Les provocateurs pro-palestiniens entendent faire parler d’eux aujourd’hui en créant des incidents à l’aéroport international de Tel Aviv. Le point sur les différentes informations reçues. Arrestation de 3 activistes de la « flottille aérienne »
Par JPOST.FR

Les activistes seront difficiles à identifier avait prévenu la sécurité de l’aéroport Ben Gourion. Et de fait cinq membres de la « flottilles aérienne », en provenance d’Europe sont susceptibles d’avoir franchi les contrôles de sécurité et d’avoir pénétré en Israël, risquant de semer la pagaille. Trois autres activistes ont été arrêtés, qui sont en voie d’expulsion.

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Des dizaines de policiers ont été déployés sur les lieux, mercredi, en prévision de l’arrivée de militants pro-palestiniens. L’objectif des autorités : tenir les « hooligans » à l’écart.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou s’est rendu dans la matinée à l’aéroport avec le chef de la police Yohanan Danino et le ministre de la Sécurité publique, Yitzhak Aharonovitch. Le but : préparer l’arrivée des centaines de « militants pour Gaza » attendus vendredi. A l’issue de cette visite, Netanyahou partira pour la Roumanie et la Bulgarie.

Garder l’aéroport fonctionnel comme d’habitude est la priorité numéro 1 des responsables de sécurité.

« Je veux que ce soit clair : en tant que pays souverain et démocratique, nous n’autoriserons pas la propagande, l’incitation ou les manifestations illégales à l’aéroport ou dans aucun autre endroit », a expliqué Aharonovitch.

Il a demandé de faire passer le message aux activistes. « Pour que vous compreniez que vos chemins seront sans succès et que vous agiriez bien en décidant de ne pas venir en Israël. L’Etat d’Israël sera heureux d’être votre hôte en tant que touristes, pour que vous puissiez voir la beauté de ce pays et ses merveilleux habitants. »

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Israël envoie une liste d' »indésirables »

Israël a envoyé aux compagnies en France « une liste de personnes indésirables » sur son territoire, a-t-on appris jeudi de source aéroportuaire française. Neuf personnes, et non pas huit comme indiqué dans un premier temps, ont été refoulées d’un vol de la compagnie hongroise Malev, selon une source aéroportuaire qui a expliqué que « leur réservation a été annulée à la demande des autorités israéliennes qui ont édité une liste de personnes indésirables ».

Ces personnes ont été refoulées à l’enregistrement aujourd’hui à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, a-t-on appris de source aéroportuaire. Elles devaient prendre un vol sur la compagnie Malev à destination de Tel Aviv via Budapest. « Une heure après le début des enregistrements, nous avons reçu un mail nous disant que nos vols étaient annulés et lorsque nous nous sommes présentés à l’enregistrement, on nous a dit que nous ne pouvions pas embarquer, nos réservations étaient annulées », a expliqué à l’AFP Philippe Arnaud, un des passagers refoulés.

« Quatre personnes qui avaient réussi à s’enregistrer n’ont pas pu monter à bord », a-t-il ajouté. « Les checkpoints d’Israël sont même à Roissy », s’est indigné M. Arnaud qui souhaitait se rentre à Tel Aviv dans le cadre de l’opération « Bienvenue en Palestine ». Israël était jeudi sur les dents à la veille de l’arrivée annoncée de militants pro-palestiniens à l’aéroport international de Tel Aviv après avoir réussi à tenir en échec une tentative de forcer symboliquement le blocus maritime de Gaza.

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Paris met en garde les militants français pro-palestiniens

PARIS (Reuters) – La France s’est déclarée jeudi préoccupée par les risques d’incidents qui pourraient intervenir vendredi à l’aéroport de Tel Aviv, vers lequel des militants pro-palestiniens convergent en dépit de l’opposition d’Israël.

L’embarquement de plusieurs Français qui devaient décoller jeudi de l’aéroport parisien de Roissy dans le cadre de l’opération « Bienvenue en Palestine » a été refusé par la compagnie hongroise Malev à la demande des autorités israéliennes.

« La France est préoccupée par les risques d’incidents et de débordements qui pourraient intervenir à l’aéroport de Tel Aviv vendredi », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Paris rappelle à ses ressortissants que « les autorités israéliennes, seules compétentes en matière d’entrée et de sortie sur leur territoire, ont indiqué qu’elles ne laisseraient pas y entrer les personnes qu’elles considèrent représenter un trouble pour l’ordre public ».

Les services des Affaires étrangères avertissent les militants qu’ils risquent d’être retenus en Israël s’ils refusent leur expulsion et assurent qu’ils leur apporteront leur aide par le biais des services consulaires.

« La France reste par ailleurs attachée à la liberté de circulation vers et en Cisjordanie, comme dans le reste des territoires palestiniens, qui doivent notamment être accessibles aux visiteurs étrangers », conclut le Quai d’Orsay.

NETANYAHU PARLE DE PROVOCATEURS

A Roissy-Charles de Gaulle, un premier groupe de militants pro-palestiniens s’est retrouvé jeudi bloqué face aux guichets de Malev, qui devait les transporter à Tel Aviv via Budapest.

« Les militants qui devaient embarquer sur un vol de la compagnie Malev se sont vu refuser l’embarquement au motif qu’ils figuraient sur une liste noire dressée par le ministère de l’Intérieur israélien », a dit à Reuters Frédéric Stella, un « désobéissant civil » originaire du Loiret.

La liste présentée aux militants pro-palestiniens par Malev contiendrait, au total, 342 noms de ressortissants français.

