Le verdict est tombé. Dans le procès en appel d’une partie du gang des barbares, les peines de 7 des 17 accusés ont été aggravées, les autres sont équivalentes à celles prononcées en première instance en 2009 à Paris.

La cour d’assises des mineurs du Val-de-Marne jugeait en appel dix-sept personnes accusées d’ avoir enlevé et séquestré pendant trois semaines Ilan Halimi, jeune juif de 23 ans tué en février 2006.

Au total, à l’issue de près de deux mois de débats à huis clos, la cour a prononcé des peines allant de 8 mois de prison à 18 ans de réclusion, ainsi qu’un acquittement, réservant les condamnations les plus lourdes à un des ravisseurs d’Ilan Halimi, Jean-Christophe Soumbou, et à un de ses geôliers, Samir Aït-Abdelmalek. « Peu importent les peines, la plus grande peine c’est moi qui l’aurai toute ma vie», a déclaré la petite amie d’Ilan Halimi, Stéphanie Yin.

Un procès en appel sans Fofana

Youssouf Fofana, le cerveau de l’autoproclamé « gang des barbares » n’avait pas fait appel de sa condamnation à la perpétuité en première instance pour le meurtre d’Ilan Halimi. Lors du premier procès, il avait glacé d’effroi le jury et les proches d’Ilan. Quand on lui avait demandé de décliner sa date de naissance, il avait répondu « le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois », c’est à dire la date et le lieu de la mort d’Ilan.

Le principal protagoniste de l’affaire, qui avait ciblé le jeune homme, « appâté » par une adolescente, était arrivé en souriant dans le box des accusés, s’écriant « Allah vaincra ». Il n’avait semblé éprouver aucun remord.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires