Nous ne parlerons pas ici des millions de juifs exterminés sur le sol européen
 
Ici le 15 Mai, les arabes fêtent ce qu’ils appellent la « Naqba », leur catastrophe, c’est-à-dire pour eux l’indépendance d’un Etat juif et démocratique, sur la base d’un plan de partage voté par les Nations-Unies, et refusé par eux, au lendemain de l’indépendance, quatre puissantes armées se lançaient contre le nouvel état pour le détruire.La Naqba arabe n’a pas eu lieu en 1948 pour les arabes mais bien avant. L’année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes, elle est appelée année de la catastrophe, « A’ma al-naqba ». (Cf. article suivant).

Non contents d’avoir lancés leurs hordes sanguinaires contre le nouvel état juif, commençait dans le même temps, un exode massif de près d’un million de juifs forcés de fuir leur foyers des pays arabo-musulmans.

Ces juifs ont été persécutés, internés voire exécutés. Combien de milliers de km2 de terres leur appartenant ont été saisies ou forcées d’être abandonnées? Des centaines de communautés souvent millénaires et présentes bien avant l’arrivée de l’Islam ont été purement et simplement détruites après avoir été humiliées en leur octroyant le statut de dhimmis.

Des milliards de dollars d’actifs ont été volés et spoliés.

Certes cette « Naqba juive » a connu un dénouement heureux : la plupart des réfugiés ont été absorbés en Israël où aujourd’hui, ils sont des citoyens libres. Aucune aide semblable à celle octroyée par l’ONU ou les nations n’a été accordée a ces malheureux fuyants, telle que celle reçue encore aujourd’hui par les descendants de ce que l’on appelle les réfugiés arabes de la guerre israélo-arabe de 48 que ces derniers ont provoqué.

Ces juifs des pays arabes, courageux et travailleurs ont aidé a bâtir, a partir de rien , ce qu’Israël est aujourd’hui.

Il serait agréable de penser qu’ils sont venus en Israël par le seul rêve sioniste, mais 95 % de ceux qui ont fui et qui sont maintenant âgés, racontent comment ils furent obligés de fuir des foules en colère, avec une valise ou rien, sinon la menace du cercueil.

 
Aujourd’hui encore, la plupart des pays arabo-musulmans ne reconnaissent pas l’Etat d’Israël, aujourd’hui encore les arabo-musulmans ne reconnaissent pas qu’ils ont vidé leurs terres de toute présence juive.

 
Non contents d’avoir éradiqué le judaïsme des terres d’Islam, ils souhaiteraient aussi éradiquer le peuple Juif de sa terre ancestrale par l’établissement d’un énième pays arabe pour un peuple dont l’identité a été créée il y a une quarantaine d’années, aidés en cela par les Occidentaux qui les soutiennent tant idéologiquement que financièrement.

 
En ce jour du 63ème anniversaire de L’Etat d’Israël, et recevant des vœux des Obama et autres dirigeants, il serait temps que les responsabilités soient assumées pour que la paix puisse voir le jour dans cette partie du monde

Aschkel Lévy

Aschkel.info

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L’année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes, elle est appelée année de la catastrophe, « A’ma al-naqba ».

1920 et non 1948, des centaines de mille de réfugiés mais qu’en est-il vraiment ?

Le 15 mai 1948, le discours de David Ben Gourion n’a pas crée une présence juive qui n’avait jamais cessée, il a permis qu’elle prenne de l’ampleur, qu’elle détermine sa légalité et ne soit plus assujettie aux caprices des Califes et aux tocades brutales et sanglantes des prédicateurs djihadistes.

Cet anniversaire est volontiers présenté comme celui de la naissance de l’état d’Israël, en tant que réponse -du monde et des Juifs- à la shoah indissoluble d’un acte injuste de dépossession des véritables propriétaires, à savoir les « Arabes » de l’ex Palestine du mandat britannique qui, après 1967, deviendront « peuple palestinien » et revendiqueront alors une Palestine indépendante dont ils condamnaient jusqu’alors l’idée.

