DOSSIER : LE LOBBY JUIF CONTRÔLE LE MONDE VIA LES MEDIAS
Mythe ou réalité ?

1ÈRE PARTIE : LES MEDIAS FRANCOPHONES ET LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

« Le plus grand ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance »
(Stephen Hawkin)

Cela fait bien longtemps qu’on entend dire que les Juifs veulent contrôler le monde via les medias, que le lobby juif et les medias soutiennent le terrorisme d’État, que les journalistes ne peuvent exercer leur métier adéquatement, car le lobby juif leur dicte ce qu’il faut dire, etc. « Toutes les agences d’informations d’importance en Amérique sont sous contrôle juif », écrivait Henry Ford dans son livre Le Juif international.

Et ce même Henry Ford n’hésite pas, pour appuyer ses dires, à citer le 12e protocole (Protocole des Sages de Sion), où on fait dire aux Juifs à propos de la presse : « Nous la scellerons et nous lui mettrons de fortes rênes … Rien ne sera notifié à la société sans notre contrôle… La littérature et le journalisme sont les deux forces éducatrices les plus importantes ; c’est pourquoi notre Gouvernement sera propriétaire de la plupart des journaux »

Alors, la toute puissance du lobby juif et le contrôle qu’ils exercent sur les medias: mythe ou réalité ?

LA HIÉRARCHIE DES ÉVÉNEMENTS

Il fut un temps où les journalistes étaient soucieux de divulguer la Vérité, de rapporter fidèlement les faits sans partisanerie, et de les commenter le cas échéant. C’était le temps de « Cinq colonnes à la une », par exemple. Ce temps-là, il est révolu. Nous ne le regrettons pas car, depuis, il y a Internet, un outil merveilleux, prodigieux, une fenêtre sur le monde qui nous offre une multitude de points de vue, ce qui nous permet de porter un jugement critique sur les medias traditionnels et d’être très exigeants. Avec les medias sociaux, nouvel outil journalistique, le pourcentage de lecteurs, d’auditeurs et de téléspectateurs qui mettent en doute la véracité de l’information ne cesse de croître.

Mais s’il est peut-être la plus belle invention du siècle dernier, Internet est aussi un danger, car il est le vecteur de la parole. Et les mots sont des armes qui ont un pouvoir remarquable. Ne sont-ce pas des mots, de simples mots qui ont conduit à la Shoah ? Et c’est à juste titre qu’il est dit dans la Bible que « La langue a un pouvoir de vie et de mort ».

Or, force est de constater, hélas, que c’est le second de ces pouvoirs qu’utilisent les medias pour parler d’Israël. Comme ce sont les medias qui jugent de la pertinence d’une information, il semblerait qu’à leurs yeux, le seul conflit qui soit pertinent, donc qui vaille la peine qu’on s’y attarde, soit le conflit israélo-arabe.

Qu’ils soient écrits ou audiovisuels, les medias sont devenus une véritable arme de guerre et, comme de raison, ils sont quotidiennement décriés pour leur traitement de l’information sur le conflit israélo-palestinien.

Depuis la création de l’État d’Israël, on entend parler du conflit qui oppose Israël aux États arabes. Aucun conflit dans le monde ne peut lui voler la vedette, que ce soit par le nombre de journalistes ou par le nombre de reportages et d’articles sur le sujet. Il jouit d’une couverture exceptionnelle que lui envient sans doute tous les acteurs des tragédies qui se déroulent dans le monde.

Pourtant, à en croire Salim Mansur, professeur de sciences politiques à l’Université Western, en Ontario, « la violence de musulmans sur les musulmans est responsable de plus de morts et de destructions que toute autre cause »

Combien d’auditeurs, de lecteurs ou de téléspectateurs ont entendu parler du génocide du Darfour où les islamistes ont tué près de 500 000 personnes ? Et du million de morts au Pakistan, tombés sous les balles de l’armée pakistanaise en 1971 ? Et la liste est longue…

En revanche, les medias nous rebattent les oreilles (et les yeux !) des « humiliations » que feraient subir les Israéliens aux Palestiniens, mais jamais ils ne soufflent mot des souffrances qu’endurent les Palestiniens qui vivent dans les pays frères (Jordanie, Liban et Syrie) où on ne s’embarrasse pas de scrupules quant au traitement qu’il faut leur réserver et où tout est mis en œuvre pour se débarrasser d’eux.

