui ont pu entendre s’exprimer de hauts-commandants de Tsahal, dans les derniers jours, doivent prendre note qu’ils paraissent s’adresser aux comités spéciaux d’enquête, qu’ils pensent voir se mettre en place après la fin de l’opération, afin d’examiner comment et pourquoi toute l’envergure de la menace posée par les tunnels a pu être négligée et n’être pas prise en considération avant le passage officiel à l’action.
Leurs commentaires semblent indiquer que Tsahal craigne qu’elle n’a infligé qu’un revers limité à ces tunnels, ou au moins, de façon pas aussi radicale et décisive que ne l’a promis le cercle dirigeant politique, probablement de manière devenue irréaliste, au vu du manqué d’action préventive.
Yossi Yehoshua
Publié le : 31. 07.14, 01:08 / Israel Opinion
ynetnews.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski
 |
 |
Il faut arreter de passer son temps a se demander si les Renseignements auraient du faire un meilleur travail. L’important c’est ce qu’on sait maintenant et de le prendre en compte pour faire le meilleur choix.
Plutot que du poil a gratter, je preconiserai plutot le celle des tunnels connus apres la propogation de souche de virus lethals mais non contaminant a l’interieur des tunnels.
Ca ferait en quelque sorte, ou faire fuire, ou faire perir les rats du Hamas du navire. On verrai alors par satellites et drones tous les terroristes sortir de leur tanniere illico et Tzahal regler leur compte sur le champs.
comment s’y prendre pour faire sortir de leurs tunnels tous ces terroristes du Hamas qui se terrent comme des rats ? il suffit de faire quelques forages en surface pour répandre à l’intérieur des cavités un liquide imprégné avec une solution de « poil à gratter » à haute dose et le tour est joué ! on se met aux extrémités de la termitière et lorsqu’ils sortent, on les attrape les uns après les autres au collet avec un filin et on les jette directement dans une fosse à merde remplie de purin de porc !
les chefs terroristes se terrent certainement au fond de bunkers dans le centre de Gaza qui n’a pas été encore investi par IDF. Cette zone reste une menace pour Israel car tant qu’ IDF n’aura pas neutralisé les lanceurs longue portée de cette zone , la capacité des terroristes du Hamas de tirer leurs roquette restera indemne, et les citoyens d’Israel resteront potentiellement en danger sous la menace de ces lanceurs.
Ce serait donc une grave erreur ( militaire et politique ) si le gouvernement limitait l’opération à la neutralisation des tunnels exterieurs sans aller nettoyer au bout cette zone meme si le risque de pertes sur le terrain est important..
Au dela de l’opération en elle meme, il en va de la crédibilité dissuasive de Tsahal par rapport aux menaces de ces voisins directs et ainsi donner un message fort au monde pour montrer comment on doit traiter les mouvements radicaux djihadistes.
Il me semble évident dans un premier temps supprimer ces tunnels qui posent un grand danger. D ailleurs je ne comprends pas qu il est pu être construits. Des tonnes de gravats à extraire, et des tonnes de bétons à acheminer. Je pense que les services du renseignement devront répondre à cette question.
Par ailleurs, les têtes pensentes du Hamas devraient tombées rapidement. Tout d abord pour l impact psychologique. Au sein des équipes actives, le manque de coordination sèmerait le trouble, des cibles plus faciles à atteindre.