Le président israélien, Shimon Pérès, a estimé jeudi 28 avril que l’accord conclu entre le Fatah du président palestinien, Mahmoud Abbas, et le Hamas constituait un obstacle à une paix éventuelle avec Israël. « L’accord entre le Fatah et l’organisation terroriste du Hamas est une grave erreur qui empêchera l’établissement d’un Etat palestinien et va saborder les chances de paix et de stabilité dans la région », affirme Shimon Pérès dans un communiqué.

De son côté, Mahmoud Abbas a estimé que l’accord de réconciliation conclu avec le Hamas allait, au contraire, « favoriser les négociations » de paix avec Israël. « Nous escomptons que ce qui a été réalisé mercredi au Caire »>Article original entre le Fatah et le Hamas favorise les négociations », a déclaré M. Abbas à l’issue d’une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec les auteurs d’un nouveau plan de paix lancé par des personnalités israéliennes indépendantes.

« Nous espérons que cela conduira tous les mouvements palestiniens à accepter les conditions du Quartet » pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU et Union européenne), a-t-il ajouté, faisant référence à la renonciation à la violence, au respect des accords conclus et à la reconnaissance du droit d’Israël à exister.

GOUVERNEMENT TRANSITOIRE

Mercredi, les frères ennemis du mouvement palestinien, d’un côté, le Fatah du président Mahmoud Abbas, qui administre la Cisjordanie, et de l’autre, le Hamas, au pouvoir à Gaza, ont convenu, à la surprise générale, de former un gouvernement transitoire en vue d’élections présidentielle et législatives d’ici un an. Le Hamas a assuré qu’il ne chercherait pas à empêcher le Fatah de mener des négociations de paix avec Israël.

Le Hamas a, dans le passé, évoqué la possibilité d’envisager une trêve de longue durée avec l’Etat juif. Vainqueur d’élections parlementaires en 2006, le mouvement islamiste a pris le pouvoir dans la bande de Gaza un an plus tard, dans la foulée d’une semaine de guérilla urbaine meurtrière avec le Fatah.

Des négociations directes entre Israël et le Fatah, qui siège en Cisjordanie, ont été interrompues quelques semaines après leur reprise en septembre 2010, en raison d’un différend sur la poursuite par Israël de la colonisation. Depuis, elles sont au point mort, et le président Abbas cherche à obtenir une reconnaissance par les Nations unies d’un Etat palestinien dont les frontières seraient celles d’avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

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Accord palestinien : Barak n’y croit pas

L’accord de réconciliation, annoncé mercredi, entre le Hamas et le Fatah a un « potentiel dramatique » mais peu de chances de se transformer en gouvernement palestinien, selon le ministre de la Défense Ehoud Barak.

Les renseignements israéliens avaient prédit une très faible probabilité d’entente entre les deux factions rivales, a toutefois admis Barak sur Kol Israël.

Négociations sous conditions

Au sujet de Guilad Schalit, le ministre ne sait pas à quel point l’accord palestinien affectera les chances de son éventuelle libération. Et d’ajouter que l’Etat d’Israël ne négociera jamais avec le Hamas, « organisation assassine qui vise uniquement à détruire Israël ».

Si un gouvernement palestinien d’union nationale venait à se former, les Israéliens accepteront néanmoins de négocier/ A condition que le Hamas accepte de démanteler ses infrastructures terroristes et de reconnaître Israël ainsi que les accords conclus antérieurement avec l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), précise-t-il.

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a également commenté l’annonce palestinienne, jeudi matin. Pour lui, une entente Hamas-Fatah risque de laisser libre cours aux opérations terroristes en Judée-Samarie.

JPost.Fr

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« Des terroristes circuleront librement en Judée-Samarie »

Avigdor Lieberman dénonce l’accord de réconciliation Hamas-Fatah. Selon le ministre des Affaires étrangères, un tel accord permettra aux terroristes de perpétrer des attaques depuis les territoires palestiniens de Judée-Samarie.

« Une ligne rouge a été franchie et nous devons décider comment nous allons réagir », a-t-il déclaré sur Kol Israël. « Des centaines de terroristes du Hamas circuleront librement en Judée-Samarie… La communauté internationale doit faire appliquer les conditions imposées aux Palestiniens, à savoir : l’abandon de la terreur, la reconnaissance d’Israël et le respect des accords antérieurs. »

« L’échec de Netanyahou »

Selon Lieberman, cet accord est né d’une situation de « panique », des deux côtés. De son côté, le Hamas est très concerné par l’avenir de son « parrain » syrien, le président Bashar el-Assad. Quant au Fatah, il ne peut plus compter sur le soutien du président égyptien Hosni Moubarak.

Le député (Kadima) Nahman Shaï qualifiait, jeudi, l’accord de réconciliation de « grand échec » du gouvernement de Binyamin Netanyahou. « Netanyahou n’est pas parvenu à saisir les changements stratégiques du monde arabe et leurs effets sur les Palestiniens », a-t-il affirmé dans un communiqué.

« L’union entre le Hamas et le Fatah produit une nouvelle réalité politique et sécuritaire, à la grande surprise d’Israël, désormais forcé de présenter un nouveau programme politique… Par conséquent, les efforts vers une reconnaissance internationale d’un Etat palestinien se précisent. »

Par JPOST.FR


Israël prêt à des mesures de rétorsion après l’accord entre Hamas et Fatah

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigor Lieberman, menace l’Autorité palestinienne de sanctions au lendemain de l’accord entre le Hamas et le Fatah. Les deux mouvements envisagent de former un gouvernement d’union.

