« Si je t’oublie jamais, Jérusalem, que ma droite me refuse son service ! Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens toujours de Toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies » (Psaume 137)

Messieurs, permettez-moi de m’inspirer de Boris Vian et de commencer comme suit ma lettre, et ce même si elle n’a pas la tonalité pacifiste de celle du poète :

« Messieurs qu’on nomme Grands, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps » ;

Le mardi 26 septembre, le ministère israélien de l’intérieur a annoncé avoir approuvé la construction de 1100 nouveaux logements, à Ghilo, à Jérusalem.

Il n’en fallait pas plus pour que, comme à l’accoutumée, et à de rares exceptions près, cette décision soit suivie immédiatement d’un concert international de condamnations, toutes aussi virulentes les unes que les autres.

« Israël a répondu 1 100 fois « non » au Quartette pour le Proche-Orient », a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat.

Robert Serry, le coordinateur spécial de l’ONU, a déclaré que l’État d’Israël, « nuit aux chances de reprises de négociations en vue de régler le conflit par la solution de deux États ».

Si vous, Monsieur David Cameron , vous êtes contenté de demander l’abandon du projet, en revanche, vous, Monsieur Sarkozy, y avez vu une « provocation » , tandis que vous, Monsieur Obama, avez déclaré que les Etats-Unis étaient « profondément déçus ». Loin de moi l’idée de vous reprocher, Monsieur le Président, votre prise de position : elle est dans l’air du temps. Nonobstant le fait que les Etats-Unis soient l’allié d’Israël depuis toujours, vous avez tout autant que les autres nations le droit de condamner certaines décisions du gouvernement israélien.

Ce que je vous reproche, Monsieur le Président, c’est de tenir, un peu à la manière de Mahmoud Abbas, des discours fort différents selon que vous vous adressez aux Juifs ou aux non-Juifs.

Qu’il est loin ce 4 juin 2008 où le sénateur de l’Illinois, Barack Obama, soucieux de gagner le vote des électeurs juifs – tout comme celui des Évangélistes chrétiens- déclarait : « Jérusalem restera la capitale d’Israël, et elle doit rester réunifiée », ou encore « La sécurité d’Israël est sacro-sainte. Elle n’est pas négociable » ! Le candidat démocrate avait alors martelé : « Ceux qui menacent Israël nous menacent ».

Et le sénateur, devenu aujourd’hui président de la plus grande puissance au monde, avait alors affirmé qu’il était « opposé à une division de la ville », qu’Israël a des droits légitimes sur Jérusalem.

Bien sûr, dès le lendemain, vous vous êtes empressé de nuancer votre discours, pour ne pas dire de le renier, lors d’une entrevue à CNN.

Et le 15 juin 2009, presque un an jour pour jour après ce discours, vous prononciez un discours tout à fait aux antipodes de celui du sénateur Obama : « Les Israéliens doivent reconnaître … »>Article original que le droit des Palestiniens à exister ne peut être nié. Nous devons en finir avec la colonisation israélienne ».

Mais les Israéliens ne peuvent pas se plaindre de vos volte-face, les Palestiniens ont eu droit à un traitement similaire. En effet, le 23 septembre 2010, vous déclariez à New-York : « Nous pouvons revenir l’année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat membre aux Nations Unis, un Etat de Palestine indépendant et souverain, qui vive en paix en Israël », et un an après, en septembre 2011, vous menaciez de mettre votre veto à la création d’un État palestinien.

Alors pourquoi cette levée de boucliers contre la décision de construire du gouvernement israélien?

Le Premier ministre israélien a répondu en ces termes aux critiques que vous, les Grands de ce monde, lui avez adressées: « Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de nouveau. Nous planifions à Jérusalem, nous construisons à Jérusalem, un point c’est tout, de la même façon que les gouvernements israéliens l’ont fait depuis la fin de la guerre de 1967 » et il a ajouté « Nous construisons dans les quartiers juifs, les Arabes construisent dans les quartiers arabes, c’est comme cela que cela marche dans cette ville ».

