Arrêté samedi à New York pour une agression sexuelle présumée envers une employée d’hôtel, Dominique Strauss-Kahn, qui plaide non coupable, va rester en détention. C’est ce qu’a décidé ce lundi Melissa Jackson, la juge du tribunal pénal de New York, après une courte audience d’une quinzaine de minutes.

Une nouvelle audience, non publique, est prévue le 20 mai prochain. D’ici là, DSK restera en prison.

Dimanche, le patron du Fonds Monétaire International (FMI) a passé sa journée en garde à vue dans un commissariat de Harlem, où la plaignante l’a formellement identifié. Il a quitté les lieux en fin de journée, menotté.

23h55. DSK à Rikers Island. Dominique Strauss-Kahn doit être conduit lundi à la prison de Rikers Island à New York, où il bénéficiera d’une cellule individuelle, annonce un porte-parole de l’administration pénitentiaire de la ville.

23h30. Juncker « attristé ». Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, se déclare « profondément attristé » après l’incarcération du patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, inculpé de tentative de viol aux Etats-Unis.

23h25. Le FMI prend son temps. Le Fonds monétaire international annonce à l’issue d’une réunion extraordinaire de son conseil d’administration qu’il va continuer à « suivre les événements » et qu’il n’a pris aucune décision quant au sort de son directeur général Dominique Strauss-Kahn.

22 heures. Le PS maintient le calendrier des primaires. Le n°2 du PS, Harlem Désir, annonce que la primaire aura lieu aux dates prévues, avec dépôt des candidatures du 28 juin au 13 juillet et un premier tour le 9 octobre. La réunion hebdomadaire du Bureau national a été avancée à mardi midi et se tiendra sous la direction de la première secrétaire Martine Aubry pour évoquer l’affaire DSK, dont la libération sous caution a été refusée par une juge new-yorkaise.

21h39. Confidences d’un journaliste. Nicolas Domenach a raconté ce midi dans l’Edition spéciale sur Canal + son déjeuner avec Dominique Strauss-Kahn dans un restaurant parisien : «Il était dans la peau d’un candidat à l’élection présidentielle. Décidé, déterminé à se présenter». A propos des femmes, «c’est un sujet sur lequel il est venu lui-même, il a reconnu qu’il avait prêté le flanc à ces attaques». «Mais il en parlait au passé, en disant « je me méfie de tout maintenant »» assure le journaliste de Marianne.

21h25. Où est DSK ? Selon un journaliste de France Info sur place, Dominique Strauss-Kahn aurait peut-être quitté le tribunal discrètement, sans savoir vers quelle prison. Il signale également que certaines sources indiquent que DSK pourrait rester au tribunal les prochains jours.

21h17. Le cas Tristane Banon. Selon Michel Taubmann, auteur de Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, le témoignage de Tristane Banon, qui avait raconté dans une émission de télévision qu’elle avait été agressée sexuellement par DSK, ressemble à une vengeance. «Elle avait rencontré Dominique Strauss-Kahn pour un livre qu’elle écrivait. Plus tard, un conseiller en com’ avait obtenu de son éditeur qu’il retire l’interview de DSK. C’est là que cette jeune femme aurait dit « Je me vengerai »», assure l’écrivain sur France Info, qui assure avoir enquêté sur cet épisode.

21h03. Détails de la version de la plaignante. ABC a mis en ligne la plainte de la femme qui accuse DSK, qui nie cette version des faits. En voici quelques extraits : «L’accusé a tenté d’avoir, par la force, une relation sexuelle anale et orale avec une autre personne ; l’accusé a tenté d’avoir des rapports vaginaux avec une autre personne ; l’accusé a forcé une autre personne à un contact sexuel ; l’accusé a séquestré une autre personne : l’accusé a obligé une autre personne à un contact sexuel sans le consentement de cette dernière ; l’accusé a de façon intentionnelle et sans raison légitime touché les parties sexuelles et autres parties intimes d’une autre personne dans le but d’avilir une autre personne et d’abuser d’elle, et dans le but d’assouvir le désir sexuel de l’accusé.»

En savoir plus : les détails de la plainte et les sept chefs d’accusations
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20h35. La mystérieuse femme de chambre. Si aucune source officielle n’a divulgué le nom de la plaignante, France 2 la présente sous le nom de Nafissatou Diallo. Elle serait résidente permanente aux Etats-Unis et vivrait avec son enfant de 15 ans dans le Bronx.

20h23. Huchon dit non à Cannes. Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a décidé ne pas participer comme prévu à la montée des marches du Festival de Cannes par solidarité avec son «ami» Dominique Strauss-Kahn, déclare-t-il à Cannes. «Vu les difficultés dans lesquelles se trouve mon ami Dominique Strauss-Kahn, j’ai décidé de ne pas participer à la montée des marches, un événement festif, pour un film soutenu par la région Ile-de-France» explique-t-il.

