Le sommet qui devait réunir à Paris le 21 octobre le président palestinien Mahmoud Abbas, le président égyptien Hosni Moubarak et le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a été reporté, a annoncé samedi le bureau du Premier ministre israélien.

« Après consultations, les parties concernées se sont mises d’accord pour décider d’une autre date », a déclaré le bureau de M. Netanyahu, sans plus de précisions.

Cette décision a été implicitement confirmée par le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. « La poursuite de la colonisation israélienne ruine tous les efforts de paix, que ce soient ceux du président (américain) Barack Obama ou ceux du président (français) Nicolas Sarkozy », a t-il déclaré à l’AFP.

Il a affirmé que de toutes façons l’Autorité palestinienne « n’avait reçu aucune invitation officielle, avec une date précise, concernant la réunion ».

La présidence française avait déjà évoqué vendredi la possibilité que la réunion des principaux protagonistes des négociations de paix au Proche-Orient, annoncée par Nicolas Sarkozy, ne se déroulerait pas la semaine prochaine comme prévu, suite à la suspension des pourparlers directes entre Israéliens et Palestiniens. « Il y a un grand point d’interrogation. On est en train d’y travailler tous. Pour le moment, il n’y a aucune décision de prise, ni dans un sens ni dans l’autre », avait fait savoir vendredi la présidence française.

A l’issue d’un déjeuner avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, M. Sarkozy avait annoncé le 27 septembre la venue en octobre à Paris de MM. Abbas et Netanyahu ainsi que du président Moubarak pour préparer un sommet de l’Union pour la Méditerranée (UpM) annoncé fin novembre à Barcelone. La présidence française avait retenu initialement la date du 21 octobre pour organiser cette réunion, à laquelle devait être également conviée la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.

Reprises début septembre à Washington sous l’égide des Etats-Unis, les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ont été suspendues par les Palestiniens après la décision d’Israël de ne pas prolonger le gel des constructions en Cisjordanie. Le 9 octobre, la Ligue arabe a accordé un délai d’un mois à Washington pour régler ce différend sur la colonisation.

NDLR – Ce que les Européens doivent comprendre par cela c’est qu’ils ne pourront pas jouer de rôle dans les négociations entre Israël et les palestiniens, tant que leurs positions souvent anti-israéliennes feront peser un doute sérieux quant à leur objectivité sur ce conflit. Certes comme l’ont déclaré Kouchner et Moratinos l’Europe a sauvé et soutenu l’autorité Palestinienne. Mais ce soutien a aussi renforcé la position intransigeante de cette représentation fictive qui a toujours refusé tout accord pensant qu’elle pourrait obtenir plus en sortant de négociations sous l’égide des Etats-Unis, et en cherchant à imposer un accord via l’ONU.

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