La police a mené une perquisition à la mairie de Sarcelles dans le cadre de l’enquête sur le cercle de jeu parisien Wagram.Une perquisition a eu lieu mardi matin dans les bureaux de François Pupponi, député-maire de Sarcelles, selon une information de L’Express.fr. Les policiers qui enquêtent sur la mainmise de la mafia sur le cercle de jeu Wagram recherchent des preuves de l’implication du successeur de DSK à la mairie dans ce cercle de jeu, actuellement au centre d’une information judiciaire pour « association de malfaiteurs, extorsion de fonds en bande organisée et blanchiment en bande organisée ».

Joint par téléphone, François Pupponi se défend de toute implication : « Je ne sais pas de quoi vous me parlez ! Je suis étranger à cette affaire. Je ne sais même pas ce qu’on me reproche et je suis choqué qu’on tente de m’impliquer », affirme le maire de Sarcelles au Point.fr. François Pupponi affirme qu’il a demandé à « être entendu par la police le plus rapidement possible » et qu’il va déposer une plainte pour « dénonciation calomnieuse ».

Par AZIZ ZEMOURI

Le Point.fr

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Perquisitions à Sarcelles et en Corse chez le socialiste François Pupponi

La direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a perquisitionné, mardi 27 septembre, le cabinet du maire socialiste de Sarcelles (Val-d’Oise), François Pupponi, ainsi que chez sa mère, dans le village de Sainte-Lucie-de-Tallano (Corse-du-Sud). Egalement député du Val-d’Oise, François Pupponi, proche collaborateur et intime de Dominique Strauss-Kahn, auquel il a succédé à Sarcelles, est aujourd’hui membre de l’équipe de Martine Aubry, qu’il a ralliée après que son mentor a renoncé à se présenter aux primaires. Il s’y occupe des questions de sécurité.

Ces investigations seraient liées à l’enquête menée par les juges parisiens Serge Tournaire et Hervé Robert sur le cercle de jeu Wagram, situé à Paris, près de l’Etoile, et temporairement fermé depuis le 8 juin. Le cercle était l’enjeu d’une guerre entre membres du grand banditisme corse – une équipe ayant tenté d’en déloger une autre par la force, le 19 janvier 2011.

La police avait procédé à une trentaine d’interpellations et de mises en examen pour « association de malfaiteurs, extorsion de fonds et blanchiment en bande organisée ». Des mandats d’arrêt ont été délivrés contre trois fugitifs. Certains ont été placés en détention, comme Philippe Terrazzoni, 49 ans, un proche de François Pupponi, entré au cercle Wagram en 1996 comme croupier pour finir, à son départ, le 1er janvier 2010, à la tête de l’établissement.

Incarcéré à la prison de la Santé, Terrazzoni s’était joint au « commando » formé par des membres redoutés du banditisme corse pour mener le « putsch » qui a abouti au changement de direction du cercle.

« JE N’AI RIEN À VOIR AVEC CETTE AFFAIRE »

Le nom de François Pupponi a été prononcé par plusieurs témoins dans l’enquête sur le cercle Wagram. Certains d’entre eux auraient fait état de « menaces » prononcées par le maire de Sarcelles.

Contacté par Le Monde, François Pupponi se dit stupéfait de ces perquisitions. « On me dit que je suis impliqué dans une affaire liée au cercle de jeux Wagram. Je tombe des nues. On essaie de me raccrocher à une affaire de grand banditisme avec laquelle je n’ai rien à voir. J’attends sereinement que la police me pose des questions. Dans le contexte politique actuel, je vois bien qu’il s’agit d’une boule puante. Je saurai qui l’a posée. »

Ariane Chemin Le Monde.Fr

NDLR – Le Maire de Sarcelles a été gravement mis en cause dans un récent article de BAKCHICH.info http://www.bakchich.info/Menaces-au-Wagram-Pupponi-nie,13044.html

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Armand Maruani

Il faut lire :  » Ils ne se sont pas « etc…. Toutes mes excuses .

Armand Maruani

Ils ne sont pas ennuyés cet été à Sarcelles .