20h11. Au FMI. Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé ce lundi dans un communiqué qu’il réunirait «de manière informelle» son conseil d’administration.

20h04. Détails au Sofitel. Selon Raphaëlle Bacqué, du Monde, le groupe Accor affirme que la femme de chambre qui accuse DSK était «notée 4,5 sur 5» par la direction du Sofitel de New York, où elle travaille depuis trois ans. Elle aurait alerté son management des faits «samedi à 12h30» et cette alerte aurait été consignée dans le cahier interne.

19h53. Réactions. Benoît Hamon, porte parole du PS, a indiqué lundi à l’AFP que «les faits dicteront très vite notre attitude», après l’audition de Dominique Strauss-Kahn devant un juge new-yorkais qui a décidé de son incarcération dans une affaire de crime sexuel. «Le Parti socialiste est dans un sentiment assez mêlé. A la fois, nous ne sommes pas en cause, comme formation politique, d’où la volonté de rester un pôle de stabilité, maintenir l’agenda, toutes les réunions et en même temps, c’est l’un des nôtres qui est en cause dans une affaire grave –s’il devait être reconnu coupable–, pour laquelle il nie toute responsabilité», a-t-il assuré.

19h50. Dominique Paillé, vice-président du Parti radical de Jean-Louis Borloo, déclare lui que la décision «impressionnante» du maintien en détention de Dominique Strauss-Kahn, «ne préjugeait» pas de l’issue, mais prouvait «que le pouvoir et la puissance sont éphémères».

AUDIO. «Peiné», Ali Soumaré évoque «une volonté de déstabiliser» DSK

19h46. Document. Pour découvrir le détail de la plainte déposée contre DSK, c’est ici. Article original

19h40. Suites judiciaires. DSK doit maintenant attendre qu’une chambre d’accusation décide formellement de l’inculper. Dans le cas d’un accusé dont le juge du tribunal pénal de New York décide le placement en détention immédiat, comme c’est le cas ici, la chambre d’accusation («grand jury», en anglais), doit se réunir au plus tard dans les trois jours, selon le professeur de droit Randolph Jonakait, de l’école de droit de New York, interrogé par l’AFP. Cette chambre d’accusation de 16 à 23 jurés populaires se réunira relativement brièvement, en secret et en l’absence d’un juge, pour entendre les éléments de preuve de l’accusation, et potentiellement le témoignage de la victime. «Si la femme témoigne», il y aura inculpation, explique le professeur, qui précise que «ce n’est pas comme un procès, il n’y a pas d’interrogatoires croisés, (l’accusé) ne peut pas citer de témoins».

Si la chambre d’accusation inculpe formellement DSK, c’est alors qu’aura lieu une nouvelle audience devant la «New York Supreme Court», une audience déjà fixée au 20 mai.

19h17. Les accusations contre DSK passibles de plus de 70 ans de prison, selon le tribunal. Dominique Strauss-Kahn est inculpé d’acte sexuel criminel, de tentative de viol et de séquestration, suite aux accusations d’une femme de chambre de 32 ans, employée dans un hôtel Sofitel de New York. L’acte sexuel criminel, qui recouvre une fellation forcée en droit américain, correspond en droit français à un viol. Le terme de viol ne recouvre en droit américain que la seule pénétration vaginale forcée.

19h02. Nouvelle chance. La prochaine comparution devant la justice de Dominique Strauss-Kahn a été fixée au 20 mai, annonce la juge new-yorkaise qui a prononcé son incarcération dans une affaire de crime sexuel.

En savoir plus : qui est cette femme de chambre qui accuse DSK ? Article original

18h58. Motivations du juge. Melissa Jackson, la juge new-yorkaise qui a maintenu DSK en détention, a évoqué un risque de fuite du patron du Fonds monétaire international, arrêté samedi à bord d’un avion d’Air France qui s’apprêtait à quitter l’aéroport Kennedy de New York.

La défense de l’ancien ministre avait auparavant offert une caution d’un million de dollars pour obtenir la mise en liberté provisoire de DSK, qui aurait également remis son passeport à la justice, et se serait également engagé à résider à New York chez sa fille.

18h55. Réaction. Un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman, se dit «déçu par la décision du tribunal» de ne pas accorder la liberté sous caution à son client, mais «la bataille ne fait que commencer».

