Voilà les écolos critiqués par l’extrême gauche et la gauche pour leur voyage en Israël, et leur furtif passage de quelques heures à Ramallah pour rencontrer Mahmoud Abbas.

Ce déchainement en dit long sur la haine d’Israël de la part de ces tordus, qui ne peuvent supporter l’existence même des juifs sur leur terre ancestrale.

À vrai dire ils ne connaissent ni l’histoire, ni l’identité des peuples. Ne sont-ils de ceux qui prônent la naissance d’humanoïdes fabriqués à l’aide d’un ovule et d’un spermatozoïde venant de n’importe qui, dans le cadre d’un mariage qui est du grand n’importe quoi. Qu’est-ce que l’histoire et l’identité d’un homme, pire d’un peuple ?

Ne cherchons pas de la logique, et encore moins de la raison, là où il y la haine et le refus de l’autre.

Mais Israël est terre de miracles, alors espérons en une guérison surnaturelle.

JForum.frUne dizaine de parlementaires écologistes et un membre de la direction d’Europe Ecologie-Les Verts s’envolent, jeudi 6 juin, pour un voyage de quatre jours en Israël et en Palestine. Parmi eux, Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, et son homologue de l’Assemblée nationale, François de Rugy. Presque une délégation officielle. Une première pour les parlementaires écolos.

Le but : rencontrer des dirigeants politiques, des acteurs économiques, des chercheurs et des associatifs. Côté israélien, les élus devraient s’entretenir avec le président Shimon Pérès, le porte-parole du premier ministre Benyamin Néthanyahou, le ministre de l’environnement ou encore la maire-adjointe de Jérusalem. Côté palestinien, le ministre des affaires religieuses et peut-être celui du tourisme devraient les recevoir.

« Rencontres très équilibrées »

Ce voyage est organisé à l’initiative d’Elnet, une ONG française qui oeuvre au rapprochement entre Israël et l’Europe. L’association, qui finance quasi-intégralement le séjour, promeut « une vision ouverte et équilibrée sur le principe de deux Etats pour deux peuples » selon David Khalfa, chargé des relations avec les politiques. « Notre seule demande a été d’avoir des rencontres très équilibrées entre Israéliens et Palestiniens, précise M. Placé, « coordinateur » du voyage. Idem pour notre présence territoriale. »

Même si les avis peuvent être divergents sur le sujet, les écologistes sont connus pour leurs positions pro-palestiniennes. Fin 2012, ils avaient salué comme un « jour historique » l’accession de la Palestine au rang d’Etat non membre de l’ONU et avaient dénoncé « le bilan accablant » du gouvernement Néthanyahou lors de sa visite en France fin octobre. « Nous ne sommes pas pro-palestiniens ou pro-israéliens mais pro-paix », corrige David Cormand, chargé des élus à EELV, qui fait partie de la délégation.

Leurs relations ne sont cependant pas très bonnes avec le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) depuis que Roger Cukierman, alors président de l’institution et réélu fin mai, avait déclenché un tollé en 2003 en dénonçant une « alliance brun-vert-rouge », accusant dans un même mouvement l’extrême droite, l’extrême gauche et les Verts d’antisémitisme et d’antisionisme. Depuis, seul M. Placé avait été invité l’an dernier au traditionnel dîner du Crif.

« Un parti qui change d’échelle »

Pour le sénateur de l’Essonne, ce voyage ne constitue pas une inflexion de leur position. « Il est naturel de discuter avec des Etats avec lesquels la France entretient de bonnes relations », plaide-t-il. « Dans cette région-là, le fait d’y aller et de toucher du doigt la réalité, c’est important mais on n’est pas là pour prendre fait et cause pour l’un ou pour l’autre », ajoute M. de Rugy.

Pour le sociologue Erwan Lecoeur, spécialiste des écologistes, il s’agit cependant d’une « évolution dans la façon dont se comportent les parlementaires écologistes ». « Ayant un groupe, ils sont passés au champ de la représentation nationale et plus simplement à celle de leurs idées », analyse le chercheur. « Nous sommes un parti qui change d’échelle, confirme M. Cormand. Avant, la position des écologistes n’intéressait personne, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. »

Les participants ont fait peu de publicité autour de leur voyage. « On l’assume », dit simplement M. de Rugy. Le déplacement ne devrait cependant pas manquer de faire grincer quelques dents dans un parti où certains restent très militants sur la question palestinienne. A commencer par le secrétaire national d’EELV, Pascal Durand, qui ne fait pas partie du voyage. « Je n’ai pas de commentaires à faire, répond le numéro un écologiste. La seule chose que je demande, c’est que les rencontres soient équilibrées. » Et d’être informé des projets des parlementaires de son parti. Ce que ces derniers ont visiblement omis de faire.

par Raphaëlle Besse Desmoulières Article original

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Armand Maruani

Qu’ils aillent au diable !

Rail

Mais tous ceux qui font des efforts c’est déjà un bon début , à force si plusieurs se dirige dans ces directions la Paix arrivera peut-être ? Même si je ne me fais pas d’illusion , il ya plus des personnes qui contribue à cette guerre pour X raison , que des personnes qui veulent la Paix ! C’est une réalité affligeante .

Rail

C’est toute l’extrême gauche qui est Pro palestinienne , je suis une écologiste dans l’âme mais pas en politique connaissant les positions de la gauche au sujet d’Israël , de les voir faire un pas en avant c’est une bonne chose !