La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a annoncé mardi matin que 1.800 vols avaient été annulés mardi en France suite au mouvement de contrôleurs aériens qui contestent les projets de la Commission européenne de libéralisation du secteur.
« Globalement, la situation est assez calme dans les aérogares » car les mesures prises en amont permettent « d’avoir uniquement les passagers qui ont un avion à prendre », a indiqué un porte-parole de la DGAC.

Il a précisé que 1.800 vols avaient été annulés sur l’ensemble du territoire, alors qu’en moyenne « il y a 7.650 vols sur la journée ».

Il a assuré que « les mesures mises en place permettent d’assurer une gestion du trafic ».
La DGAC avait demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 50% pendant la durée de cette grève, de mardi à jeudi, dans les aéroports de Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux.

Sur son site, Air France estimait notamment lundi être en mesure d’assurer les vols long-courrier au départ de Paris, mais n’excluait pas « des retards et des annulations de dernière minute », invitant les passagers à se tenir informés « en temps réel ».
De son côté, la compagnie irlandaise à bas coût Ryanair a déploré « l’annulation de 102 vols de/vers la France » mardi dénonçant une « prise en otage » des passagers et appelant la Commission européenne à mettre fin aux grèves des contrôleurs.

En début de matinée, Aéroports de Paris (ADP) avait indiqué que la situation était « calme » dans les deux aéroports parisiens de Roissy-Charles de Gaulle et Orly, mais que des retards ou des annulations de vols de dernière minute étaient possibles.
« Nous conseillons vivement aux passagers de prendre contact avec leur compagnie aérienne avant de se rendre à l’aéroport pour vérifier que leur vol est bien maintenu », a précisé ADP.
Le syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), qui se dit majoritaire chez les contrôleurs aérien de la DGAC, a déposé un préavis de grève du 11 au 13 juin, afin de dénoncer « les conséquences directes sur la politique nationale des contraintes européennes » dans le secteur.

D’autres syndicats ont déposé des préavis, mais pour la seule journée de mercredi, afin notamment de dénoncer le projet de Bruxelles visant à créer un « ciel unique » au niveau européen.
Selon l’USAC-CGT, « les futurs règlements européens concernant la navigation européenne sont une attaque directe contre le caractère de service public de ce secteur d’activité ». Ils visent notamment « à externaliser et à mettre en concurrence des pans entiers de la gestion de la navigation aérienne », estime le syndicat.
« Cette attaque directe contre un service public français est une atteinte à la souveraineté nationale totalement injustifiée », ajoute l’USAC-CGT.

11-06-2013/AFP

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