AFP – Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a menacé jeudi l’Autorité palestinienne d’un « vaste arsenal de mesures » de rétorsion à la suite d’un accord conclu la veille entre le Fatah et le Hamas.

« Avec cet accord une ligne rouge a été franchie (…) nous disposons d’un vaste arsenal de mesures telles que la suppression du statut de VIP pour Abou Mazen (Mahmoud Abbas, le président palestinien) et Salam Fayyad (le Premier ministre palestinien) ce qui ne leur permettrait plus de circuler librement » en Cisjordanie, a affirmé M. Lieberman à la radio militaire.

TERRITOIRES PALESTINIENS

PROCHE-ORIENT

Entretien exclusif avec Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne
« Nous pourrions également geler le transfert des impôts prélevés par Israël pour le compte de l’Autorité palestinienne », a ajouté le chef de la diplomatie.
Après plus d’un an et demi de discussions infructueuses, des délégations du Hamas et du Fatah réunies mercredi au Caire ont conclu un accord pour la formation d’un gouvernement transitoire d’indépendants, en vue d’élections présidentielle et législatives d’ici un an.

Réagissant à chaud, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait réaffirmé dès mercredi soir que Mahmoud Abbas devait « choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas », qui contrôle la bande de Gaza.

Selon M. Lieberman, cet accord va se traduire par la « libération de centaines de terroristes du Hamas détenus par l’Autorité palestinienne en Judée-Samarie (Cisjordanie) ».

M. Lieberman a également estimé que les élections prévues par l’accord permettraient au Hamas « de prendre le contrôle de Judée-Samarie ».

« Nous espérons que toute la communauté internationale maintiendra les conditions posées par le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) aux Palestiniens, à savoir: l’arrêt des violences, la reconnaissance d’Israël et des accords conclus dans le passé alors que le Hamas n’accepte aucune de ces conditions ».

Le ministre de la Défense Ehud Barak a pour sa part affirmé à la radio que « les derniers événements ne font que renforcer la nécessité de compter uniquement sur nous-mêmes ». « L’armée et les services de sécurité useront d’une main de fer pour faire face à toute menace et tout défi », a prévenu M. Barak.

En revanche Haïm Ramon, un des dirigeants de Kadima, le principal parti d’opposition centriste a appelé le Premier ministre à présenter un plan de paix. « Le statu quo est une catastrophe d’un point de vue politique et sécuritaire pour nous, si Israël ne lance pas une initiative politique, le Quartette reconnaîtra en fin de compte le Hamas ».

« Israël doit proclamer qu’il va quitter les territoires (palestiniens), mais gardera les blocs de colonies (en Cisjordanie) avec comme compensation un échange de territoires. Présenter une initiative lèvera la menace d’un isolement international », a ajouté M. Ramon.

A plusieurs reprises ces derniers mois, les responsables militaires israéliens s’étaient déclarés satisfaits de la coopération des services de sécurité de l’Autorité palestinienne.

Selon un responsable du Hamas en Cisjordanie qui a requis l’anonymat, « un peu plus d’une centaine » de membres du mouvement islamiste sont actuellement détenus par l’Autorité palestinienne.

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Eric1234

plus ca change, plus c’est pareil…
il n’y a jamais eu beaucoup de chances de faire la paix avec les arabes,maintenant cela semble encore plus lointain. Comme Mr.Armand Maruani, qui a laissé un message auparavant, nous ne pouvons compter que sur nous memes et sur le bon D.
les arabes ne veulent faire la paix que pour preparer la prochaine guerre d’une position plus forte.
C’est dommages que la propagande des autorités soit aussi efficace pour convaincre leur rue de n’importe quoi.
Completons le mur en vitesse et souhaitons leur bonne chance et pour les arabes qui vivent chez nous , ils devrait bien se tenir , incluant less ….intelligents.. qui siegent à notre knesset…
Ces intelligents profittent de nore bonté et devraient aller se faire elire dans les pays arabes et ils comprendront peut etre ce que donne Israel et pleureront pour revenir vivre chez nous.

Lorsque l’on voit la carte du moyen orient on realise a quel point Israel est minuscule physiquement et geographiquement comparé a l’ampleur des pays arabes et à leur richesse. Les arabes ont toute la place du monde et n’ont pas besoin de la place d’israel, sauf peut etre pour la détruire ou la faire redevenir un desert. mais grace à D. et a nous ils n’y parviendront jamais.

Arrettons de parler à nous meme de paix, car de fait nous en parlons tgrop . pendant que nous parlons de paix, les arabes parlent de vengeance et de reprendre par le sourire et la tromperie notre pays.

Shabat Shalom
eric

Armand Maruani

Les révolutions dans les pays arabes et surtout en Egypte ont favorisé ce rapprochement. Il est d’autant plus inquiètant qu’il est approuvé par tous les extémistes qui refusent la reconnaissance de l’Etat d’Israël.C’était à prévoir , il n’y a là rien d’étonnant. Les islamistes feront pression sur Abbas. Je ne pense pas qu’il résistera longtemps car il mettrait sa vie en jeu. En effet il faut beaucoup de courage pour faire la paix avec Israël. Le nouveau Sadate n’est pas encore né, j’en ai bien peur.Le ciel s’assombrit de plus en plus au proche Orient et ne comptons pas ni sur l’Europe ni sur Obama pour s’opposer aux islamo terroristes. Nous vivons dans un monde de lâches. D…. merci Israêl peut compter sur sa force , son intelligence et sur le Peuple juif , son unique allié.