Se disant harcelée par les médias, Marie-Victorine M. s’est réfugiée en Suisse et a donné une série d’interviews pour désamorcer l’intérêt des journalistes.

Cette femme, qui aurait eu une liaison avec l’ancien patron du FMI il y a 14 ans, dénonce le style inquisiteur de l’avocat de Nafissatou Diallo. Elle dit avoir du mal à croire aux accusations pesant contre son ex-amant.

Une fois n’est pas coutume, un nouveau témoin potentiel plutôt favorable à Dominique Strauss-Kahn vient d’émerger. Une ancienne maîtresse de DSK s’est dite prête dans le Journal du Dimanche à témoigner devant la justice américaine. Basée aux Etats-Unis, cette consultante française ne s’est pas encore entretenu avec le procureur de Manhattan, dont le bureau l’aurait contactée. En revanche, elle a parlé à l’avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson … dont les méthodes l’ont exaspérée. Marie-Victorine M. dénonce «des questions brutales, comme dans un interrogatoire de police ».

Kenneth Thompson «m’a couru après pendant une semaine. J’avais des messages tous les jours», raconte cette jeune femme de 38 ans, née d’une mère espagnole et d’un père congolais. «C’est à partir de ce moment que j’ai engagé mon avocate». «Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles et chirurgicales», précise la Française, qui dit avoir eu une liaison de quelques mois avec DSK il y a 14 ans. Cette diplômée de droit internationale pense avoir été retrouvée par un cabinet d’investigation de Washington. Ce dernier se serait procuré une lettre de la Française à son père à Sarcelles, dans laquelle elle évoquait sa liaison avec l’ancien favori à la primaire socialiste.

«Mon témoignage servirait sans doute plus la défense»

Se disant harcelée par les médias, Marie-Victorine M. s’est réfugiée en Suisse et a donné une série d’interviews pour désamorcer l’intérêt des journalistes. Elle se montre plutôt sceptique sur les accusations de viol pesant contre Dominique Strauss-Kahn. «Cela ne ressemble pas à l’homme que j’ai connu (…) je ne le vois pas insister pour avoir gain de cause. Je pense que l’option qu’il prendrait c’est de claquer la porte et de partir», a-t-elle confié à la télévision suisse. De même, elle remarque dans le magazine helvétique l’Illustré que DSK «n’a jamais été violent avec ni physiquement ni verbalement». «Il ne m’a forcé à rien», assure Marie-Victorine M.

«Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais c’était de la passion, pas de la brutalité. Nafissatou Diallo dit qu’elle a lutté, je veux bien la croire. Mais ça m’étonne un peu», note la consultante. «Dominique n’est pas le genre d’homme qui a besoin de forcer. C’est là que la manipulation séductrice intervient peut-être. Il utilisera le charme, définitivement, mais pas la force». Celle-ci s’interroge sur la valeur de son témoignage. «Il servirait sans doute plus la défense que l’accusation», estime la juriste.

Celle-ci a rencontré Dominique Strauss-Kahn lors d’une cérémonie des vœux à la mairie de Sarcelles en 1997. C’est le père de la jeune femme, alors militant socialiste, qui les a présentés. «On a été tous les deux stupéfiés par cette intensité, cette alchimie entre nous. Un regard suffisait», se souvient la Française. Le couple se donne rendez-vous dans l’appartement d’un proche de DSK dans le XVIe arrondissement ou à l’hôtel, un Sofitel du 15e arrondissement. La juriste évoque une liaison «passionnée issue d’un coup de foudre» et dépeint un homme «aimant les femmes et ayant un gros appétit sexuel». DSK a «été son premier grand amour». «J’ai aimé cet homme même s’il m’a énormément blessée, confie-t-elle.

Le Figaro.fr

Source : L’illustré

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Les révélations de Marie-Victorine M. peuvent-elle tout faire basculer ?

On en sait un peu plus sur celle qui s’est présentée comme une ancienne maîtresse de DSK. Marie Victorine M.,, une Française de 38 ans, s’est confiée à divers médias, en France, en Suisse et en Espagne.