18h49. Résumé des déclarations des avocats. Dominique Strauss-Kahn nie l’ensemble des accusations portées contre lui, a déclaré lundi son avocat au tribunal de New York. DSK n’a pas fui l’hôtel Sofitel où les faits présumés ont eu lieu, mais il s’est rendu à un déjeuner avec un témoin qui le confirmera, a également assuré son avocat.

18h43. Premiers résultats. Selon Reuters, le parquet a fait valoir que les rapports préliminaires des experts corroborent les accusations de la plaignante.

18h38. Impressions. La journaliste Laurence Haïm, qui assistait à l’audience, livre ses impressions sur i-Télé : «DSK était très fatigué, pas soigné. J’ai vu le visage d’un homme brisé. Je n’ai pas vu son visage à l’énoncé de la décision mais j’ai vu une équipe de procureurs très durs et la violence de ce qu’il s’est passé.»

VIDEO. Des images de DSK pendant son audience.

18h35. Détails. La juge new-yorkaise a ordonné l’incarcération de Dominique Strauss-Kahn et refusé de le libérer moyennant une caution d’un million de dollars.

18h33. DSK est maintenu en détention.

18h31. Etonnant ping-pong verbal sur Twitter. François Dufour retranscrit les échanges entre juge et avocats. «Ma seule peur est la fuite», dit la première. «DSK n’aurait pas appelé la sécurité de l’hôtel pour récupérer son téléphone portable», répondent les seconds.

18h26. «DSK essaye de parler à la juge son avocat l’en empêche», écrit le journaliste d’Europe1. «Dsk voulait dire qu’il n’a pas fui».

18h21. Les arguments des avocats de DSK. Ils assurent qu’il y a des zones d’ombres et que DSK n’a pas essayé de fuir. Leur client est prêt à rester à New York. Ils le présentent comme innoncent et coopértif, selon le journaliste d’Europe 1 sur Twitter.

18h13. Le procureur demande un maintien en détention. Son discours est très ferme, estime que DSK était en train de fuir, selon un journaliste sur Twitter. Les avocats de DSK plaident l’absence d’antécédents judiciaires de leur client, écrit un journaliste sur Twitter. Que va décider la juge ?

DSK dans la salle d’audience du tribunal pénal de New York. DR.

18h05. «DSK devant le juge», écrit le journaliste d’Europe 1, qui précisait quelques instants plus tôt que des photographes avaient pénétré dans la salle.

18h03. Live. DSK est «assis sur le banc. Avocats parlent à juge», écrit François Dufour sur Twitter. «Suspension de séance de 5 minutes», selon le correspondant de l’AFP.

17h55. Sur place. «DSK discute avec ses avocats», écrit le journaliste d’Europe 1. «Il écoute, le front plissé», précise François Dufour.

17h49. Témoignages sur place. «J’ai croisé son regard perdu. DSK est là, s’est assis dans un coin pour ne pas être vu», assure un journaliste sur Twitter. «11 policiers ds la salle. Il attend son tour. DSK debout devant moi. On lui prend 2 photos d’archi près. Nos regards se croisent.», écrit François Dufour sur Twitter.

17h46. Le retour. «DSK rerentré», écrit François Dufour, présent dans la salle d’audience, sur Twitter.

17h40. Déroulé de l’audience. Portant un costume sombre et une chemise blanche, DSK est entré à 16h50 et s’est assis sur un banc à côté d’un autre accusé, qui est passé avant lui. L’air fatigué et songeur, Dominique Strauss-Kahn a regardé la juge Melissa Jackson, qui officie ce lundi et qui devra décider de le libérer ou non sous caution, et déterminer le montant de la caution à verser.

Il en est ensuite ressorti au bout de huit minutes pour une raison inconnue et n’a toujours par reparu 30 minutes plus tard, mais Dominique Strauss-Kahn n’avait apparemment pas quitté le tribunal.

L’audience se tient dans une salle de taille moyenne du tribunal pénal situé à Centre Street, dans le sud de Manhattan. Des dizaines de journalistes et des badauds se pressaient à l’extérieur et à l’intérieur du tribunal, où se succèdent généralement les comparutions en flagrant délit de petits ou grands délinquants.

VIDEO. Le live de BFM TV, de l’audience aux réactions après la décision.

BFM TV, en direct 24/24 et 7 jours sur 7 par BFMTV

17h32. Chronologie. Dominique Strauss-Kahn a effectué les formalités pour quitter sa chambre du Sofitel de New York entre 12h28 et 12h38, alors que la femme de ménage qui l’accuse y était entrée vers midi samedi, déclare une source au sein du groupe hôtelier Accor à l’AFP.

17h25. Twitter. «Où est passé DSK? Le vice-consul de France attend comme tout le monde dans la salle», écrit le journaliste de l’AFP. Pour Europe 1, «Strange. Plus de défilé de prévenus et DSK ne revient pas.»