Avec la proclamation du 15 mai 1948, il se serait produit une tragédie arabe, la « naqba ». Partant d’une fausse symétrie, on voudrait, en commémorant la « naqba », condamner la renaissance d’Israël en tant que nation souveraine.
 

La diplomatie française parle même, ici et là, de mettre shoah et naqba en relation pour en faire un couple dialectique maudit,  une réalité antagonique.

Cette diplomatie et les médias qui la relaient mettent un signe égal entre l’extermination méthodique, jusqu’au dernier vieillard, de populations civiles désarmées et la reconstitution de l’état national des Juifs qui aurait traumatisé les « arabes » de l’ex Palestine du mandat britannique et provoqué, par la fuite et l’expulsion, le départ de six à sept cent mille arabes du nouvel Israël dont les arrières petits enfants à Gaza viennent de se voir distribuer par les Nations-Unies deux cents mille ordinateurs, tandis que tout manque, nourriture et médicaments, dans les camps hébergeant à vie les presque trois millions de soudanais, expulsés par le djihad commencé il y a trente six ans…

Où est la naqba ?
 
Mais avant de répondre à la question : où est la catastrophe ? Je ne crois pas inutile de rappeler ici, brièvement, en quoi, pour ceux qui ont crée le concept, elle consistait et quand est apparu ce terme politique passé avec un autre sens dans le langage politique et diplomatique international.

Au fait, de quelle naqba s’agit-il ?

L’auteur du concept est en effet un arabe chrétien, qui forgea le terme en 1920.

C’est ce que rappelait Antonius, dans son livre de 1938 « le réveil arabe » ; Antonius, cet autre arabe chrétien libanais, auquel son statut de porte-parole du nationalisme arabe lié au mufti Husseini ouvrira la porte de prestigieuses universités anglo-saxonnes, pour y enseigner, écrivait il y a 72 ans, dix ans avant la proclamation d’indépendance d’Israël. Citons le  :

« L’année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes, et elle est appelée année de la catastrophe, « A’ma al-naqba ».

 
La naqba, comme concept politique, dénonçait la séparation de la Syrie et des anciens sandjaks ottomans qui recouvraient le territoire de la future « Palestine », née du mandat confié à la Grande Bretagne par la SDN, l’ancêtre de l’ONU, après l’effondrement de l’empire ottoman.

 
A l’inverse, de cet arabe chrétien qui pleure la séparation entre deux portions de la Syrie, six notables syriens alaouites, parmi lesquels se trouvait l’arrière-grand-père du chef d’état syrien actuel, écrivaient en juin 1936 au Président du conseil français.

 
Qu’écrivait l’arrière grand père de Bashar Al Assad ?

 
« Ces braves juifs ont apporté la civilisation et la paix aux arabes musulmans, et ils ont dispensé l’or et la prospérité sur la Palestine sans dommage à quiconque et sans rien prendre par la force. Malgré cela, les musulmans ont déclaré la guerre sainte contre eux et n’ont pas hésité à massacrer leurs enfants et leurs femmes (…) Ainsi un destin terrible attend les Juifs et les autres minorités dans le cas ou les mandats seront annulés, et ou la Syrie musulmane sera réunie avec la Palestine musulmane ».

Alain Rubin

Aschkel.info

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Naqba, la somme et le reste

Quand l’Onu remettait en question les statistiques des « réfugiés palestiniens »…

Proclamé le 14 mai 1948 en fin d’après-midi, l’Etat d’Israël a accédé à l’indépendance et à la souveraineté le 15 mai à zéro heure. Mais par la suite, ce pays a préféré célébrer l’événement à sa date juive, le 5 du mois d’iyyar. Laissée pour ainsi dire vacante, la date grégorienne a été récupérée et détournée par les Etats et organisations arabes ou islamiques, qui en ont fait un jour de deuil : Yôm al-Naqba, l’anniversaire de la Naqba ou Catastrophe, c’est à dire de l’exil ou de l’expulsion des Arabes palestiniens.