Combien de fois n’a-t-on pas entendu parler des soi-disant massacres de Tsahal (Sabra et Chatila, Djenine, Gaza) alors que l’opinion publique ne sait rien de ce que font – ou de ce qu’on fait- les armées de l’OTAN ?

Serait-ce le lobby juif qui juge que la vie d’un Palestinien sous domination israélienne vaut infiniment plus que la vie de tout opprimé dans le monde ?

Comment ces « pacifistes », qui se disent « défenseurs des droits de l’homme », peuvent-ils se taire quand ils savent que ces Palestiniens sont utilisés et martyrisés à des fins politiques ?

Et les medias, qu’attendent-ils donc, eux si prompts à dénoncer Israël, pour dénoncer, dans un souci d’équilibre, les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les Palestiniens ?

Ils le voudraient, mais le lobby juif leur impose de garder le silence !

POURQUOI LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN ?

Alors, pourquoi cette fascination pour ce conflit et l’absence d’intérêt pour les autres ?

Sans doute est-ce le conflit qui se vend le mieux ? Ne dit-on pas « Jews are news » tant il est vrai que le sujet « JUIFS » est – et a toujours été- le sujet favori des medias.

Les medias vous diront que nous sommes obsédés par ce sujet et que nous lisons tout ce qui s’écrit, mais c’est un cercle vicieux : comme les medias sont obsédés par ce conflit, nous les lisons et, comme ce conflit fait vendre, ils en parlent

Les medias vous diront, bien sûr, que les protagonistes de ce conflit font appel à eux, et c’est en partie vrai : vrai de Mahmoud Abbas qui prend plaisir à désinformer les medias souvent peu instruits des vérités historiques. Vrai aussi du Hamas qui endoctrine l’opinion publique et prêche la haine d’Israël par l’intermédiaire des medias qui acceptent facilement d’être un outil entre leurs mains et de donner d’Israël l’image d’un monstre.

Car il est également vrai que les porte-parole palestiniens ont trouvé l’arme idéale pour combattre Israël : les medias. Et ils n’ont aucun mal à convaincre les journalistes du bien-fondé de leurs demandes et à obtenir d’eux que tout soit mis en œuvre pour que l’opinion publique se prononce largement en faveur des Palestiniens.

Par exemple, ils insistent sur le droit au retour des Palestiniens. Mais aucun journaliste à ma connaissance ne s’est hasardé à présenter à ses lecteurs les risques inhérents à l’application de ce droit. A moins qu’ils ne soient complètement ignares, tous savent que le retour des Palestiniens signifierait la disparition pure et simple de l’État juif. Serait-ce ce qu’ils souhaitent ? On serait presque tentée de le croire.

Par ailleurs, s’ils voulaient calmer le jeu, pourquoi ne leur est-il pour ainsi dire jamais arrivé d’expliquer que si 550 000 Palestiniens se sont trouvés loin de chez eux après la création de l’Etat d’Israël, il y a eu 600 000 Juifs chassés des pays arabes, donc il s’agit d’un échange de populations, rien de plus. Que les Palestiniens veuillent occulter ce fait, cela se conçoit. Mais les medias européens, soucieux de voir régner la paix dans cette partie du monde, pourraient en parler.

Quant à Israël, il a, hélas, choisi de rester passif, d’ignorer les medias et il a perdu cette bataille, la bataille des medias

Bien sûr, les medias vous diront aussi qu’ils sont partisans de la paix, qu’ils oeuvrent pour la paix. Mais rien n’est plus faux : leurs articles et leurs reportages ne font qu’entretenir les tensions et attiser les passions, et ces apôtres de la non-violence, dans leur narration des événements, ne font que prêcher la violence.

Comment peuvent-ils se dire pour la paix quand ils présentent les Israéliens comme des êtres inhumains assoiffés de sang ? Face à un monstre, on n’a qu’une envie : le supprimer ! Et les medias ne l’ignorent pas, loin s’en faut.