Vous jugez normal, Messieurs -et c’est normal –que nous puissions construire une maison où bon nous semble, exception faite tout de même pour les Juifs de certains pays arabes qui sont judenrein, comme le sera le prochain État palestinien, si tant est qu’un jour il voie le jour.

Vous jugez normal que les Arabes puissent acheter des terrains privés, ou des terrains appartenant à l’État, à Tel-Aviv, à Jérusalem, à Haïfa ou dans toute autre ville israélienne, pour y construire leur maison.

Et vous jugez normal, Messieurs, que le monde entier crie au scandale quand les Juifs construisent à Jérusalem Est !

Admettons que Ghilo fasse partie des territoires disputés, – et non des territoires occupés, permettez-moi de le préciser- pourquoi les Juifs ne seraient-ils pas autorisés à construire au même titre que les Musulmans ? Parce que cette partie de la ville, si jamais elle devait être restituée aux Palestiniens, deviendrait une zone judenrein ? Et cela ne semble pas vous incommoder, vous qui êtes censés défendre la justice !

Que le futur État palestinien soit judenrein, pourquoi pas? Mais alors mettons fin à la politique de deux poids deux mesures : pas un Juif en territoire palestinien et pas un Palestinien en territoire juif !

Vous tous, Messieurs qu’on nomme Grands, savez pertinemment que:

1. le quartier israélien de Ghilo est situé à la périphérie sud de Jérusalem-Est, qu’il fait partie de Jérusalem-Ouest, qu’il n’est pas « en terre palestinienne », que « Ghilo n’est pas une colonie sauvage », mais « un quartier qui constitue une partie intégrante du centre de Jérusalem », comme l’a déclaré à l’AFP le porte-parole du Premier ministre Netanyahou.

2. « Dans tous les plans de paix (israélo-palestiniens) mis sur la table depuis 20 ans, Ghilo devait rester une partie de la Jérusalem juive », comme l’affirmé ce haut responsable.

Et permettez-moi de vous dire que, quand bien même Ghilo ferait partie de Jérusalem-Est, le gouvernement israélien s’est engagé à ne jamais accepter que Jérusalem soit divisée. En mars 2010, lors de sa visite à Washington, le Premier ministre israélien avait déclaré: « Le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd’hui. Jérusalem n’est pas une colonie. C’est notre capitale ». Peut-être devrait-il poser comme condition que Jérusalem est non-négociable.

Certes, ce n’est pas le chemin qui mène à la paix, je vous le concède, mais « disons nous la vérité », pour reprendre vos termes, Monsieur Sarkozy, et ne soyons pas dupes : pour que les Palestiniens acceptent de laisser vivre « en paix » les Juifs, il faut que ces derniers quittent le territoire israélien avec autant de facilité qu’ils en ont eu à quitter les pays arabes. N’avez-vous pas constaté que, depuis Oslo, les exigences des Palestiniens vont dans ce sens ? Étape par étape, on y arrive, on prépare l’opinion internationale à l’idée qu’Israël est un État illégitime et qu’il doit disparaître. Et d’ailleurs, je m’interroge sur le bien-fondé d’un accord de paix avec le Fatah quand le Hamas, qui est partie prenante dans le conflit, a juré l’élimination d’Israël.

Vous savez, Messieurs, que même si les Israéliens se pliaient au desiderata des Palestiniens, que même s’ils renonçaient à la totalité de leur patrimoine, ils n’obtiendraient pas la paix pour autant.

Vous savez aussi, Messieurs qu’on nomme Grands, que les Juifs sont chez eux en Israël, qu’ils ne sont pas des « dhimmis » et que jamais ils n’en sortiront.

Vous savez mieux que quiconque ce que représente Jérusalem aux yeux des musulmans, tout comme vous n’ignorez pas ce qu’elle représente aux yeux des juifs.