 
Dans son discours du Caire, en 2009, le président américain Barack Obama a esquissé une équivalence historique entre la Shoah et la Naqba. Il n’est pas inutile de ramener l’événement à ses véritables proportions.

770 000 à 800 000 Arabes vivaient, au 1er janvier 1947, dans le territoire dont Israël devait prendre le contrôle pendant la guerre de 1947-1948. 170 000 d’entre eux vivaient toujours sur le même territoire en 1949. Le reste – 600 000 à 630 000 âmes selon les estimations – avait donc abandonné ses foyers dans l’intervalle.
 

Ces départs ont commencé dès l’été 1947, quelque neuf mois avant l’indépendance d’Israël. Ils ont d’abord touché les élites arabes, plus de 100 000 âmes, qui ont préféré se mettre à l’abri dans les pays arabes voisins – Liban, Syrie, Egypte – où elles avaient des liens familiaux ou même des propriétés. Puis des populations plus humbles, que les chefs militaires arabes appelaient à se « replier » pendant la durée des opérations : 300 000 âmes supplémentaires, parmi lesquelles de nombreux Syriens ou Libanais immigrés en Palestine dans les années 1920, 1930 et 1940. On compte enfin 150 000 expulsés au sens propre, contraints au départ par les Israéliens en vertu de considérations stratégiques.
 

Pour tragiques que ces événements aient été, ils n’ont rien eu d’exceptionnel. On a compté plus de 20 millions de personnes déplacées et de réfugiés en Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (dont près de 10 millions d’Allemands), 20 millions de réfugiés dans l’ancien Empire des Indes après la partition de 1947. Au Moyen-Orient, 900 000 Juifs ont été expulsés des pays arabes et islamiques à partir de 1945, sans espoir de retour, et les deux tiers d’entre eux se sont réfugiés en Israël. Dix millions de chrétiens ont également été exilés ou expulsés de ces mêmes pays tout au long du XXe siècle. Le cas le plus récent est celui des Palestiniens chrétiens de Cisjordanie : voici une vingtaine d’années, ils formaient 15 % de la population locale ; depuis la mise en place d’un pouvoir palestinien autonome, en 1994, ils ne sont plus que 2 à 3 %.

 
Sur le plan humanitaire, les réfugiés arabes palestiniens de 1948 ont bénéficié d’une aide internationale plus importante que tous les autres réfugiés du XXe siècle et du début du XXIe siècle, y compris les Juifs et chrétiens du Moyen-Orient. Une agence spéciale des Nations Unies, l’UNRWA, a été créée à leur intention, alors que les autres ont été soit ignorés, soit pris en charge par une agence unique, l’ UNHCR. Ils ont pu transmettre la qualité de réfugiés à leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, avantage dénié aux autres groupes de réfugiés. Enfin, ils ont bénéficié d’une aide matérielle, médicale et éducative supérieure, par tête, à tous les autres réfugiés.
 

Cette aide représentait en 1950 l’équivalent de 10 % du PNB libanais à la même époque, un sixième du PNB syrien, 100 % du PNB transjordanien.
 

En 2008, l’UNRWA apportait son assistance à 4,6 millions de « réfugiés » ou de personnes réputées telles, nés en grande majorité après les évènements de 1948. A cette fin, elle disposait de 24 000 professionnels à plein temps, d’origine palestinienne à 99 %. Son budget, établi sur une base biannuelle, était de 1,09 milliard de dollars. Soit approximativement 500 millions de dollars par an.
 

La même année, l’UNHCR disposait, pour les autres « réfugiés, personnes déplacées et apatrides » du monde – 32,9 millions de personnes, réparties sur cent seize pays et cinq continents – de 6260 professionnels seulement, recrutés dans de nombreux pays. Son budget annuel était de 1,09 milliard de dollars en 2008 et 1,1 milliard en 2009.
 

