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(Photo Twitter Jean-Marie Le Pen)

D’abord une photo, plutôt avenante, de Marine Le Pen en noir et blanc, surmonté du slogan «Keep calm» («Restez calme») et suivi de «and vote Le Pen». Le tout publié sur le compte Twitter personnel du toujours président d’honneur du FN, en plein déroulement de la prise d’otages parisienne dans une supérette casher. «On m’a montré ce tweet et demandé si nous pouvions le mettre sur mon compte. Comme la photo était bien et le slogan pas mal bien qu’en anglais, j’ai dit oui», a déclaré Jean-Marie Le Pen, qui a pris cette initiative de son propre chef, sans en prévenir la présidente du FN, Marine Le Pen.

Jusqu’à présent, celle-ci s’était bien gardée de toute récupération politique de ces événements, s’en tenant aux registres de l’indignation, de l’émotion, de la dénonciation et de «la montée du fondamentalisme islamique», appelant toutefois à un référendum sur la peine de mort. Et le vieux leader d’extrême droite de déclarer: «Ainsi il y aurait des manifestations républicaines et maintenant des convenances républicaines qui font qu’on ne pourrait pas parler d’élections pendant une prise d’otages. Ce fait divers est un fait social qui aura des conséquences politiques. Ce que l’on nous reproche, c’est d’avoir raison avant tout le monde. Nous n’allons pas nous taire aujourd’hui pour laisser certains jouer les parangons des vertus républicaines en défilant dans la rue.»

Pas sûr que le choix du père soit du goût de sa fille. «Moi ce que je vois surtout, ce sont des tweets horrifiants suivi du hashtag #jesuisKouachi», coupe court à toute explication Florian Philippot, le numéo deux du FN, peu soucieux de commenter ce qui pourrait bien apparaître comme une nouvelle bévue du père Le Pen. Lequel a ajouté au Huffington Post: «Je ne suis pas Charlie, je suis Charlie Martel [en 732 à Poitiers, Charles Martel, le chef des Francs, avait arrêté une armée arabe, ndlr »>Article original. «Je suis Charlie Martel», le slogan est largement repris sur le Web par les franges identitaires et de nombreux militants d’extrême droite.

Moi je ne suis pas Charlie clame Le Pen père
L’ancien président du FN dénonce la marche républicaine de dimanche auquel le FN n’a pas été convié

« Désolé, je ne suis pas Charlie », a lancé samedi Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national (parti d’extrême droite), se démarquant du slogan qui s’est répandu depuis mercredi après la tuerie au siège de l’hebdomadaire satirique français qui a fait douze morts.

« Aujourd’hui, c’est: ‘nous sommes tous Charlie, je suis Charlie’. Et bien moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie. Je me sens touché par la mort de douze compatriotes français (…) mais je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l’esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique », a déclaré le tribun d’extrême droite dans une vidéo publiée sur son site internet.

Le fondateur du parti d’extrême droite aujourd’hui dirigé par sa fille Marine a rappelé que Charlie Hebdo était « ennemi du FN dont il « demandait la dissolution par pétition il n’y a pas tellement longtemps ».

Il a aussi dénoncé le rassemblement d’hommage aux victimes prévu dimanche à Paris, « orchestré par les médias ».

« La manière dont tout cela est orchestré me rappelle des manifestations du même type qui furent organisées avec la complicité des médias, y compris des médias de droite », a-t-il déclaré.

En 1990, une grande manifestation à laquelle avait participé le président socialiste François Mitterrand avait eu lieu après la profanation d’un cimetière juif attribué à l’extrême droite. Les auteurs, identifiés six ans plus tard, étaient membres d’un groupuscule néo-nazi mais n’avaient aucun lien avec le FN.

Une autre manifestation monstre avait eu lieu en 2002, après le premier tour de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen avait devancé le candidat de gauche, accédant au second tour face à Jacques Chirac.

Le Front National n’a pas été convié à la « marche républicaine », dimanche à Paris, à laquelle participeront la quasi-totalité des partis politiques, syndicats, associations, ainsi que de nombreux dirigeants étrangers.

« Nous trouverons d’autres moyens d’être en communion avec les Français », a assuré Marine le Pen. Elle avait dénoncé dès mercredi « un attentat terroriste commis par des fondamentalistes islamistes ». Son père a estimé samedi que « ce phénomène terroriste est lié d’abord au phénomène de l’immigration massive ».

[(AFP)->http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/57277-150110-france-moi-je-suis-desole-je-ne-suis-pas-charlie-declare-jean-marie-le-pen »>Article original

http://www.liberation.fr/societe/2015/01/09/recuperation-le-pen-derape-sur-twitter_1177134

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jacqueline

J’AI CRU RECONNAITRE LE ROI UBU QUI DIT MERDRE A TOUT BOUT DE CHAMP.

lino

si tu n’és pas charlie tu est un charlot

michel boissonneault

j’ai longtemp eu peur du FN mais maintenant je pense sérieusement que l’unique solution pour sortir la france de toute les mauvaises politiques socialistes depuis 30 ans est Marine Lepen….pas son idiot raciste et antisemite de père donc pour moi elle est la seul politicienne depuis des années qui osait dire que ses acts de violence arriverait ……c’est vrai qu’il faut rester calme et emprisonner toute cette racaille

Richard

 » Je ne suis pas Charlie, je suis Charlie Martel ». Quoique l’on pense, elle est pas mal du tout. Mais bon comme disait Coluche: « Charle Martel a écrasé les arabes à Moitier »……..