S’ils étaient des pacifistes, ou simplement des journalistes consciencieux, ils parleraient, par exemple, des étudiantes voilées qui fréquentent l’Université hébraïque de Jérusalem, des milliers de Palestiniens qui se font soigner dans les hôpitaux israéliens et qui ont la vie sauve grâce aux soins qui leur sont prodigués puis qui, parfois, en guise de reconnaissance, choisissent de devenir des martyrs.

S’ils oeuvraient pour la paix, ils expliqueraient à leurs destinataires que les Juifs ne font que revendiquer leurs droits, que le peuple palestinien est une création des Arabes après la Guerre des Six jours.

S’ils oeuvraient pour la paix, dans un souci d’équilibre, de la même façon qu’ils proposent des reportages pro-palestiniens, ils présenteraient des documentaires qui offriraient une image positive de l’État d’Israël et des Israéliens. Par exemple, au lieu de condamner systématiquement la barrière de sécurité édifiée par Israël, de la présenter comme une humiliation pour les Palestiniens (« le mur de la honte ») et d’insister sur les désagréments qu’elle provoque, ils expliqueraient (1) comment et pourquoi les Israéliens en sont arrivés là ; (2) que grâce à ce mur le nombre d’actes terroristes a connu une baisse spectaculaire et donc a sauvé bien des vies ; (3) qu’il existe des murs en bien d’autres endroits du monde et que personne ne s’en offusque. Ils pourraient aussi rappeler que la Résolution 181 de l’ONU en 47, préconisant le partage de la Palestine en 2 États , l’un juif et l’autre arabe, a été acceptée par les Juifs et rejetée par les Arabes . Ils expliqueraient aussi que le boycott nuit aux Palestiniens …, ils expliqueraient que… et que… . Les sujets pour informer foisonnent, mais ils ne les abordent pas.

Sans doute sont-ils victimes d’intimidation et contraints par le lobby juif de diffuser de fausses vérités et de ne donner d’un événement qu’un rapport partial !

LE POUVOIR DU QUATRIÈME POUVOIR

S’il est une qualité indispensable dans le journalisme, mais dont la plupart de ceux qui ont embrassé cette profession sont dépourvus, c’est bien l’objectivité. Leur tâche devrait consister à nous INFORMER, c’est-à-dire à nous permettre « d’acquérir des connaissances vraies et pertinentes » grâce auxquelles nous serons en mesure de nous faire une opinion.

Combien parmi eux s’acquittent de leur tâche ? Thomas Friedman, un éditorialiste américain très prisé, avoue à propos d’une interview : « Je dois admettre que je n’étais pas professionnellement détaché lors de cette interview. Je frappais du poing sur la table ».

Dans la quasi-totalité des reportages, c’est l’aspect émotionnel qui prédomine, l’analyse et le raisonnement étant bien souvent absents. Et dans le conflit qui oppose Israël aux Palestiniens, les medias, incapables de rester neutres, prennent presque toujours parti pour le camp dit des victimes. Ils se sont donné un rôle de propagandistes tel qu’on a l’impression qu’ils sont en guerre avec Israël et qu’ils veulent convaincre les récepteurs d’en faire autant.

Et « grâce » à eux, être pro-palestinien est une position qui honore, qui permet de s’identifier non seulement à la jeunesse, mais aussi à l’intelligentsia, même si on est totalement inculte. Grâce à eux, comme disait Jankelevitch, « L’antisionisme est l’antisémitisme justifié mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite »

La plupart des correspondants sont des gens de gauche, qui appartiennent même parfois à la gauche radicale. Quelques exemples : Amnon Kaliepouk pour Le Monde, Shalom Cohen pour Libération et Uri Avinery, Avraham Burg pour Haaretz.

Certes, jusqu’en 67, les medias français étaient favorables à Israël pour deux raisons : d’une part les journalistes étaient consciencieux et disposaient d’une vaste culture et, d’autre part, Israël, menacé de disparaître du seul fait de la disproportion des forces en présence, était en position de victime et suscitait l’empathie. Mais après la victoire le l’armée israélienne sur 200 millions d’Arabes, l’image d’Israël n’a cessé de se dégrader dans les medias et, par conséquent, dans l’opinion publique.