17h19. Suspens. «Il n’y a plus que 5 policiers. Nobody knows what happened. Avocats Taylor and Brafman not on the room», écrit François Dufour, présent dans la salle d’audience. Plus tôt, il avait précisé que «5 autres accusés s’assoient sur le banc. Comme DSK, ils sont entrés à gauche de la juge par arrière salle».

17h10. DSK est bien ressorti de la salle d’audience. «DSK est resté 8 minutes dans la salle d’audience. De 10h47 a 10h55. Il en est resorti. On ne sait pas pourquoi. Son cas n’a pas été évoqué.», écrit le journaliste de l’AFP sur Twitter.

17h05. Des journalistes tweetent depuis la salle d’audience. «DSK est visiblement atteint», selon le journaliste d’Europe qui assure que le Français vient de ressortir de la salle d’audience. «Dsk resorti, pas d’explication. D’autres prevenus defilent devant la juge». Le juge est une femme.

La juge Melissa Jackson. DR

16h55. DSK est entré dans la salle d’audience du tribunal pénal de New York. Il doit se voir signifier les chefs d’inculpation d’agression sexuelle, tentative de viol et séquestration de personne retenus contre lui.

16h46. La Maison Blanche se dit «confiante» dans le fonctionnement normal du FMI.

16h32. Cambadélis passe à l’offensive. Le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis, tout en se défendant d’être «un adepte des complots», affirme que la droite «avait promis à Dominique Strauss-Kahn le feu nucléaire dès qu’il ferait ses premiers pas de candidat». «C’est toute la droite qui menace depuis un an dans les déjeuners d’avoir des photos et des dossiers» sur DSK, a précisé ensuite un responsable socialiste. «Dans le dossier, il y a beaucoup de contradictions, à commencer par la fuite (…) Celle-ci n’a pas eu lieu», estime Jean-Christophe Cambadélis, sans plus de précisions. «Nous ne pouvons pas croire à sa culpabilité. Il sera bientôt au milieu de nous (…) Après le temps de la spéculation, de l’émotion et de l’accusation, vient le temps de la défense et de l’amitié», a encore déclaré le premier soutien de DSK.

16h22. Heure de check-out. DSK a réglé sa note au «check out» de l’hôtel à 12h28, selon le Monde, qui rapporte que la version policière, qui a pu varier, fait état d’une entrée de la femme de chambre vers 12 heures. L’heure de 13 heures avait auparavant plusieurs fois été évoquée. Le journal précise par ailleurs que le président du FMI s’est enregistré à l’aéroport à 15h40 et qu’il avait réservé son billet «de longue date».

16h13. Discussions entre époux. Selon le Monde, daté de mardi, Anne Sinclair «a confié à des proches avoir eu Dominique Strauss-Kahn, samedi, après que celui-ci eut déjeuné avec sa fille. Elle l’aurait également eu sur le trajet de l’aéroport. D’après l’un des proches, Anne Sinclair aurait alors rapporté une conversation avec son mari, celui-ci évoquant un problème grave, mais sans faire aucune allusion à l’agression de l’hôtel.»

16h02. «Un effroyable lynchage planétaire». Le président d’honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen) Jean-Pierre Chevènement dénonce «un effroyable lynchage planétaire» contre Dominique Strauss-Kahn, affirmant que son inculpation repose sur «un unique témoignage forcément fragile». «Le coeur ne peut que se serrer devant ses images humiliantes et poignantes qu’on donne de lui», déplore l’ancien ministre sur son blog au sujet de DSK. «Et si c’était une monstrueuse injustice?», s’interroge-t-il.

15h56. Visite guidée des chambres. Pour découvrir l’intérieur des chambres d’hôtel du Sofitel, rendez-vous ici.

En savoir plus : «DSK oubliait souvent ses affaires» selon son assistante

15h47. Le FMI et les Européens. L’Europe doit «continuer» à diriger le Fonds monétaire international et de préférence avec «quelqu’un qui assure un mandat complet», estime le ministre des Finances Belge Didier Reynders, alors que le débat sur la succession de Dominique Strauss Kahn est déjà lancé.

15h18. Un rapport de police accablant, selon un site français. Atlantico, un site d’information marquée à droite sur l’échiquier politique, et qui ne s’en cache pas – l’un de ses actionnaires étant Arnaud Dassier, un conseiller web de Nicolas Sarkozy – révèlent plusieurs rapports de police et diplomatiques, transmis dimanche et lundi à Paris par le consulat français à New York. Ils seraient accablants pour le directeur général du FMI selon le site. Un rapport diplomatique ferait état «des griffures ont été constatées sur le torse de l’auteur présumé. Ce dernier a donné son accord pour que des examens complémentaires soient réalisés», précisant que des «des traces ADN» ont été découvertes, dont «les résultats des prélèvements ne sont pas attendus avant un délai minimum de cinq jours».