« Demain, tôt dans la matinée, un autre vol doit acheminer plusieurs dizaines de personnes qui seront certainement refoulées », a poursuivi Frédéric Stella, qui n’avait guère d’espoir d’embarquer jeudi soir dans un autre vol Malev, pour lequel il avait effectué une réservation.

« Nous envisageons donc d’occuper l’aéroport dans l’attente d’une solution », a-t-il précisé.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné l’ordre d’interdire l’entrée en Israël à des militants pro-palestiniens : « Tout pays a le droit d’interdire l’entrée de son territoire à des perturbateurs et des provocateurs. »

Il a demandé au ministre de la Sécurité intérieure et aux autorités frontalières « d’agir avec détermination tout en évitant tout conflit inutile » avec quiconque participerait à ce qu’il a qualifié de provocation, disent ses services.

Yves Clarisse, avec Mourad Guichard à Orléans, édité par Marc Angrand Le Point.fr

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Pour Benyamin Netanyahou, la cause est entendue : les activistes pro-palestiniens qui escomptent envahir l’aéroport Ben Gourion en fin de semaine seront refoulés illico, en raison du droit des Etats à protéger leurs citoyens.

Lorsque des officiels ont averti le Premier ministre Benyamin Netanyahou que les activistes qui débarqueront d’Europe à l’aéroport Ben Gourion seront difficiles à identifier, et que l’urgence est d’assurer le fonctionnement normal de l’aéroport,il a répondu que tout Etat a le droit d’empêcher des provocateurs de franchir ses frontières.
Le Premier ministre a inspecté l’aéroport international Ben Gourion en compagnie de l’inspecteur de police général Yochanan Daninon et du ministre de la Sécurité publique Yitzahak Aharonovtich ce mercredi 6 juillet 2011 au matin. Ils ont évoqué la préparation à l’arrivée de centaines d’activistes pro-palestiniens en provenance d’Europe ce vendredi.

Assurer le fonctionnement normal de l’aéroport sera la mission essentielle au moment de l’arrivée des activistes, dans la mesure où la plupart d’entre eux seront difficiles à identifier, a indiqué Galei Tsahal (la radio de l’Armée).

L’un des activistes, interrogé par Galei Tsahal, a déclaré qu’ils ont prévu d’arriver à l’aéroport Ben Gourion comme des touristes à destination de la Judée-Samarie.

Selon lui, les militants se différencieront des touristes visitant Israël en annonçant aux officiers de la sécurité qu’ils projettent de se rendre dans des villes palestiniennes.

B. Netanyahou a annoncé son intention de stopper les activistes. « Chaque pays a le droit d’empêcher l’entrée de provocateurs et de fauteurs de troubles sur son territoire. C’est ainsi que chaque pays se comporte, et c’est ainsi que se comportera Israël. Nous devons les empêcher de perturber la vie des citoyens israéliens », a-t-il indiqué.

La veille, la police avait déjà mis au point la préparation d’un plan destiné à arrêter les quelque 700 activistes pro-palestiniens qui ont acheté des billets d’avion pour arriver dans deux jours à l’aéroport Ben Gourion.

Les plans de la police sont basés sur l’hypothèse qu’une partie des activistes cherchant à embarquer dans la « flottille aérienne » seront susceptibles d’arriver en Israël, dans la mesure où leurs noms ne figurent pas sur les listes sécuritaires. Ce qui leur permettra de passer le cap de l’interdiction pure et simple d’embarquer.

« L’essentiel est de maintenir l’activité normale de l’aéroport Ben Gourion, et d’empêcher les extrémistes de provoquer un incident susceptible d’entraîner des perturbations », a indiqué le porte-parole de la Police israélienne Micky Rosenfeld.

Des unités spéciales de patrouille seront présentes sur les lieux vendredi 6 et samedi 7 juillet, afin de pourvoir à tout besoin éventuel d’assistance.

Les activistes, principalement Européens, ont rejoint l’action militante « Bienvenue en Palestine », soutenue par 40 organisations non gouvernementales palestiniennes. Ils espèrent pouvoir embarquer depuis leurs aéroports de départ, atterrir à Ben Gourion, et expliquer aux officiers des douanes israéliennes qu’ils sont venus visiter « la Palestine ». S’ils sont autorisés à passer les douanes, ils envisagent de passer une semaine dans les Territoires et d’y mener une série d’actions solidaires en faveur de « l’Etat palestinien ».

S’ils sont arrêtés avant de prendre leur vol ou refoulés à leur arrivée, ils espèrent que le spectacle des autorités israéliennes se confrontant à 700 activistes médiatisera les difficultés rencontrées par les Palestiniens et leurs soutiens à bénéficier d’un accès libre et d’une liberté de mouvement en Judée-Samarie. Les organisateurs affirment que leur action n’est en rien connectée à la flottille ou au blocus naval de Gaza.

Par le passé, Israël a interdit l’entrée sur son territoire à des activistes internationaux dont l’Etat juif pensait qu’ils créeraient des désordres une fois sur place.

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akry

A propos de «  ce zèle compatissant des prétendus amis du genre humain  » (Condorcet), lire le bel éditorial de Marc Femsohn sur Guysen
https://mail.google.com/mail/u/1/?shva=1#trash/13107328adcef8a7

Armand Maruani

« La France reste par ailleurs attachée à la liberté de circulation vers et en Cisjordanie, comme dans le reste des territoires palestiniens, qui doivent notamment être accessibles aux visiteurs étrangers », conclut le Quai d’Orsay. »

Eh oui en 40 , elle a laissé « la libre circulation à la police allemande et à sa propre police pour rafler ses propres citoyens juifs .La SNCF aussi roulait librement vers les camps de la mort . Elle est toujours logique avec elle même . Rien n’a changé.