En janvier 69, après un attentat contre un avion d’El Al, Tsahal a exercé des représailles sur Beyrouth, et la gauche, jusque là favorable à Israël, adopte une attitude très critique qu’elle conserve depuis. Et comme les Palestiniens se vautrent dans une attitude de victimes, l’opinion publique, pour satisfaire son besoin de sentimentalité, délaisse les Juifs pour s’intéresser à eux. Et Israël est vu comme l’agresseur, le colonisateur, comme un État d’apartheid.

Tout cela pourrait paraître inoffensif, mais il n’en est rien : les conséquences sont dramatiques. Non seulement les medias sont incapables d’objectivité, mais ils nuisent à Israël, aux juifs dans le monde et au règlement du conflit par la désinformation et la propagande. Ils nous désinforment, donnent une nouvelle interprétation de l’histoire, présentent les faits en dehors de leur contexte, n’hésitent pas à recourir au mensonge, même le plus grossier et le plus éhonté le cas échéant, pour nous convaincre d’embrasser la cause palestinienne et nous inciter à agir. Une cause qui exige le recours au mensonge n’est-elle pas une cause qui ne mérite nullement d’être défendue ?

Et les correspondants de ces agences de presse osent se plaindre d’une certaine hostilité de Tsahal vis-à-vis d’eux !
Ils arguent, évidemment, que leurs articles sont soumis à un contrôle sévère, que les lecteurs pro-israéliens sont de tous les lecteurs ceux qui font la lecture la plus critique des événements tels que rapportés dans les medias. Comment pourrait-il en être autrement puisque ces derniers ont pu constater : (1) que l’image que projettent les medias de cet État est fausse et négative ; (2) que les sources qu’ils affichent en disent long sur leur position.

Mais surtout les Juifs connaissent le pouvoir des medias, peut-être précisément parce qu’ils en sont victimes. Ils savent que les medias forment l’opinion publique, ( une des rares vérités qu’on puisse lire dans le Protocole des Sages de Sion), qu’ils exercent sur elle une très forte influence, qu’ils lui imposent une façon de penser et que, par conséquent, exception faite d’une minorité bien informée et bien armée pour ne pas se laisser séduire, les journalistes manipulent sans difficultés la majorité qui ignore tout du conflit et qui, au fil des jours, ne pourra rester neutre. Convaincue par les journalistes qu’il faut se porter au secours des Palestiniens sans défense, elle finira par devenir partie prenante dans le conflit et par se mobiliser aux côtés des Palestiniens, ce qui aura pour effet de grossir le nombre déjà très élevé d’antijuifs.

Est-ce ainsi que les Juifs contrôlent les medias ? En leur imposant de diaboliser Israël ?

En réalité, nous savons tous que les journalistes se focalisent sur ce petit pays non pas pour défendre le peuple palestinien, mais pour la particularité de ses habitants : ils sont juifs ! Et cette particularité JUIF ne laisse personne indifférent. Le Juif, c’est l’Étranger, donc celui qui est différent de moi. Différent de par sa culture, ses lois et son système de valeurs. Combien acceptent sans s’indigner que ce peuple chassé de partout, honni de tous, ait aujourd’hui un pays qui fait l’envie de tous ? Combien acceptent l’existence d’un État JUIF ou d’un État pour les Juifs ? Cela n’obéit pas à l’image qu’on se fait du Juif, à celle dont est imprégné l’inconscient collectif. David s’est changé en Goliath ! Alors, il faut tout mettre en œuvre pour délégitimer cet État, source de tous les maux.

Et nous pouvons affirmer, sans craindre de nous tromper, que les medias ont une grande part de responsabilités dans – la poursuite du conflit ;
– la haine qui habite les Palestiniens ;
– la fabrication des terroristes ;
– l’image que l’opinion internationale se fait d’Israël ;
– et dans la montée de l’antisémitisme partout dans le monde.