14h55. Aubry bouleversée. Martine Aubry, la première secrétaire du Parti socialiste se dit «bouleversée» par les images de DSK menotté.

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14h42. Rebsamen ne croit pas au complot. Le sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen déclare qu’il ne croit pas aux théories du complot parfois évoquées dans l’affaire Strauss-Kahn et appelle «à une grande prudence» dans un entretien à publicsenat.fr.

13h57. Dominique Strauss-Kahn a bien signalé samedi son départ à la réception de l’hôtel Sofitel de New York, indique le groupe hôtelier Accor, propriétaire des Sofitel. Accor refuse de préciser si le patron du FMI est un habitué de cet hôtel, ni pour combien de temps son séjour était prévu. La femme de chambre est entrée dans la suite de M. Strauss-Kahn «pour faire le ménage», indique par ailleurs la direction, en précisant que le personnel n’a pas d’autre moyen que de sonner pour savoir si quelqu’un se trouve à l’intérieur. La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, «n’est pas très pratique» et peut expliquer «qu’on n’entende pas du tout une employée entrer dans la chambre», déclare pour sa part Paul Dubrule, cofondateur d’Accor.«La salle de bain se trouve tout au fond de la suite, après un coude», explique M. Dubrule, qui a utilisé cette suite à de nombreuses reprises.

13h20. La Commission européenne affirme que l’inculpation du directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn n’aurait «pas d’impact» sur les programmes d’aide en faveur des pays de la zone euro, notamment la Grèce, et jugé prématuré d’engager un débat sur sa succession.

En savoir plus : les prochaines étapes de la procédure judiciaire

13h06. L’ex-ministre de la Justice Elisabeth Guigou (PS) juge les images de Dominique Strauss-Kahn menotté d’«une brutalité d’une violence, d’une cruauté inouies» et elle s’est dite «heureuse» que la France n’ait «pas le même système judiciaire que les Etats-Unis. Elle a souligné qu’en France, «depuis la loi du 15 juin 2000» sur la présomption d’innocence, votée lorsqu’elle était Garde des Sceaux, «publier des photos de personnes menottées» était «interdit par la loi».

12h39. L’Allemagne aimerait voir un Européen succéder à DSK à la tête du FMI. Il y aurait «de bonnes raisons» pour que le successeur éventuel de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI soit un autre Européen, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement allemand. «L’Europe n’est pas abonnée au poste de directeur général» . Mais «dans la situation actuelle» de crise de la dette en zone euro, une situation qui accapare beaucoup le FMI, «il y aurait quand même aux yeux du gouvernement de bonnes raisons de trouver un bon candidat européen», a-t-il poursuivi.

12h30. Selon RMC.fr, les avocats de DSK évoquent un alibi pouvant disculper leur client. Selon eux, DSK a quitté son hôtel à midi, en réglant la note et en rendant les clés, soit une heure avant la supposée agression. Il aurait ensuite déjeuné avec sa fille dans un restaurant new-yorkais avant de prendre un taxi pour l’aéroport JFK.

DSK se battra « vigoureusement » selon ses avocats

12h12. Malgré les appels à la prudence à l’UMP sur de quelconques commentaires concernant l’affaire DSK, le député UMP de Paris, Bernard Debré, se lâche. Selon l’Express.fr, ce dernier qui s’est déjà répandu en critiques sur son blog dimanche, déclare ce lundi que d’autres affaires d’agressions mettant en cause DSK se sont déjà produites dans cet hôtel. «Les employés étaient sur le point de se révolter. La direction était au courant mais jusque là n’osait rien dire.», révèle-t-il.

12h08. Sollicité par l’AFP, l’Elysée n’a pas souhaité réagir à l’affaire DSK, qui risque de rebattre les cartes pour 2012. L’heure est à la prudence pour Nicolas Sarkozy.

11h50. Les médias américains indiquent que la femme de ménage âgée de 32 ans, victime présumée de DSK, est noire et maman célibataire d’une fille, une ado qui pourrait avoir 15 ans. Elle habite dans le Bronx et se prénommerait Ophelia.

11h45. La direction du PS se réunira mardi midi, sous la direction de Martine Aubry pour discuter des rebondissements liés à l’affaire DSK.