1. Jérusalem pour les musulmans

– Soulignons d’abord que le nom de Jérusalem n’est pas mentionné une seule fois dans le Coran, que cette ville n’a jamais été un lieu saint pour les musulmans qui se tournent vers La Mecque pour prier. La Mecque n’est pas aux musulmans ce que Jérusalem est aux juifs. Mahomet n’accepta que ses fidèles se tournent vers Jérusalem en faisant leurs prières que l’espace de quelques mois, persuadé qu’il réussirait à obtenir des habitants juifs qu’ils embrassent l’Islam. Devant l’échec de ses tentatives, il leur avait alors interdit de se tourner vers Jérusalem dans leurs prières.

– Certes, les musulmans ont à Jérusalem la mosquée Al-Aqsa : c’est le seul lieu saint musulman qui se trouve en territoire israélien. Mais rappelons qu’elle a été construite bien tardivement, environ trois générations après la mort de Mahomet.

C’est donc dire que Jérusalem ne présente pas grand intérêt pour les Palestiniens. En réalité, il n’existe pas de lien qui rattache les musulmans à Jérusalem. Brutalement, après la victoire des Israéliens en 67, cette ville a commencé à émettre pour les eux un parfum de sainteté.

D’ailleurs si Jérusalem avait été pour eux une ville sainte, ils n’auraient pas profané les lieux saints juifs comme ils l’ont fait entre 48 et 67. Faut-il rappeler que ces lieux étaient dans un état de délabrement indescriptible et qu’il a fallu les restaurer ?

Alors pourquoi cet acharnement des Palestiniens à exiger que la ville soit coupée en deux ?

En fait, ce n’est pas tant la partie Jérusalem-Est que revendiquent les Palestiniens que le droit de retirer cette partie de la ville – toute la ville, devrais-je dire- aux Israéliens. Accepter que des Juifs contrôlent la ville les dérange au plus haut point. Et il est fort à parier que si Jérusalem était restée aux mains des Jordaniens, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, les Palestiniens ne s’acharneraient pas à la réclamer. Il ne la veulent que parce qu’ils savent combien les Juifs y sont attachés, que parce qu’ils veulent leur dénier leurs droits historiques sur cette ville.

2. Jérusalem pour les juifs ( et pour les Juifs)

En revanche, pour les juifs, Jérusalem – Yerushalayim en hébreu- est et restera la ville la plus sainte :
– c’est là que se sont déroulés tous les événements marquants de l’histoire du peuple juif ;
– son nom est mentionné plus de 669 fois dans la Bible ;
– ce fut la capitale de David et de Salomon, puis celle du royaume de Juda ;
– tous les lieux saints juifs y sont concentrés : le Mont du Temple, le Mur des Lamentations, le cimetière du Mont des Oliviers, endroit sacro-saint s’il en est un puisque c’est là que devrait se produire la résurrection des morts ;

Les juifs se tournent vers Jérusalem pour prier et, depuis 3000 ans, dans toutes leurs prières, ils disent : « L’année prochaine à Jérusalem ».

Devrais-je ajouter que c’est pour toutes ces raisons que les Juifs en ont fait la capitale de leur État ? Je ne crois pas utile de vous rappeler la Loi de Jérusalem, adoptée le 13 novembre 1980 par la Knesset, qui proclamait Jérusalem « une et indivisible, capitale d’Israël ».

Sans la guerre de 67 imposée par les pays arabes, jamais les juifs n’auraient eu la moindre chance de récupérer leurs lieux saints et de pouvoir y prier.

Permettez-moi, Messieurs, de rappeler ici que Jérusalem- Est, annexée par la Jordanie en 1949, a été conquise et annexée par Israël durant la guerre des Six jours, et que c’est au prix de pertes énormes, avec des combats au corps-à-corps ou à l’arme blanche contre la Légion arabe pour épargner les Lieux saints, que les Juifs ont pu rentrer- et je dis bien rentrer et non entrer- dans la Ville Sainte. Ils ont réussi enfin à la reprendre aux Jordaniens et non aux Palestiniens, ce peuple créé de toutes pièces après 67.

