Quatre associations de femmes juives s’adressent à vous aujourd’hui, à la veille de l’élection du Grand Rabbin de France, animées par l’exigence de justice qui est au cœur du judaïsme et par le souci de l’avenir de la communauté, qui leur importe au plus haut point.APPEL AUX GRANDS RABBINS ET RABBINS CANDIDATS AU GRAND RABBINAT DE FRANCE

Messieurs les Grands Rabbins, Messieurs les Rabbins,

Quatre associations de femmes juives s’adressent à vous aujourd’hui, à la veille de l’élection du Grand Rabbin de France, animées par l’exigence de justice qui est au cœur du judaïsme et par le souci de l’avenir de la communauté, qui leur importe au plus haut point.

Le « scandale du guet » qui a récemment éclaboussé le Consistoire et le Bet Din de Paris ne nous intéresse que dans la mesure où il est le révélateur d’une situation qui existe bel et bien au Service des Divorces.

Une situation que nous connaissons, par le biais de trop nombreux témoignages, et que nous dénonçons depuis de longues années.
Une situation où refus de guet et chantages financiers sont trop souvent le fait de maris conscients du pouvoir exorbitant qu’ils croient être en droit d’exercer sur leur femme.

Une situation que ne règle pas, tant s’en faut, ni le déni opposé jusqu’ici à un questionnement légitime, ni la vaine revendication d’excellence pour les divorces prononcés au Bet Din de Paris.

Les femmes juives de ce pays ont désespérément besoin de rabbins qui, loin de consentir aux abus de droit, sachent et veuillent user des ressources de la loi juive pour les protéger, de rabbins qui, comme ceux de jadis, légifèrent souverainement, sans se soucier de leur renom ni céder à la crainte du qu’en-dira-t-on.

Messieurs les Grands Rabbins, en cette veille d’élections, que vous soyez élu Grand Rabbin de France ou que vous dirigiez une communauté, nous voulons mettre notre espoir et celui de la communauté juive dans la prise de conscience qui sera celle de chacun de vous, et dans l’action que vous aurez la responsabilité d’entreprendre afin que nos filles ne soient pas saisies d’angoisse, au moment de se marier, à la pensée que vous seriez, le cas échéant, dans l’incapacité de les tirer des griffes du malheur.

Conseil International des Femmes Juives, 39 rue Broca, 75005 Paris
Coopération Féminine, 39 rue Broca, 75005 Paris

Noa Oser le Dire, c/o Coopération Féminine, 39 rue Broca, 75005 Paris
Wizo, 10 rue des Augustins, 75002 Paris

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yapasbon

« Le get devrait etre automatique à partir du divorce civil »: en effet ce devrait être le cas et je crois bien que le Consistoire avait pris engagement auprès des instances civiles pour effectuer le divorce religieux en cas de divorce civil. Mais il semble que certains ont en fait une sinistre affaire de sous, bien mal gagnés. Ceci n’est pas sans rappeler les fils des prophètes Eli et Samuel… J’espère que ceux qui sont derrière cette sorte de racket organisé se mettront en mémoire ces leçons de notre histoire, et fera le nécessaire pour rectifier leur mauvais comportement. Autrement… tant pis pour eux car ils paieront ce grave péché un jour.

yacotito

Le get devrait etre automatique à partir du divorce civil.

Il n’y a pas que les femmes qui souffrent du get.

Moi même, Pour faire mon alya, on m’a demandé l’autorisation de mon ex qui a la garde de ma fille et qui ne fera pas d’Alya. Un get à rebours en quelque sorte.