11h08. Tristanne Banon dont la mésaventure avec DSK vient de ressurgir envisage de porter plainte d’après son avocat, interrogé par l’AFP. «On envisage de déposer plainte. Je travaille avec elle», a déclaré Me David Koubbi, à propos de sa cliente.

10h55. Après l’inculpation aux Etats-Unis du patron du FMI, Dominique Strauss Kahn, le gouvernement grec perd un allié de poids à un moment crucial face à Berlin, la City et Wall Street qui poussent Athènes à procéder à une restructuration dure de la dette du pays.

10h53. Voix de la France à l’étranger, Alain Juppé estime que l’affaire DSK «est très certainement un évènement de très grande portée». Intervenant depuis Bordeaux, le ministre des Affaires Etrangères, s’inquiète des conséquences «pour Dominique Strauss-Kahn lui-même et sa famille, ensuite pour le parti socialiste et également pour l’image de la France au Fonds monétaire international». «Nous sommes dans une période d’instruction, c’est à la justice américaine d’établir les faits et de faire émerger la vérité» a ajouté M. Juppé. «Mais ne préjugeons pas du résultat de l’enquête», a-t-il souligné.

10h20. DSK risque gros, selon un professeur de droit international interrogé sur France Info, les peines étant cumulables dans le système de droit américain. Une peine d’une vingtaine d’années de prison, même si elle est peu probable est envisageable. Ce lundi après-midi, le juge new-yorkais, devant qui DSK va comparaître, devra se prononcer sur les suites de la procédure : il dira si Dominique Strauss Kahn sera maintenu en détention ou remis en liberté sous caution en conservant ou non une liberté de mouvement.

10h15. Bertrand Delanoe, le maire de Paris, en préambule au conseil de Paris a indiqué qu’il s’exprimerait sur l’affair DSK en marge de la séance, vers 11h30. (Suivez le conseil de Paris en direct sur Twitter)

10h06. Clémentine Autain, ex-adjointe du maire de Paris et figure de la gauche radicale, appelle à avoir «une pensée» pour la femme de chambre new-yorkaise au coeur de l’affaire DSK, qui doit bénéficier de la «présomption de victime», tout comme le patron du FMI de «la présomption d’innocence».«Tout le monde appelle à la décence. Mais on ne peut pas exclure l’hypothèse que la femme de chambre ait été agressée. La décence, c’est aussi d’avoir une pensée pour elle. En 2006, Clémentine Autain avait révélé avoir été violée à l’âge de 22 ans quand elle était étudiante.

9h20. Les journaux reviennent sur les penchants de DSK pour les femmes. C’est le cas de Libération qui relate un déjeuner se tenant le 28 avril dernier à Paris. DSK évoque trois problèmes qu’on pourrait lui reprocher pendant la campagne. Il cite le fric et sa judéité, mais en premier il parle des femmes. Et se met à imaginer un traquenard, qui prend tout son relief aujourd’hui, évoquant «une femme (qu’il aurait) violée dans un parking et à qui on promettrait 500 000 ou un million d’euros pour inventer une telle histoire…»

VIDEO. La sortie de DSK menottes aux poignets


9h05. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts Cécile Duflot demande «la justice» pour Dominique Strauss-Kahn et la jeune femme qui l’accuse d’agression sexuelle. «C’est une situation brutale pour tous», ajoute-t-elle sur BMFTV-RMC.

8h57. L’ancienne juge Eva Joly, candidate à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts pour 2012, souligne sur France Info «la violence» des images montrant DSK menotté. «C’est sûr que la justice américaine est beaucoup plus violente. C’est un système accusatoire où les procureurs réunissent les éléments à charge alors qu’en France, on fait plus attention : on réunit les éléments à charge et à décharge (…) Ils ne connaissent pas les circonstances atténuantes comme nous et donc si vous choisissez de plaider non coupable et que vous êtes condamné, vous prenez le maximum de la peine». Selon elle, le patron du FMI, encourt une peine «entre 20 et 26 ans» alors qu’en France «c’est 15 ans, le maximum encouru».«C’est un drame, c’est un cauchemar, et j’espère que nous allons nous réveiller de ce cauchemar».

8h50. A l’hôtel Sofitel de Times Square à New York, théâtre des accusations d’une femme de ménage contre Dominique Strauss-Kahn, «des consignes très claires et très strictes ont été passées», d’après Jean-Marc Ducos envoyé spécial du «Parisien»-«Aujourd’hui en France». Les employés ont pour consigne de ne répondre à aucune sollicitation, aidés en cela par un service de sécurité très présent.

8h45. L’envoyé spécial du «Parisien»-«Aujourd’hui en France» à New York indique que l’avocat français Jean Veil et Ramzi Khiroun, l’ami à la Porsche, sont en route pour la ville américaine de la côte ouest.

