LONDRES, 10 août 2010 (AFP)

Un test de l’haleine, aussi bon marché qu’un alcootest, pourrait permettre de détecter un cancer du poumon, du sein, des intestins ou de la prostate, selon une étude publiée mercredi par la revue britannique The British Journal of Cancer.

Des essais menés auprès de 177 volontaires, atteints de différents cancers ou non, ont montré qu’un test de l’haleine pouvait réagir à des composants chimiques qu’émettent les cellules cancéreuses et dire, quels que soient l’âge et le sexe des patients, de quel type de cancer il s’agit.

Des chercheurs de l’Institut technologique Technion d’Israël avaient déjà annoncé il y a un an qu’un test de l’haleine pouvait permettre de détecter un cancer mais seuls des tests très préliminaires avaient alors été effectués et seule avait été confirmée la détection du cancer du poumon.

Les essais publiés ce mercredi confirment la détection possible de cancers en l’élargissant aux cancers du sein, des intestins et de la prostate. « Cette étude montre qu’un « nez électronique » peut distinguer une haleine saine d’une haleine maligne et également les différentes haleines en fonction des types de cancer », a souligné le professeur Abraham Kuten, de l’institut situé à Haïfa (nord d’Israël).

« Si nous pouvons confirmer ces résultats préliminaires par des études plus approfondies, cette nouvelle technologie pourrait devenir un outil simple pour un diagnostic précoce », a-t-il ajouté.

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