“Une personne doit verser ses paroles en prières devant D-ieu.” (Rabbi Na’hman de Breslev, Liqouté Moharan I, 20)
Il existe deux types de paroles : celles qui nous éloignent de D-ieu et celles qui nous rapprochent. Les premières (parler pour passer le temps, les commérages, la médisance, les mensonges…) sont évidemment à proscrire. Toutes les autres entrent dans la deuxième catégorie.
Lorsque nous nous adressons à Hachem, il faut se servir de ces paroles pour en faire des prières. Ainsi, si un père raconte une histoire à ses enfants à l’heure du coucher, cela deviendra une prière lorsque le père s’adressera plus tard à D-ieu. Également, les paroles amicales qu’il aura échangées avec sa femme – autour d’une tasse de café – seront de superbes prières.
Même lorsque nous faisons part de nos besoins au Maître du monde, il faut que nos paroles n’en soient pas de complaintes, mais de prières. Considérée sous cet angle, c’est la quasi-totalité de notre discours qui inscrira le plus beau livre de prières au monde : le nôtre !
http://www.davidtrauttman.com/2009/09/la-citation-du-jour_25.html
David-Yits’haq Trauttman
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