S’imaginer que l’État d’Israël, sous la pression que vous exercez sur lui, vous les Grands de ce monde, accepterait de s’en départir, ou simplement qu’il cèderait aux Palestiniens la partie est de la ville, c’est se leurrer. Cela signifierait quoi ? Que toutes ces guerres n’auraient pas même permis à Israël d’améliorer sa sécurité ? Que toutes ces pertes en vies humaines se solderaient par l’abandon aux mains des Palestiniens de tous les Lieux saints, sans même que les juifs puissent espérer que leur soit accordé, par ces « vainqueurs » d’un autre type, le droit d’aller y prier ? Comment peut-on être aussi naïf et s’imaginer que les Israéliens plieront bagages ?

Et au nom de quoi serait-ce au vainqueur et non au vaincu à faire des compromis ? Pour que cesse la menace d’une troisième intifada ? Pour que les Israéliens ne soient plus inquiétés par les Palestiniens ?

Non, c’est au vainqueur à demander des dommages et intérêts pour toutes les guerres qui lui ont été imposées, pour avoir dû payer le prix fort pour gagner le droit de vivre !

Et ce d’autant plus que le vainqueur n’a pas voulu cette guerre, qu’elle lui a été imposée par ceux qui voulaient mettre fin à son existence, par ceux qui s’étaient juré de le jeter à la mer !

On sait ce qu’il serait advenu des Juifs si les États arabes avaient remporté la bataille ? Nul besoin d’être Einstein pour le savoir ! Les Juifs auraient été tout simplement jetés à la mer, sans même que qui que ce soit n’intervienne pour empêcher que ne se produise un autre génocide.

Israël est seul, irrémédiablement seul, quoi qu’en disent les medias et même si vous, Monsieur Obama, avez promis d’opposer votre veto à la création d’un État palestinien. Comment les Juifs pourraient-ils affirmer, hors de tout doute, que vous ne ferez pas machine arrière comme l’avait fait le sénateur Obama en 2008 ?

Si seulement, vous, Messieurs qui avez le pouvoir, pouviez faire connaître à tous la vérité, je veux dire la Vérité vraie, la vérité historique et non celle à laquelle on a fait subir toutes les distorsions possibles pour diaboliser Israël, peut-être pourrions-nous alors espérer des lendemains meilleurs.

« C’est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise », ô Messieurs qu’on nomme Grands, qu’il n’y aura pas de paix tant et aussi longtemps que les Palestiniens nieront les liens qui unissent Jérusalem au peuple juif et tant et aussi longtemps qu’Israël sera présenté comme un pays né d’un vol, un pays qui s’est construit au détriment d’un autre et non comme un État pour les Juifs.

Alors, Messieurs, si vous voulez œuvrer pour la paix, de grâce, abandonnez vos préoccupations pragmatiques et commencez par remettre les pendules à l’heure.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de ma haute considération.

Dora Marrache

Chroniqueuse, Radio-Shalom (Montréal)

Il faut que comme un pays né d’un vol, d’un pays qui s’est construit au détriment d’un autre . Et pour cela, il faudrait enseigner l’histoire et l’histoire du sionisme sans vous soucier du « politically correct »nous arriverions peut-être sinon à la paix, du moins au chemin qui y mène.

Nier le lien des Juifs avec Jérusalem comme le font les Palestiniens ne fera qu’éloigner la possibilité d’une entente. Le malheur c’est que tous ces mensonges ont la vie dure.

Jérusalem a été détruite à 2 reprises, conquise, assiégée..

Si vous pouviez leur faire comprendre qu’Israël ne représente que 0,1% de la superficie , si vous pouviez faire pression auprès des pays arabes riches pour qu’ils aident à trouver une solution et ce d’autant plus qu’ils sont eux-mêmes à l’origine du problème

La ville fut construite il y a 3000 ans par le roi David en tant que capitale de la nation , elle a été toujours appelée la ville Sainte, sacrée et sanctifiée par les Juifs. (Chemouel B chap 5).