En d’autres termes, le tiers de l’ensemble des budgets de l’Onu destinés aux réfugiés et 79,3 % des personnels chargés de porter assistance à des réfugiés et autres personnes déplacées étaient attribués en 2008 à 13,9 % seulement des populations concernées : les Palestiniens.
 

Il faut évoquer un dernier point. Selon les premières enquêtes de l’Onu, fin 1948 et début 1949, 130 000 des réfugiés arabes de Palestine subvenaient eux-mêmes à leurs besoins : il s’agissait en gros, des réfugiés d’origine bourgeoise, que nous avons mentionnés plus haut. Les réfugiés en situation de détresse n’étaient donc alors que 500 000, au maximum. Mais on a bientôt fait état de plus d’un million de réfugiés assistés. Qui étaeint donc, dans ces conditions, les bénéficiaires « supplémentaires » ? Trois cas seulement peuvent être envisagés : des enfants nés après le déplacement ; des morts maintenus sur les listes ; ou des non-réfugiés, palestiniens ou non-palestiniens, se faisant passer pour des réfugiés.
 

La première hypothèse va à l’encontre de la physiologie humaine : une population de 600 000 âmes ne saurait mettre au monde 500 000 à 600 000 enfants en deux ans.  Reste les deux autres hypothèses : les morts non déclarées et les inscriptions frauduleuses.
 

Les responsables de l’UNRWA notent dans leur rapport intérimaire du 19 octobre 1949« que les naissances sont toujours enregistrées dans la mesure où elles entraînent l’attribution d’une ration alimentaire, mais que les décès sont souvent ou même systématiquement ‘oubliés’, de manière à ce que la famille puisse continuer à obtenir la ration dont jouissait le défunt… »  
 

Quant à la fraude, elle irait de soi, selon les mêmes responsables : « En théorie, un réfugié n’a pas le droit de quitter le camp où il s’est inscrit pour un autre… En réalité, il le fait souvent… Si l’on tient compte en outre de l’habitude, solidement ancrée dans cette région du monde, de se soustraire à tout recensement, on comprend qu’il est très difficile, voire pratiquement impossible, de dresser des statistiques fiables en ce qui concerne les réfugiés ». Une étude publiée sous les auspices de l’UNRWA en 1962, The Problem of the Rectification of the UNRWA Relief Rolls (Le problème de la rectification des listes des bénéficiaires des secours de l’UNRWA), avancera le chiffre minimum de 317 000 « non-réfugiés » initiaux reconnus pour tels.

 
L’UNRWA décida finalement de procéder à un recensement des réfugiés et « autres demandeurs ». L’opération commença en mai 1950. Elle tourna rapidement au fiasco : la plupart des quatre cents enquêteurs se laissaient corrompre, ou faisaient l’objet de menaces ; il fallait les remplacer, ou leur procurer des gardes du corps. Au printemps 1951, l’UNRWA licencia l’ensemble de l’équipe, et lui substitua un nouveau personnel, mieux préparé à sa tâche. En outre, elle suspendit les nouvelles inscriptions jusqu’à la fin du  recensement : une mesure qui, pensait-on, allait inciter les demandeurs à plus de discipline. En fait, des émeutes éclatèrentt. Cette fois, l’agence internationale joua le tout pour le tout, en suspendant la distribution des secours. Nouvelles émeutes, plus violentes encore que les précédentes. La presse arabe accusa l’UNRWA de vouloir « assassiner » les réfugiés, en commençant par« les enfants privés de lait ».

 
L’UNRWA cèda sous ces pressions. En juin 1951, elle renonça au recensement et reprit ses distributions. En contrepartie, les gouvernements arabes acceptèrent de « plafonner » les populations de « réfugiés et autres victimes de 1948 » à près d’un million de personnes, étant entendu que les enfants à venir seraient agrégés à ce premier total. Cela pouvait passer pour un compromis. Mais en fait, c’était le début de la pérennisation, par l’hérédité, de la question des réfugiés arabes de Palestine. Une bombe à retardement qui n’a pas fini d’éclater, une soixantaine d’années plus tard.

MICHEL GURFINKIEL.

Aschkel.info

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