8h40. François Puponi, proche de DSK et député-maire de Sarcelles (Val-d’Oise) déclare sur France Info : «Dominique Strauss Kahn n’avait aucune raison de s’enfuir.»

8h30. Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, indique lundi sur Europe 1 qu’il demandé à ses «amis de la direction de l’UMP à faire oeuvre de beaucoup de mesure, voire de silence» après l’inculpation à New York de Dominique Strauss-Kahn. «J’ai été très impressionné par l’annonce de cette nouvelle, ainsi que par les images que j’ai vues ce matin» de M. Strauss-Kahn menotté. «J’ai également eu un échange avec le président de la République, je l’ai informé de la décision que j’avais prise d’inviter les membres de l’UMP à la plus grande retenue». Interrogé sur le fait que Nicolas Sarkozy lui ait donné raison, M. Copé a répondu: «oui, bien sûr». «Il y a un principe de présomption d’innocence qui doit être respecté, surtout pour une affaire aussi grave».

7h58. La ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet estime sur Canal+ que les faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn, inculpé pour tentative de viol, sont «très graves» et que «en plus de la victime présumée, la femme de chambre, il y a une victime avérée, c’est la France». «Je fais confiance à la justice américaine (…) c’est tellement français de voir des complots partout, c’est quelque chose je crois qui est dans notre culture», a déclaré la ministre.

7h55. Questionné sur RTL, sur la probabilité de la candidature de DSK à la présidentielle, le député PS, Manuel Valls, qui indique avoir rencontré DSK à Paris fin avril lâche : «C’était très clair. Cela ne fait aucun doute».

7h50. Manuel Valls, député-maire d’Evry (Essonne), se dit sonné sur RTL, abasourdi par l’affaire. «Cela fait trente ans que je fais de la politique, je n’ai jamais vu cela, ni ressenti cela», avoue Manuel Valls en commentant l’image du patron du FMI sortant menotté du commissariat de Harlem, image «d’une cruauté insoutenable». «J’avais les larmes aux yeux», avoue le député socialiste. Les accusations sont terribles souligne Manuel Valls. Mais Dominique Strauss-Kahn «nie et il va se battre».

7h40. Les journaux financiers font eux aussi leurs gros titres avec l’affaire DSK. «DSK, l’impensable scénario», titrent les Echos. La tribune elle souligne : «L’inculpation de DSK sème la confusion».

7h20. La femme de ménage à l’origine de la plainte pour tentative de viol à l’encontre de DSK est devenue en 48 heures la femme la plus recherchée des Etats-Unis… par les médias. Elle bénéficie d’ailleurs d’une protection policière. Son employeur, le patron du Sofitel de Times Square, la décrit comme une employée modèle, discrète et efficace. Cette mère de famille de 32 ans n’a pas de casier judiciaire et n’aurait pas de problèmes psychiatriques.

6h30. L’unité dans laquelle le patron du FMI a été transporté est spécialisé dans les analyses médico-légales. Les enquêteurs entendent vérifier s’il y a eu contacts physiques entre DSK et sa victime présumée. Ils sont notamment à la recherche de traces ADN. DSK pourrait porter des traces de de griffures. Un type d’analyses classiques selon le New York Times, comme par exemple d’étudier «ce qu’il pourrait avoir sous les ongles».

6 heures. Selon Le New York Post, DSK a été conduit vers un hôpital pour des tests ADN.

5h40. Dominique Strauss-Kahn ne bénéficie pas de l’immunité diplomatique face aux accusations d’agression sexuelle qui pèsent contre lui, explique un porte-parole de la police de New York. Il ne se trouvait pas à New York pour des raisons professionnelles.

5h05. Menotté dans le dos, Dominique Strauss-Kahn quitte le commissariat de Harlem où il était détenu depuis samedi, pour une destination inconnue, a constaté un journaliste de l’AFP. L’air fatigué, il est monté à l’arrière d’une voiture de police banalisée, assis entre deux policiers. Il n’a pas dit un mot aux journalistes qui attendaient sa sortie.

4h40. Le patron du FMI va se défendre «vigoureusement» contre les accusations de tentatives de viol, annoncent ses avocats.

4h25. Selon ses avocats, la comparution de DSK devant la justice est repoussée à lundi pour permettre à la police de procéder à des analyses supplémentaires.

4h15. Selon un porte-parole, la police de New York a obtenu un nouveau mandat pour examiner les vêtements de Dominique Strauss-Kahn, à la recherche de nouvelles traces d’ADN. Les enquêteurs veulent aussi vérifier les déclarations de la victime.