Ils savent comment distiller la haine du Juif et la pression qu’ils exercent sur les populations attise la haine pour Israël, et rend toute tentative de paix impossible.

Et les conséquences de leur implication démesurée dans ce conflit sont gravissimes, même si nul n’ose leur en faire porter le poids au point qu’on peut avancer que si les medias accordaient peu ou pas d’intérêt à ce sujet, les acteurs se calmeraient, il y aurait moins d’attentats, moins de tirs de roquettes, et on aurait sans doute plus de chances de voir les protagonistes en arriver à une solution.

Comme on le voit, Israël, contrairement à ce qu’on entend dire, est loin d’être le chouchou des medias, et les medias loin d’être complaisants envers cet État, encore moins d’en être « les complices ». On chercherait en vain des articles qui soient le pendant des articles pro-palestiniens, des articles en faveur d’Israël. Aussitôt qu’un événement mettant en cause Israël est rapporté par les Palestiniens, sans même vérifier, on accuse l’Armée de Défense d’Israël.

On peut donc affirmer que le contrôle des medias par les Juifs n’est qu’un mythe.

Et quand ils se plaignent qu’il ne leur est pas possible de critiquer Israël, ils mentent tout simplement puisque les faits sont là pour prouver le contraire : jamais, depuis sa naissance, cet État n’a été autant critiqué, vilipendé, diabolisé.

On nous rétorquera que nous voyons un parti pris anti-israélien là où il n’existe que la narration des faits, que seuls les sionistes crient qu’Israël est mis continuellement au banc des accusés.

Évidemment ils ne peuvent avouer que la diabolisation d’Israël est une technique très efficace pour satisfaire à la fois leur cupidité et leur haine atavique du Juif, tout en simplifiant le monde entre le Bien et le Mal, entre un agresseur et un agressé.

Alors, existe-t-il un réel parti pris anti-israélien et une réelle propagande pro-palestinienne ou sommes-nous, nous Juifs, comme se plaisent à l’affirmer tous les anti-juifs, passablement paranos ?

C’est ce que nous tenterons de comprendre dans une prochaine chronique.

Dora Marrache

Chroniqueuse Radio-Shalom, Montréal

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Chesther

Hier, j’écoutais une chronique sur BFM Radio entre plusieurs journalistes à propos de l’admission de la Palestine à l’UNESCO. Bien entendu, ils étaient tous ravis qu’enfin la Palestine puisse revendiquer leur patrimoine culturel. Un seul, journaliste au Figaro, a rendu compte de ce que les manuels scolaires palestiniens occultaient quant à la présence de l’Etat d’Israël alors que tous les autres semblaient ignorer cet état de fait… Ca en dit long sur leur inculture ! Et bien tout cela me donne envie de me battre et c’est peut-être là la raison de la force de ce petit Etat. La France a du soucis à se faire, je vois énormément de quartiers changer. Un ami de 75 ans qui allait voir sa femme hospalisée dans le 11ème arrondissement de Paris, s’est fait bousculé par deux individus alors qu’il sortait son portefeuille pour régler le tabac et se l’est fait voler avec tous ses papiers dedans. Voilà la nouvelle France, bravo LES MEDIAS !

KM

Cela me rappelle une histoire Juive, qui se passait avant la seconde guerre Mondiale.
Un Juif fraîchement arrivé en France, déplie un journal français et le lit. Son ami, un Juif Ashkénaze venu comme lui en France à cause des progroms qui sévissait en Pologne, Ukraine, Allemagne etc, de l’antisémitisme grandissant, et du numerus clausus, le voit lire le journal français et lui dit : « Quoi Yankele, tu ne lis plus la presse Yiddish ? Tu veux t’assimiler ? » et Yankele lui répond : « Non je ne veux pas m’assimiler, mais quand je lis la presse Yiddish, avec toutes les mauvaises nouvelles j’ai mal. Par contre quand je lis les journaux français, ça me remonte le moral car ils disent tous que tous les Juifs sont riches, qu’ils dominent le Monde, qu’ils contrôle tout… ça fait du bien de se sentir aussi important et aussi puissant ! »
Commentaire perso : Nous sommes en 2011 et apparemment rien n’a changé !

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