Netanyahu: « Jérusalem n’est pas une colonie, c’est notre capitale »

Cette phrase a été prononcée le 23 mars 2010 (source : LEXPRESS.fr)

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Gerco

Est-il possible de parler avec des assassins ?
http://www.amitiesquebec-israel.org/textes/charteham.htm

Loutchia

{{EXCELLENT!}}

Madame, je vous adore car vous avez tout dit et surtout ce que je pense et vous auriez été tout aussi révoltée que moi d’apprendre cette nouvelle qui vient de « tomber » par mail:

« Samedi 8 octobre 2011 – (Guysen.International.News)

23:56 {{Washington débloque les 200 millions de dollars d’aide aux Palestiniens}}

{{Le département d’Etat américain a indiqué au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas que les fonds d’aide gelés il y a une semaine à l’initiative du Congrès, seront versés dans les prochains jours à Ramallah. Selon l’information publiée par le site d’information palestinien  »Quds-net », Abbas a reçu ces derniers jours une lettre de Washington l’informant que l’administratio n Obama a réussi à convaincre le Congrès d’arrêter le gel des 200 millions de dollars d’aide aux Palestiniens.}}

{{ {{Depuis le temps que les « pauvres Palestiniens » reçoivent de l’aide qui pleut par milliards ils sont toujours aussi démunis, pauvres, malheureux et j’en passe! De qui se moque-t-on?!

}}

moîse

O peuples, O nations… qui vous avez accueillis dans des temps difficiles dans ces ombres passées, où par le feu et l’eau vos desseins s’accomplirent. Quand troublés et confus que vous fûtes, par toutes les horreurs commises, nous vous avons laissés sur tous ces lieux de crimes, où rien ne semble-t-il a changé. Encore couverts de cendres, nous sommes malgré tout revenus sur des chemins de vies, dans un petit pays entre l’europe et l’asie, sans eau et sans abri. Dans ce petit pays qu’on nous avait promis. Et vous venez aujourd’hui, nous réclamer ce bien ? Ce salaire du Divin qui nous est imparti ! Les efforts accomplis le seraient-ils en vain ? 2 000 ans d’une promesse qu’il nous faudrait renier ? 2 000 ans de prières, qu’il faudrait profaner ?
2 000 ans et ce rêve, qu’il faudrait effacer ? 2 000 ans et ses cris, qu’il faudrait étoufffer ? 2 000 ans pour une ville, qu’il faudrait diviser ? 2 000 ans pour une mort, qu’il faudrait acclamer ? Elle, si joyeuse, insoumise et fidèle, combien de temps encore faudra-t-ill l’humilier ? O peuples, O nations, O villes et villages, des exils où nous fumes asservis, et sans cesse dépouillés de tous les biens acquis. Vous qui nous poursuivez encore et sans remords, pour nous frapper plus fort au coeur et à l’esprit. Ecoutez ceci braves gens, commes vous dîtes : le temps de la délivrance est enfin arrivé, et il n’est plus possible aujourd’hui que tous vos plans se réalisent. Tous vos rassemblements, toutes vos conspirations n’y changeront rien ! ( psaumes ll ) Notre destin s’accomplit, et par là même… le vôtre aussi ! Le petit peuple juif est en train de gagner un pari. Participer à la plus fabuleuse de toutes les aventures humaines. Aider le créateur à se révéler dans ce magnifique Royaume, qu’est La Terre. Ce jour approche ? Non ! Il est là ! Et tout se déroule sous vos yeux….Irrésistiblement. Ne pas le voir, ne pas l’accepter, c’est s’agiter dans des sables mouvants, c’est refuser la corde que l’on vous tend et répondre à celui qui l’a lancé……
qu’il peut toujours attendre, pour que l’on pousse ce cri……Vérité ! A cause de Sion, je ne me taira pas. A cause de Jérusalem, je me tiendrai pas en repos, jusqu’à ce que sa Justice jaillisse comme une clarté et son salut comme une torche allumée ( Isaïe 62/1) JMC…