4 heures. L’euro est en baisse sur les marchés des changes en Asie, les investisseurs craignant que l’arrestation du président du FMI complique les efforts pour régler la crise de la dette dans la zone euro.

3h55. En attendant l’audition de DSK, le FMI repousse à lundi la réunion de son Conseil d’administration qui doit être consacrée à cette crise.

3h45. Selon un porte-parole de la police de New York (NYPD), John Grimpel, la garde à vue de DSK se prolonge parce que «la police mène une enquête détaillée». Il a toutefois ajouté que le patron du FMI devrait «très probablement» quitter bientôt le commissariat pour être «présenté au parquet» et se voir notifier les chefs d’inculpation retenus contre lui. Le tribunal ferme à 1 heure du matin, soit 7 heures en France.

3h15. Le Wall Street Journal dévoile un «moment clé» de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn samedi : DSK «a appelé l’hôtel pour demander s’il avait laissé son téléphone portable sur place. Un responsable de la sécurité lui a menti : il a déclaré qu’il avait le téléphone et lui a demandé où il se trouvait, pour lui amener l’appareil. La police est alors venue l’arrêter à l’aéroport JFK de New York, où il avait embarqué pour la France», croit savoir le quotidien sur son site internet.

3 heures. Alors que la nuit tombe à New York (21 heures), DSK est toujours en garde à vue dans un commissariat de Harlem, plus de 24 heures après son interpellation. On ne sait toujours pas quand il sera présenté au juge. «Toujours pas de dsk», confirme le correspondant d’Europe 1, présent à l’intérieur du tribunal, qui évoque une pause jusqu’à 22 heures (4h du matin à Paris). «Le juge doit dîner», croit savoir le journaliste François Dufour, également présent sur place.

2h45. L’audition de DSK est retardée, annonce Le Wall Street Journal, la police souhaitant examiner le patron du FMI pour trouver d’éventuelles blessures ou des traces d’ADN de son accusatrice.

2 heures. Dominique Strauss-Kahn est toujours attendu dans un tribunal de Manhattan, où il doit être présenté à un juge après avoir passé sa journée dans un commissariat de Harlem.

0h30. Les avocats de DSK, William Taylor et Benjamin Brafman, sont arrivés au tribunal, selon Jean-Philippe Balasse, correspondant d’Europe 1 à New York, qui twitte depuis le palais de justice. Un autre journaliste français, François Dufour, est à l’intérieur.

0 heure. La victime présumée a formellement identifié Dominique Strauss-Kahn, selon la police. L’employée d’hôtel l’a désigné au sein d’un groupe d’hommes réunis pour une séance d’identification au commissariat.

LeParisien.fr

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Lounacohen

Je ne suis pas une fan de Mr Strauss Kahn et encore moins socialiste mais je suis scandalisée par cet acharnement envers lui. Je suis cette affaire depuis le départ et je constate que tout d’un coup les langues se délient. Voilà qu’une majorité de femmes se sont faites « agressées » sexuellement en paroles, SMS ou en gestes par Mr Strauss Kahn, et les journalistes de remettre une couche en disant qu’ils étaient au courant du comportement pour le moins « anormal » de DSK. Ce qui me trouble dans tout cela, c’est que cet homme a toujours été jalousé et rappelez vous l’affaire du MNEF, il a été blanchi, malheureusement 2 ans après. Depuis plusieurs semaines, on le scrutait à la loupe, et ses costumes et la décoration de son appartement et son train de vie, tout était prétexte pour le descendre politiquement. Et oui les sondages le disaient gagnant à l’élection présidentielle. Lors d’un entretien avec un journaliste il disait avoir 3 handicaps « le fric, les femmes et sa judéité » avant d’enchaîner : « Oui, j’aime les femmes… Et alors ? » . Il a été jeté en pâture au monde entier comme le regretté M. Jackson (le père de l’une des victime s’est suicidé après que son fils est annoncé à la presse que tout était mensonge et simplement une histoire d’argent). Comment se fait il que la femme de ménage dit ne pas connaître DSK alors que depuis 3 ans il descend toujours dans cet hôtel et dans la même suite, bizarre vous ne trouvez pas !!!!! Pourquoi cette même femme est elle protégée par la police et surtout cachée encore bizarre !!!! On ne lui accorde pas la liberté moyennant une caution comme tout un chacun aux USA, pourquoi ?? Lorsqu’on veut tuer un chien on dit qu’il a la rage. Cette affaire me fait penser étrangement à l’affaire Dreyfus car beaucoup d’ombre plane dans ce dossier, et beaucoup de contradiction. Il était l’homme à abattre pour la droite, une partie de la gauche et aussi pour le FMI car il avait des propositions importantes à faire au G8.