Elle avait 24 ans, lui en avait 48. Le début d’une histoire d’amour, son «premier grand amour». C’est la version de Marie Victorine, nouvellement débarquée dans le feuilleton à rallonge DSK. Interrogée par le magazine helvétique L’Illustré, puis par le JDD en France, elle raconte cette rencontre qui l’a marquée à vie, ce coup de foudre lorsqu’elle croise le chemin de l’homme politique. A l’époque, son père à elle est militant socialiste à Sarcelles, et c’est par lui que tout arrive.

La jeune Marie Victorine, étudiante en droit, tombe sous le charme de cet homme, qui en 1997 est déjà très connu en France. Une liaison clandestine s’en suit, avec le poids du secret, les rendez-vous cachés dans l’appartement d’un ami de DSK, ou dans une chambre du Sofitel du 15e arrondissement, comme elle le confie à L’Illustré. Et puis cette souffrance, inhérente à tout amour impossible. «Je ne peux pas nier que j’ai aimé cet homme même s’il m’a énormément blessée», avoue-t-elle au JDD.

Mais la blessure n’est que psychologique, car elle l’assure, DSK ne s’est jamais montré violent avec elle. «Il ne m’a forcée à rien», raconte Marie Victorine, qui décrit son amant comme quelqu’un «de physique, un séducteur, aimant le sexe». Et de poursuivre, «Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais c’était de la passion, pas de la brutalité.»

Et si l’on s’étonne de l’apparition soudaine de cette femme, elle explique au JDD qu’elle a été retrouvée par «un cabinet d’investigation de Washington», qui se serait «procuré une lettre que j’avais adressée à mon père à Sarcelles et dans laquelle j’évoquais ma liaison avec Dominique Strauss-Kahn». Quant à sa présence sur les fronts médiatiques ces derniers jours, Marie Victorine, aujourd’hui 38 ans, réplique que «des journalistes sont entrés en possession de cette lettre ainsi que de mes coordonnées. J’ai préféré prendre les devants pour limiter les dégâts en accordant une interview».

Reste à savoir si ce témoignage accablera DSK, dont la prochaine audience à New York est fixée au 23 août prochain. Pour Marie Victorine, la maîtresse présumée, la réponse est non. Elle se dit prête à aller témoigner, mais estime que son témoignage «servirait sans doute plus la défense que l’accusation».

Maud Carlus

Gala.fr

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ABEL

Décidément, après tout ce déballage médiatique, DSK, malgré lui, va finir par faire des envieux chez les hommes, et des jalouses chez les femmes en mal d’amour, qui auraient aimé sans doute croiser DSK sur leur(s) chemin(s)! Quant à Anne SINCLAIR, quelle classe, grande dame, malgré tout ce tapage médiatique qui doit finir par l’écoeurer, par la faire vomir ! Courage, Madame,et bravo ! Vous n’en sortirez que grandie, et encore beaucoup plus appréciée par l’ensemble des Français, femmes et hommes confondus, qui n’ont jamais caché leurs admirations pour votre intelligence et votre beauté !…
ABEL

Annieclaude3

iL est certain que tout ce déballage ne peut que nuire à DSK,! quand bien même le témoignage de Marie Victorine soit favorable, cela met en évidence encore les tendances de DSK quant à la gente féminine !
Ce qui peut faire basculer c’est son affirmation de sa non violence, dans la mesure où leur relation fut fusionnelle, donc cet homme qu’on fait passer pour un violeur n’en est pas un ! il est comme tous les hommes qui ont un penchant prononcé pour le sexe opposé.!
Ce procès qu’on lui fait est savamment orchestré et, tous les gens mal intentionnés qui y sont mêlés, seront déboutés. Trop de gens avaient intérêt à le faire tomber ! justice sera rendue !!

Armand Maruani

Qu’elle se taise , il vaut mieux. Encore une qui veut se faire remarquer et peut être avoir sa part du gâteau.C’est fou , comme la lumière attire les moustiques.