source : AFP

Tomer Sisley et des amis participaient lundi à un jeu de rôle avec des répliques d’armes dans un parking parisien. Pris pour des malfaiteurs, ils ont été arrêtés par la police qui dit avoir été visée par l’un des participants. Une version que conteste l’un d’eux.

L’acteur Tomer Sisley et plusieurs de ses amis ont été arrêtés lundi soir, dans un parking souterrain parisien : ils jouaient avec des répliques d’armes, mais le caractère factice des pistolets a échappé aux forces de l’ordre qui ont procédé à leur interpellation. La police affirme également avoir été visée par l’un des participants, ce qui a justifié les tirs d’un des fonctionnaires, sans qu’il n’y ait toutefois de blessé. Selon la police, quatorze personnes ont été placées en garde à vue à l’issue de l’opération, dont l’acteur popularisé notamment par son rôle dans Largo Winch en 2008.

Seulement, mercredi, un des participants interpellés a fait savoir qu’il contestait la version policière des faits. Selon cet homme, qui a refusé de dévoiler son identité, il y a eu en fait seize gardes à vue dans cette affaire, dont lui-même et l’acteur. Par ailleurs, il nie que l’un d’eux ait « délibérément » visé un policier.

« La police est arrivée sans s’annoncer, on croyait toujours être dans notre jeu et il y a eu une visée de laser contre un policier mais on ne savait pas qui il était », raconte-t-il. « C’est après (ses) coups de feu que la police a annoncé la couleur » et elle « s’est comportée comme des cow-boys », a ajouté ce participant.

Ce jeu, baptisé « Airsoft », se pratiquait depuis six mois dans ce parking « tous les lundis » avec « l’accord du gardien », a ajouté cet homme affirmant que lui et ses camarades envisageaient un « dépôt de plainte » à l’Inspection générale des services (IGS – « police des polices ») déjà en charge de l’enquête.

Une source policière a assuré pour sa part mercredi que la brigade anti-criminalité (Bac) intervenue dans le parking a « respecté la procédure » et que « rien ne lui est reproché » en l’état des investigations. La Bac « avait affaire à des hommes masqués, armés », selon les personnes qui l’ont sollicitée, dont un gardien nouveau dans ce poste, ce qui justifiait, selon cette source, « un certain nombre de précautions ». (source AFP)

http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/Arrete-avec-Tomer-Sisley-iconteste-la-version-de-la-police,126005/

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